L'hérédité étude psychologique: sur ses phénomènes, ses lois, ses causes, ses conséquences

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Librairie Philosophique de Ladrange, 1873 - Heredity - 551 pages
 

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Popular passages

Page 14 - Tout ce que la nature a fait acquérir ou perdre aux individus par l'influence des circonstances où leur race se trouve depuis longtemps exposée, et par conséquent par l'influence de l'emploi prédominant de tel organe, ou par celle d'un défaut constant d'usage de telle partie, elle le conserve par la génération aux nouveaux individus qui en proviennent...
Page 354 - L'abîme qui existe entre ces deux classes de phénomènes serait toujours intellectuellement infranchissable. Admettons que le sentiment amour, par exemple, corresponde à un mouvement en spirale dextre des molécules du cerveau, et le sentiment haine à un mouvement en spirale senestre. Nous saurions donc que, quand nous aimons, le mouvement se produit dans une direction, et que, quand nous haïssons, il se produit dans une autre; mais le pourquoi?
Page 354 - Si notre intelligence et nos sens étaient assez perfectionnés, assez vigoureux, assez illuminés, pour nous permettre de voir et de sentir les molé-cules mêmes du cerveau ; si nous pouvions suivre tous les mouvements, tous les groupements, toutes les décharges électriques, si elles existent, de ces molé-cules ; si nous connaissions parfaitement les états moléculaires qui correspondent à...
Page 8 - Turgot, on ne dépassait guère l'âge de 50 ans, et l'homme qui en a fait la célébrité, voyant approcher cette époque fatale, malgré toute l'apparence d'une bonne santé et d'une grande vigueur de tempérament, fit observer un jour qu'il était temps pour lui de mettre ordre à ses affaires, et d'achever un travail qu'il avait commencé, parce que l'âge de durée de la vie dans sa famille était près de finir.
Page 234 - Deux esclaves noirs, dans une même habitation située dans la Virginie se marient. La femme met au monde une fille entièrement blanche. En voyant la couleur de son enfant elle fut saisie de terreur, et, tout en déclarant qu'elle n'avait jamais eu de relations avec un blanc, elle s'efforça de cacher sa fille, en faisant éteindre la lumière pour que le père ne pût la voir. Celui-ci arriva bientôt, se plaignit' de cette obscurité inusitée et demanda à voir son enfant.
Page 361 - ... expression. Il cesse d'être aperçu par ce moi comme sien, et le fait de cette séparation, quoique négatif, se traduit par une sensation positive particulière, connue de quiconque a éprouvé un engourdissement complet de quelque partie, causé par le froid ou la compression des nerfs. Cette sensation n'est autre chose que l'expression de l'espèce de lacune ou de déchet que subit le sentiment universel de la vie corporelle; elle prouve que l'état vital de ce membre était réellement,...
Page 360 - ... c'est par lui que le corps apparaît sans cesse au moi comme sien, et que le sujet spirituel se sent et s'aperçoit exister en quelque sorte localement dans l'étendue limitée de l'organisme; moniteur perpétuel et indéfectible, il rend l'état du corps incessamment présent à...
Page 483 - Locke, pouvoir assurer que de cent hommes, il y en a plus de quatre-vingt-dix qui sont ce qu'ils sont, bons ou mauvais, utiles ou nuisibles à la société, par l'instruction qu'ils ont reçue.
Page 138 - Gatons toujours sévères. Toute la lignée des Guises fut audacieuse, téméraire, factieuse, pétrie du plus insolent orgueil et de la politesse la plus séduisante. Depuis François de Guise jusqu'à celui qui, seul et sans être attendu, alla se mettre à la tête du peuple de Naples, tous furent d'une figure, d'un courage et d'un tour d'esprit au-dessus du commun des hommes. J'ai vu les portraits en pied de François de Guise, du Balafré et de son fils ; leur...
Page 486 - Ribot croit ramener l'influence de l'éducation à ses justes limites en disant : « Elle n'est jamais absolue, et n'a d'action efficace que sur les natures moyennes...

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