Revue des cours et conférences

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Boivin., 1897 - Education
 

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 526 - IT had been hard for him that spake it to have put more truth and untruth together in few words, than in that speech, ' Whosoever is delighted in solitude is either a wild beast or a god.
Page 701 - L'homme ne sait à quel rang se mettre. Il est visiblement égaré, et tombé de son vrai lieu sans le pouvoir retrouver. Il le cherche partout avec inquiétude et sans succès dans des ténèbres impénétrables.
Page 208 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors Contre le Louvre et ses trésors, Contre le firmament et sa voûte céleste, Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune Bergère Pour qui sous le fils de Cythère Je servis engagé par mes premiers serments.
Page 203 - Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que des ans Gémissant et courbé marchait à pas pesants, Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée. Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur, II met bas son fagot, il songe à son malheur. Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Page 705 - Sachez donc que leur objet n'est pas de corrompre les mœurs : ce n'est pas leur dessein. Mais ils n'ont pas aussi pour unique but celui de les réformer : ce serait une mauvaise politique. Voici quelle est leur pensée. Ils ont assez bonne opinion d'eux-mêmes pour croire qu'il est utile et comme nécessaire au bien de la religion que leur crédit s'étende partout, et qu'ils gouvernent toutes les consciences.
Page 526 - But little do men perceive what solitude is, and how far it extendeth. For a crowd is not company, and faces are but a gallery of pictures, and talk but a tinkling cymbal, where there is no love.
Page 346 - ... assez réfutée , il n'y en a point qui éloigne plutôt les esprits faibles du droit chemin de la vertu , que d'imaginer que l'âme des bêtes soit de même nature que la nôtre , et que par conséquent nous n'avons rien à craindre ni à espérer après cette vie, non plus que les mouches et les fourmis ; au lieu que lorsqu'on sait combien elles diffèrent , on comprend beaucoup mieux les raisons qui prouvent que la nôtre est d'une nature entièrement indépendante du corps , et par conséquent...
Page 329 - L'imagination est riche, abondante et merveilleuse; l'existence pauvre, sèche et désenchantée. On habite, avec un cœur plein, un monde vide; et, sans avoir usé de rien, on est désabusé de tout.
Page 146 - Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi ; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 347 - Que la bête est une machine ; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts : Nul sentiment, point d'âme ; en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein. Ouvrez-la, lisez dans son sein : Mainte roue y tient lieu de tout l'esprit du monde; La première y meut la seconde ; Une troisième suit : elle sonne à la fin. Au dire de ces gens, la bête est toute telle.

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