Histoire du comté de Dunois, de ses comtes et de sa capitale

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A. Lecesne, 1850 - Châteaudun (France) - 412 pages
 

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Popular passages

Page 232 - Jeanne, dit le connétable , on m'a dit que vous me vouliez combattre; je ne sais si vous êtes de par Dieu ou non; si vous êtes de par Dieu, je ne vous crains en rien , car Dieu sait bien mon vouloir ; si vous êtes de par le diable, je vous crains encore moins...
Page 206 - Pierre, c'est bien diabolique chose : je crois que tous les diables d'enfer, à qui il est, l'ont gardé et délivré de mes mains , car il y eut sur lui lancé et jeté plus de soixante coups que d'épées et de grands couteaux...
Page 357 - Le zèle du nouveau converti à la foi catholique le porta à faire imprimer les motifs de sou changement en forme de petits traités succincts sur les principaux points controversés, qu'il adressa à ses frères dont il s'était séparé, et qu'il exhortait à suivre son exemple ; le tout formait un petit in-12 dont j'ai vu autrefois un exemplaire. » Michel Jupin avait épousé Noémi Frain, qui, étant veuve, se remaria, le 15 décembre 1632, à Philippe Scalberge, pasteur des églises de Chartres...
Page 227 - trente ans après sa mort, le fameux comte de Dunois , dans un âge également éloigné d'une jeunesse inconsidérée et d'une vieillesse faible et crédule, affirmait encore avec serment que toutes les actions de cette fille, qu'il avait presque toujours accompagnée, portaient un caractère surnaturel , dont le souvenir se retracera sans cesse à sa mémoire.
Page 146 - Qui viers de rice estore viut entendre et oïr — Pour prendre bon exemple [et] proecce aquellir, — De connoistre raison d'amer et de haïr, — De ses amis garder et cièrement tenir, — Les laidures vengier et les bienfais merir,
Page 378 - Charles-Philippe d'Albert, duc de Luynes et de Chevreuse , pair de France , comte de Monfort et de Tours, né le 20 juillet i6g5.
Page 367 - ... légèrement sur la chose de ma vie qui m'a le plus touché? J'étois serviteur, que dis-je serviteur? j'étois ami très-particulier de M. de Longueville : je me garderai bien de faire ici son portrait, cela ne serviroit qu'à renouveler ma douleur. Enfin je le connoissois, comme tout le monde, pour le prince le mieux fait, le plus aimable et le plus magnifique; mais je savois de plus une partie de son secret. Nous attendions à tous momens des nouvelles de Pologne, et, selon les apparences,...
Page 206 - Fusinet, qui lui dit en l'abordant : «Vous « êtes un chétif, quand vous n'avez su occire un « homme duquel vous étiez au-dessus.
Page 174 - Saint-Pierre, et il veut qu'on y invite dix-huit messires chapelains qui devront y célébrer les offices pour le remède de son âme et de celles de ses prédécesseurs.
Page 380 - Beau, mirent le feu dans la maison de leur père, rue de l'Éguillerie, dite aussi de Jallans, paroisse de Saint-Valérien. Ces petits innocents imitaient les cérémonies de l'Église, et malheureusement ils poussèrent l'imitation jusqu'à se servir d'une lumière qui, dans un quartier rempli de maisons couvertes en chaume, fut bientôt l'instrument du désastre de la majeure partie de Châteaudun. On fut averti à temps pour s'opposer aux progrès des premières flammes; l'alarme se fit entendre...

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