Histoire des Girondins, Volume 6

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Page 303 - feront porter sur les places publiques pour exciter » le courage des guerriers, la haine des rois et » l'amour de la république. Les maisons nationales » seront converties en casernes; les places publiques » en ateliers d'armes. Le sol des caves sera lessivé » pour en extraire le salpêtre. Les armes de calibre » seront exclusivement confiées à ceux qui
Page 303 - De ce moment et jusqu'au jour où les ennemis » auront été chassés du territoire de la république, » tous les Français sont en réquisition permanente » pour le service des armées. Les jeunes hommes » iront au combat; les hommes mariés forgeront des » armes et transporteront des subsistances; les
Page 233 - surpris cette grande action Soit un objet d'horreur ou d'admiration, Mon esprit, peu jaloux de vivre en la mémoire, Ne considère point le reproche ou la gloire : Toujours indépendant et toujours citoyen, Mon devoir me suffit, tout le reste n'est rien. Allez, ne songez plus qu'à sortir d'esclavage!... » Mes parents et amis ne doivent point être
Page 387 - Adieu, ma bonne et tendre sœur! Puisse cette » lettre vous arriver ! Pensez toujours à moi ! Je vous » embrasse de tout mon cœur ainsi que ces pauvres » et chers enfants.... Mon Dieu! qu'il est déchirant » de les quitter pour toujours ! Adieu !... adieu !... » je ne dois plus m'occuper que de mes devoirs
Page 386 - avec un ami ; où en trouver de plus tendre, » de plus cher que dans sa propre famille ? Que mon » fils n'oublie jamais les derniers mots de son père, » que je lui répète expressément : Qu'il ne cherche » jamais à venger notre mort.
Page 237 - Je jouis délicieusement de la paix depuis » deux jours. Le bonheur de mon pays fait le mien. » Il n'est point de dévouement dont on ne tire plus » de jouissance qu'il n'en coûte à s'y décider. Une » imagination vive, un cœur sensible promettaient » une vie bien orageuse. Je prie ceux qui me
Page 239 - de vous réjouir de mon sort. La cause en est » belle. J'embrasse ma sœur, que j'aime de tout » mon cœur. N'oubliez pas ce vers de Corneille : « Le crime fait la honte, et non pas l'échafaud ! » » C'est demain à huit heures que l'on
Page 111 - août, avez voulu conduire à l'échafaud » ceux qui l'ont faite ! contre vous qui n'avez cessé » de provoquer la destruction de Paris! contre vous. » qui avez voulu sauver le tyran! contre vous qui » avez conspiré avec Dumouriez! contre vous qui » avez poursuivi avec acharnement
Page 239 - d'avoir disposé de mon existence » sans votre permission, » disait-elle. « J'ai vengé » bien d'innocentes victimes. J'ai prévenu bien » d'autres désastres. Le peuple, un jour désabusé, » se réjouira d'être délivré d'un tyran. Si j'ai cher» ché à vous persuader que je passais en Angleterre,
Page 385 - liberté de vos tendres soins. Qu'ils pensent tous » deux à ce que je n'ai cessé de leur inspirer. Que » leur amitié et leur confiance mutuelle fassent leur » bonheur. Que ma fille sente qu'à l'âge qu'elle a » elle doit toujours aider son frère par ses conseils, » que l'expérience qu'elle aura de plus que lui et » son amitié pourront lui inspirer. Que mon fils

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