Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France depuis l'avénement de Henri IV jusqu'à la paix de Paris conclue en 1763, Volume 76

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Foucault, 1829 - France
 

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Popular passages

Page 155 - Tâchez de conserver la paix avec vos voisins. J'ai trop aimé la guerre : ne m'imitez pas en cela, non plus que dans les trop grandes dépenses que j'ai faites. Prenez conseil en toutes choses, et cherchez à connaître le meilleur pour le suivre toujours. Soulagez vos peuples le plus tôt que vous le pourrez, et faites ce que j'ai eu le malheur de ne pouvoir faire moi-même, etc.
Page 153 - S'il vient à manquer, vous serez le maître , et la couronne vous appartient. J'ai fait les dispositions que j'ai crues les plus sages; mais comme on ne saurait tout prévoir, s'il ya quelque chose qui ne soit pas bien, on le changera.
Page 6 - Les lettres ne donnent pas précisément un état; mais elles en tiennent lieu à ceux qui n'en ont pas d'autre , et leur procurent des distinctions , que des gens qui leur sont supérieurs par le rang n'obtiendroient pas toujours.
Page 213 - Citoyen zélé quand son intérêt propre le lui permet , il s'appliqua à rétablir les finances. et y seroit peutêtre parvenu , si le Régent l'eût laissé continuer ses opérations. Quelque fortune que le duc de Noailles se fût procurée , ce ne pouvoit être un objet pour...
Page 91 - Berri et d'Orléans se rendirent, le 15 mars 1713, au parlement, où se trouvèrent le duc de Bourbon , le prince de Conti , princes du sang; les deux légitimés, le duc du Maine et le comte de Toulouse ; cinq pairs ecclésiastiques , et ce qu'il y avait de pairs laïques en état d'y assister.
Page 156 - J'espère qu'il le fera bien ; j'espère aussi que vous contribuerez tous à l'union, et que si quelqu'un s'en écartait, vous aideriez, à le ramener. Je sens que je m'attendris et que je vous attendris aussi, je vous en demande pardon. Adieu, messieurs, je compte que vous vous souviendrez quelquefois de moi.
Page 402 - Bezons, homme grossier et fin courtisan, l'attaqua sur la reconnoissance qu'ils dévoient l'un et l'autre au Régent, et l'entraîna sous .cette apparence de bon procédé. Dubois, muni d'un bref pour recevoir tous les ordres à la fois, et d'une permission de l'archevêque de Rouen, se rendit de grand matin, avec l'évêque de Nantes, dans une paroisse de village du grand vicariat de Pontoise, la plus voisine de Paris, et y reçut tous les ordres à une messe basse.
Page 93 - N'osant nommer le roi, il s'emportait contre le duc de Beauvilliers, son gouverneur, "qu'il accusait de sa mauvaise éducation. « J'étais cadet, disait-il en sanglotant , j'avais autant de dispositions que mes aînés : on a eu peur de moi , on ne m'a appris qu'à chasser, on n'a cherché qu'à m'abrutir, on ya réussi ; on m'a rendu incapable de tout. » Cet état violent dura deux heures , avec des apostrophes réitérées à la princesse de Montauban.
Page 65 - V éprouva que la plus grande ressource est l'amour de ses sujets. La nation espagnole, celle où l'honneur s'est le mieux conservé, jalouse du serment qu'elle avoit fait à Philippe, fit des actes héroïques pour l'y maintenir, et y parvint seule. Les Espagnols livrèrent leur argenterie pour le paiement des troupes; celle des églises y fut employée; l'honneur étouffa , chez un peuple dévot, des scrupules dont l'hypocrisie se seroit prévalue ailleurs. Les curés ne prêchoient que la fidélité...
Page 332 - Monsieur, répondit d'ibagnet, mon service finit ici ; je ne vais point en si mauvaise compagnie, et je suis très-fâché de vous y voir.

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