Causes célèbres de tous les peuples, Volume 4H. Lebrun, 1861 - Trials |
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accusés Alibaud arrêté assassins avaient aveux avez bande Bastille Bories Briancourt c'était Caen Capet Carbonari CAUSES CÉLÈBRES chambre Champignelles Charbonnerie Charlotte Corday chercher chose Chrétien cœur complices complot comtesse de Soissons Conciergerie condamné Cook coup Cour couteau crime criminel dame Déchamps déclaré demande devant Dieu dire dit-il eût femme fille frère Gayet Goubin Graft heures homme j'ai jeune Joanon jour juges Jurés justice l'accusé laisser Latude ledit lettre Louis Louis Mandrin Madame main maison Mandrin Marat mari Marie-Antoinette marquise ment Messieurs messieurs les Jurés Mme de Brinvilliers Mme de Douhault Mme Roland Monsieur mort n'avait Palmer parler Pascal passé Péchard Pennautier pensée père personne Pirot poignard poison police Pommier porte Président prisonnier procès Procureur général Raoulx Reine répondit reste rien Rochelle Roland Rugeley s'était Sainte-Croix sais sang secret serait seul sieur soir sorte strychnine témoin tion trouvé Ulbach Ulmo veuve Voilà
Popular passages
Page 19 - ... sous un rapport, ne sont pas dans la nature ; ils ne peuvent s'expliquer que par l'exaltation du fanatisme politique qui lui a mis le poignard à la main. Et c'est à vous, citoyensjurés, à juger de quel poids doit être cette considération morale dans la balance de la justice.
Page 10 - Après sa condamnation, elle repassa dans le guichet avec une vitesse qui tenait de la joie. Elle indiqua par un signe démonstratif qu'elle était condamnée à mort. Associée à un homme que le même sort attendait , mais dont le courage n'égalait pas le sien , elle parvint à lui en donner avec une gaieté si douce et si vraie, qu'elle fit naître le rire sur ses lèvres à plusieurs reprises. A la place du supplice , elle s'inclina devant la statue de la liberté , et prononça ces paroles...
Page 10 - Conciergerie où sa douceur l'avait déjà rendue chère à tout ce qu'il y avait de prisonniers, qui la pleurèrent sincèrement. — Le jour où elle fut condamnée, elle s'était habillée en blanc, et avec soin : ses longs cheveux noirs tombaient épars jusqu'à sa ceinture: elle eût attendri les cœurs les plus féroces; mais ces monstres en avaient-ils un ?... D'ailleurs, elle n'y prétendait pas : elle avait choisi cet habit comme symbole de la pureté de son âme.
Page 13 - Je vous prie de lui dire que je l'aime de tout mon cœur, je vais écrire un mot à papa, je ne dis rien à mes autres amis, je ne leur demande qu'un prompt oubli, leur affliction...
Page 13 - Je jouis délicieusement de la paix depuis deux jours : le bonheur de mon pays fait le mien ; il n'est point de dévouement dont on ne retire plus de jouissance qu'il n'en coûte à s'y décider.
Page 38 - Enfin c'en est fait, la' Brinvilliers est en l'air : son pauvre petit corps a été jeté, après l'exécution, dans un fort grand feu, et les cendres au vent : de sorte que nous la respirerons ; et par la communication des petits esprits, il nous prendra quelque humeur empoisonnante, dont nous serons tout étonnés.
Page 5 - Je vous ai écrit ce matin, Marat; avez-vous reçu ma lettre? Je ne puis le croire, puisqu'on m'a refusé votre porte. J'espère que demain vous m'accorderez une entrevue. Je vous le 1793.
Page 16 - J'ai à vous parler d'une chose bien pénible à mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine, pardonnez-lui, ma chère sœur, pensez à l'âge qu'il a, et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu'on veut, et même ce qu'il ne comprend pas.
Page 16 - Est-il constant qu'il ait existé des manœuvres et intelligences avec les puissances étrangères et autres ennemis extérieurs de la république ; lesdites manœuvres et intelligences tendant à leur fournir des secours en argent, à leur donner l'entrée du territoire français et à y faciliter les progrès de leurs armes?
Page 17 - Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j'ai été élevée, et que j'ai toujours professée, n'ayant aucune consolation spirituelle à attendre...