Histoire de la Convention nationale, Volume 4Furne et cie., 1851 - France |
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Common terms and phrases
accusés amis appelait armées arrêté arriva assez aurait avaient avant Barère c'était cent citoyens comité de salut commença commune condamnés conduite conspiration Convention courage crime d'autres d'avoir d'être Danton déclaration décret demanda Desmoulins devait dire disait discours donner doute enfants ennemis établir eût faction faisait femmes force forme fût général gouvernement guerre hommes j'ai Jacobins jour juges justice l'armée l'Assemblée l'échafaud l'ordre laisser lettre liberté lois maintenant membres menace ment mesures mission montrer morale mort moyen n'avait n'était nationale nature nommé nouvelle parler parole passé patrie patriotes pendant pensée père personne peuple place porte pouvait pouvoir premier présenta président prêtres pris prison projet propos publique qu'un raison rapport représentants républicain république reste Révolution rien Robespierre s'était s'il Saint-Just salut public sang sauver semblait sentiments serait servir seul société sorte sûreté terreur tête tion traita tribunal révolutionnaire trouvait tyrans venait vérité vive voulait voyait
Popular passages
Page 321 - Le peuple français reconnaît l'existence de l'Être suprême et l'immortalité de l'âme ; il reconnaît que le culte digne de l'Être suprême est la pratique des devoirs de l'homme...
Page 43 - Mes vœux appelaient depuis longtemps le triomphe de la raison sur la superstition et le fanatisme. Ce jour est arrivé; je m'en réjouis comme d'un des plus grands bienfaits de la république française. Quoique j'aie déposé depuis un grand nombre d'années tout caractère ecclésiastique, et qu'à cet égard ma profession de foi soit ancienne et bien connue, qu'il me soit permis de...
Page 318 - Divinité n'existe pas, ô toi qui te passionnes pour cette aride doctrine, et qui ne te passionnas jamais pour la patrie? Quel avantage trouves-tu à persuader à l'homme qu'une force aveugle préside à ses destinées et frappe au hasard le crime et la vertu, que son âme n'est qu'un souffle léger qui s'éteint aux portes du tombeau?
Page 341 - ... peut naturellement obtenir l'assentiment de tout esprit juste et raisonnable. La règle des jugements est la conscience des jurés éclairés par l'amour de la patrie; leur but, le triomphe de la République et la ruine de ses ennemis, la procédure, les moyens simples que le bon sens indique pour parvenir à la connaissance de la vérité dans les formes que la loi détermine.
Page 44 - ... française. Quoique j'aie déposé depuis un grand nombre d'années tout caractère ecclésiastique, et qu'à cet égard ma profession de foi soit ancienne et bien connue, qu'il me soit permis de profiter de la nouvelle occasion qui se présente pour déclarer encore et cent fois s'il le faut, que je ne connais d'autre culte que celui de la liberté, [de l'égalité, d'autre religion que l'amour de l'humanité et de la patrie.
Page 272 - Il sera créé et organisé une instruction publique, commune à tous les citoyens, gratuite à l'égard des parties d'enseignement indispensables pour tous les hommes, et dont les établissements seront distribués graduellement, dans un rapport combiné avec la division du royaume.
Page 211 - Doivent être considérés comme suspects: 1° ceux qui, dans les assemblées du peuple, arrêtent son énergie par des discours astucieux, des cris turbulents et des menaces; 2° ceux qui, plus prudents, parlent mystérieusement des malheurs de la république, s'apitoient sur le sort du peuple, et sont toujours prêts à répandre de mauvaises nouvelles avec une douleur affectée; 3°...
Page 20 - Le but du gouvernement constitutionnel est de conserver la République; celui du gouvernement révolutionnaire est de la fonder. La révolution est la guerre de la liberté contre ses ennemis; la constitution est le régime de la liberté victorieuse et paisible.
Page 56 - Au reste, ceci ne s'applique point à tous les prêtres; je respecte les exceptions, mais je m'obstine à croire qu'elles sont rares. Non, ce n'est point le fanatisme qui doit être aujourd'hui le principal objet de nos inquiétudes. Cinq ans d'une Révolution qui a frappé sur les prêtres déposent de son impuissance. La Vendée même, son dernier asile, ne prouve point du tout son pouvoir.
Page 60 - Le peuple veut, et il a raison, que la terreur soit à l'ordre du jour; mais il veut que la terreur soit reportée à son vrai but, c'est-à-dire contre les aristocrates, contre les égoïstes, contre les conspirateurs, contre les traîtres amis de l'étranger. Le peuple ne veut pas que celui qui n'a pas reçu de la nature une grande force d'énergie, mais qui sert la patrie de tous ses moyens, quelque faibles...