Histoire de la révolution de 1848: Gouvernement provisoirePagnerre, 1862 - Europe |
Other editions - View all
Common terms and phrases
16 avril 24 février 45 centimes acclamations actes adresse applaudissements armée Ateliers nationaux avaient avril Banque Barbès blique Bravo capitale Caussidière chefs chemins de fer citoyens clubs comité commerce Commissaires commission conciliation Conseil constituante crédit Crémieux cris décret délégués démocratique députés devait devoir dévouement dictature drapeau Dupont de l'Eure élections force François Arago fraternité garde nationale Garnier-Pagès général Gouver Gouvernement provi Gouvernement provisoire hommes Jean Reynaud jour journée justice l'armée l'Assemblée nationale l'État l'impôt l'instruction l'ordre laisser Lamartine Ledru-Rollin liberté loppement Louis Blanc lutte main maire membres du Gouvernement ment provisoire mesures millions ministre de l'intérieur ministre des finances mission monarchie morale nation nement ouvriers patrie pays pensée peuple politique président presse principe proclamation propriété publique représentants Répu républicains réunion Révolution Rouen séance sentiments serait seul sincère sociale société sous-secrétaire d'État souveraineté suffrage Théodore Ducos tion toyens travail travailleurs tribune unanime VIII Vive la République vote
Popular passages
Page 72 - L'esclavage sera entièrement aboli dans toutes les colonies et possessions françaises, deux mois après la promulgation du présent décret dans chacune d'elles. A partir de la promulgation du présent décret dans les colonies, tout châtiment corporel, toute vente de personnes non libres, seront absolument interdits.
Page 74 - A l'avenir, même en pays étranger, il est interdit à tout Français de posséder, d'acheter ou de vendre des esclaves, et de participer, soit directement, soit indirectement, à tout trafic ou exploitation de ce genre. Toute infraction à ces dispositions entraînera la perte de la qualité de citoyen français.
Page 137 - Considérant que cette peine est empreinte d'une odieuse inégalité, en ce qu'elle touche à peine le criminel endurci, tandis qu'elle frappe d'une atteinte irréparable le condamné repentant ; Considérant, enfin, que le spectacle des expositions publiques éteint le sentiment de la pitié et familiarise avec la vue du crime ; Décrète : La peine de l'exposition publique est abolie.
Page 262 - Paris, dont il ne reste que les débris sur quelques points du globe où vont les découvrir les voyageurs pour orner les musées, et qui sont les aînés du Paris actuel ! Que la nouvelle République soit puissante et sage, car il nous faut un gouvernement qui signe un bail plus long que quinze ou dix-huit ans, au seul gré du bailleur ! Voilà mon désir, et il équivaut à toutes les professions de foi.
Page 137 - ... audessus de sa tête sera placé un écriteau portant, en caractères' gros et lisibles, ses noms, sa profession, son domicile, sa peine et la cause de sa condamnation.
Page 222 - S'il vous était possible de vous multiplier, d'être partout à la fois, de mettre à chaque heure votre pensée en contact avec la pensée publique, vous ne feriez rien de trop. Digne missionnaire des idées nouvelles auxquelles le monde appartient, vous prépareriez leur pacifique avénement.
Page 212 - Élu par vous, il ne peut ni empêcher le mal que produirait l'exercice mal compris d'un droit sacré, ni arrêter votre élan, le jour où, vous apercevant vous-mêmes de vos méprises, vous voudriez changer, dans sa forme, l'exercice de ce droit.
Page 409 - Notre première pensée, comme le premier besoin du pays, après la proclamation de la République, fut le rétablissement de l'ordre et de la sécurité dans Paris. Dans cette œuvre, qui eût été plus difficile et plus méritoire dans un autre temps et dans un autre pays, nous fûmes aidés par le concours des citoyens. Pendant qu'il tenait encore d'une main le fusil dont il venait de foudroyer la royauté, ce peuple magnanime relevait de l'autre main les vaincus et les blessés du parti contraire,...
Page 72 - ... hors du droit commun de l'humanité. Elle a pris au sérieux son principe. Elle répare envers ces malheureux le crime qui les enleva jadis à leurs parents, à leur pays natal, en leur donnant pour patrie la France et pour héritage tous les droits du citoyen français ; et, par là, elle témoigne assez hautement qu'elle n'exclut personne de son immortelle devise : Liberté, égalité, fraternité.
Page 63 - ... nuit ce jour trop court pour laisser contempler l'armée pacifique de la fraternisation ! Conservez du moins cette image dans vos cœurs ! L'Europe et la France le sauront demain : l'Europe pour mesurer l'incommensurable puissance d'une nation qui, dans une seule ville, peut armer...