valeur fournie, doit être déclarée irrégulière et réputée simple promesse, lorsqu'il l'a revêtue d'un endossement régulier où cette valeur est exprimée? Nég. 119. Lorsque le tireur d'une lettre de change protestée faute de paiement est assigné devant le tribunal de commerce de son domicile, peut-il, à son tour, appeler en garantie devant le même tribunal un tiers non signataire de la traite, par exemple le mandataire d'un porteur intermédiaire, à la négligence ou au dol duquel il impute le défaut de recouvrement de l'effet ? Aff.. - Lorsqu'il est jugé en fait que demande originaire contre le tireur de la traite est sérieuse, et que, par suite, celle en garantie formée devant le tribunal de commerce n'a pas eu pour objet de soustraire le garant à ses juges naturels, une pareille décision est-elle souveraine, et doit-elle échapper à la censure de la cour régulatrice ? Aff. 185. la LIBERATION, La remise volontaire du titre par le créancier à son débiteur fait-elle preuve de la libération de ce dernier, lorsqu'il résulte des circonstances de la cause que cette remise a eu lieu pour un autre objet? Nég. 215. LISTE. Voy. Jurés. LOYERS. Le privilégc du propriétaire pour ses loyers primet-il celui des frais de scellé et d'inventaire ? Aff. 513. M. MACHINE. Le constructeur chargé d'établir une machine sur un plan donné, et moyennant une somme déterminée par écrit, peut-il exiger le prix convenu, encore bien qu'il ait fait des changements au plau primitivement arrêté, changements qui n'ont point été fixés par une nouvelle couvention, s'il est constant en fait que l'ordonnateur les a connus et ne s'y est point opposé ? Aff. — Mais, dans ce cas, et par la raison qu'il n'y a point de convention écrite qui règle un prix nouveau pour ces changements, le constructeur ne peut-il exiger que la somme primitivement fixée ? Aff. -Lorsque le constructeur d'une machine pour laquelle il a été accordé un brevet d'invention n'est pas payé, et qu'il y a même entre lui et l'inventeur contestation sur le prix, les juges peuvent-ils, sans violer les lois relatives aux brevets d'invention, laisser au coustructeur l'option de conserver la machine, ou d'en recevoir le prix ? Aff. 19. MAGISTRAT. Le président d'un tribunal qui, dans un rapport adressé officiellement à l'autorité supérieure, révèle de prétendus "abus introduits dans l'administration de la justice de son ressort, et signale comme les auteurs de ces 1 abus des fonctionnaires placés sous sa surveillance, peut-il, si les faits révélés sont reconnus mensongers et dictés par un sentiment de haine personnelle, être poursuivi comme coupable du délit de diffamation ou de dénonciation ca- lomnieuse, surtout dans le cas où les faits, s'ils avaient été vrais, étaient de nature à appeler sur ces fonctionnaires la destitution, et même des peines graves? Aff. Au con- traire, le magistrat révélateur peut-il prétendre qu'ayant agi dans l'exercice de ses fonctions, son rapport, fût-il in- exact, erroné, et même mensonger, ne peut donner lieu, de la part de l'autorité, qu'à l'action disciplinaire, et de la part des personnes inculpées, qu'à une action civile en domma- ges et intérêts? Nég. L'action disciplinaire à laquelle sont soumis les magistats de l'ordre judiciaire est-elle in- vent encourir à raison des délits dont ils se rendraient coupables? Aff. Toutefois, si la cour royale refuse d'ap- pliquer la peine requise pour la vindicte publique, en con- sidération des peines disciplinaires déjà encourues par le magistrat cité devant elle, cette cour doit-elle au moins s'abstenir de statuer sur les dommages et intérêts de la par- tie civile, qui ne sont toujours que l'accessoire d'une con- MAIRE. L'autorisation du gouvernement est-elle nécessaire - - MAISON de commerce. Est-elle obligée de remplir les en- gagements qui ont été contractés en son nom par son com- mis voyageur, sans pouvoir s'y soustraire, sous le prétexte qu'elle est dans l'ignorance de ces engagements, et qu'il ne lui en a pas été donné connaissance par le demandeur? MARCHANDISES. Lorsqu'il est constant en fait que les marchan- elles étaient destinées, la perte de ces marchandises est-elle MILITAIRE. Le militaire en activité de service conserve-t-il son MILtraIne absent. Voy. Conserit. MINEUR. Sous l'empire de l'ordonnance de 1539, le mineur MINISTÈRE public. Voy. Inscription de faux. MISE en liberté. Le créancier qui a consenti à la mise en li- berté de son débiteur emprisonné à sa requête peut-il le faire N. OTAIRE. Le notaire qui a fait la vente des meubles d'une suc- ications. TULLITÉ (Moyen de). Voy. Offres réelles. - BLIGATION. L'arrêt qui déclare qu'un acte de constitution de la OFFICIER ministériel. Voy. Frais, Huissier, et Libération. ORDRE. Lorsqu'il s'agit de décider si un jugement qui statue sur effectué par l'acquéreur, nonobstant l'existence de nouvelles inscriptions survenues à la suite de la purge des hypothèques légales, opérée par lui postérieurement au jugement portant .distribution du prix? Nég. 52.-Le créancier qui a forme, surle procès verbal d'ordre, un contredit dont le résultat peut être profitable aux autres créanciers, a-t-il la faculté de s'en désister? Non rés. Un créaneier produisant est-il recevable à contredire l'état de collocation provisoire, un mois après la signification qui lui en a été faite, et tant que l'ordre n'est pas clos? Nég.-Est-il non recevable encore qu'il demande la distribution de sommes qui n'ont pas été comprises dans la collocation provisoire? Aff. 272. -- Le créancier d'une rente viagère dont le titre est inscrit est-il fondé à prétendre qu'il doit être colloqué à la date de son inscription pour tous les arrérages échus et non payés? Aff. 276. Voy. Hypothèque légale, Inscription, et Vente. PACAGE. Voy. Páturage. P. PAIR de France. Un pair de France condamné par corps au paiement d'une dette civile ou commerciale ne peut-il être arrêté qu'avec l'autorisation de la chambre? Aff. Cette autorisation est-elle nécessaire dans le cas même où l'élévation du débiteur à la pairie est postérieure au jugement de condamnation? Aff. 52. - PASSAGE. Voy. Action possessoire, et Commune. PATURAGE. Les tribunaux sont-ils compétents pour déterminer le nombre de bestiaux que les communes doivent envoyer au pâturage, nonobstant toute décision de l'administration fores tière qui aurait déjà réglé ce nombre? Aff. - L'art. 5, titre 19, de l'ordonnance de 1669, qui dispose que le uombre de bestiaux que les usagers peuvent envoyer pacager sera fixé par l'administration forestière, s'applique-t-il exclusivement aux forêts de l'état? Aff. —Lorsqu'une cour royale statue ŝur une question de propriété, c'est-à-dire sur le point de savoir si des communes ont ou non un droit de pacage, son arrêt est-il sujet à cassation, par le motif qu'il n'exclut pas formelment du pacage les chèvres et les moutons, alors que les parties n'ont pas pris de conclusions à cet égard dans l'instance? Nég. En conséquence, tonte contravention de la part des usagers qui, au mépris de l'art. 15, tit. 19, de l'ordonnance de 1669, auraient introduit soit dans les bois de l'état, soit dans les bois des particuliers, des chèvres et des moutons, peut-elle encore être recherchée et punie? Aff. 102. ← Voy. Amende. |