Qui veut voler par les mains et bouches des hommes doit longuement demeurer en sa chambre; et qui désire vivre en la mémoire de la postérité doit, comme mort en soi-même, suer et trembler maintes fois, et autant que nos poètes courtisans boivent,... Revue des deux mondes - Page 1471901Full view - About this book
| Jean Marie N. Désiré Nisard - 1844 - 542 pages
...doit « comme mort en soy-même suer et trem« bler main tes fois ; et , autant que nos poètes « courtisans boivent, mangent et dorment à leur «...endurer de faim, de soif et de longues « vigiles. » Du Bellay ne veut ni paresseux ni esprits médiocres dans son Parnasse. Il a une si haute idée... | |
| Désiré Nisard - France - 1844 - 520 pages
...dit-il, doit « comme mort en soy-méme suer et trem« bler maintes fois; et, autant que nos poètes « courtisans boivent, mangent et dorment à leur «aise,...endurer de faim, de soif et de longues « vigiles. « Du Bellay ne veut ni paresseux ni esprits médiocres dans son Parnasse. Il a une si haute idée... | |
| Eugène Nicolas Géruzez - French literature - 1861 - 528 pages
...la posterité doit, comme mort en soi-mesme, suer et trembler maintefois; et autant que nos poëtes courtisans boivent, mangent et dorment à leur aise, endurer de faim, de soif, et de longues vigiles : ce sont les ailes dont les escripts des hommes volent au ciel'. Ly donc et rely premierement , feuillette... | |
| Eugène Geruzez - French literature - 1861 - 510 pages
...la posterité doit, comme mort en soi-mesme, suer et trembler maintefois; et autant que nos poètes courtisans boivent, mangent et dorment à leur aise, endurer de faim, de soif, et de longues vigiles : ce sont les ailes dont les escripts des hommes volent au ciel1. Ly donc et rely premierement , feuillette... | |
| Charles Monnard - 1862 - 560 pages
...comme mort en soy-mesme, suer, et trembler maintesfois : et autant que nos Poêtes courtisans boyuent, mangent, et dorment à leur aise, endurer de faim, de soif, et de longues vigiles. Ce sont les ailes dont les escrits des hommes volent au ciel. Conclusion de tout l'œuvre. Or sommes... | |
| Prosateurs français - 1862 - 564 pages
...comme mort en soy-mesme, suer, et trembler maintesfois : et autant que nos Poêles courtisans boyuent, mangent, et dorment à leur aise, endurer de faim, de soif, et de longues vigiles. Ce sont les ailes dont les escrils des hommes volent au ciel. Conclusion de tout l'œuvre. Or sommes... | |
| Charles Monnard - French language - 1862 - 260 pages
...comme mort en soy-mesme, suer, et trembler maintesfois : et autant que nos Poetes courtisans boyuent, mangent, et dorment à leur aise, endurer de faim, de soif, et de longues vigiles. Ce sont les ailes dont les escrits des hommes volent au ciel. Conclusion de tout l'œuvre. Or sommes... | |
| Désiré Nisard - French literature - 1863 - 492 pages
...soy-mesme suer et trembler maintes fois; et, au» tant que nos poètes courtisans boivent , mangent 'i et dorment à leur aise, endurer de faim, de soif, et « de longues vigiles. » Du Bellay ne veut ni paresseux ni esprits médiocres dans son Parnasse. Il a une si liante idée... | |
| Edvard Lidforss - French language - 1865 - 110 pages
...comme mort en soy-mesme, suer et trembler maintefois: et autant que noz poètes courtisans boiuent, mangent, et dorment à leur aise, endurer de faim, de soif, et de longues vigiles. Ce sont les ailes dont les escripts des hommes volent au ciel. Mais à fin que ie retourne au commencement... | |
| Joachim Du Bellay - 1876 - 372 pages
...postérité, doit, comme mort en soy-mesmes, suer et trembler maintefois, et, autant que nos poètes courtisans boivent, mangent et dorment à leur aise, endurer de faim, de soif et de longues vigiles*. Ce sont les ailes dont les escrits des hommes volent au ciel. Mais à fin que je retourne au commencement... | |
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