Oeuvres complètes de Cabanis: Rapports du physique et du moral de l'homme

Front Cover
Bossange frères, 1824 - Medicine
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 467 - Mémoire sont ccllefc que nous avons recueillies paragraphe par paragraphe. La conclusion générale est que la devise de la cause première est celle-ci : Je suis ce qui est, ce qui a été, ce qui sera; et nul n'a connu ma nature : et que, pour pénétrer dans l'intelligence des causes secondes, le grand intérêt de l'homme est de se connaître lui-même.
Page 426 - Nous ne pouvons donc plus être embarrassés à déterminer le véritable sens de cette expression : influence du moral sur le physique; nous voyons clairement qu'elle désigne cette même influence du système cérébral, comme organe de la pensée et de la volonté , sur les autres organes dont son action sympathique est capable d'exciter, de suspendre et même de dénaturer toutes les fonctions. C'est cela ; ce ne peut être rien de plus.
Page 395 - Sile système de l'univers toutes les parties se rapportent les unes aux autres; tous les mouvements sont coordonnés; tous les phénomènes s'enchaînent, se balancent, ou se nécessitent mutuellement. Ce mécanisme si régulier, cet ordre, cet enchaînement, ces rapports ont dû frapper de bonne heure les esprits assez éclairés pour les saisir et les reconnaître. Rien n'était plus capable de fixer l'attention des observateurs, de frapper d'étonnement les imaginations vives et fortes, d'exciter...
Page 430 - Mais il est évident que cette dernière classe rentre dans celle des tempéraments primitifs ou naturels. En effet , la nature est pour nous l'état ou l'ordre présent des choses, quelques changements ou quelques altérations qu'elles aient pu d'ailleurs subir dans les temps antérieurs...
Page 295 - Sénat et mon confrère à l'Institut national (I), prouve, avec beaucoup de sagacité, que toute idée de corps extérieurs suppose des impressions de résistance , et que les impressions de résistance ne deviennent distinctes que par le sentiment du mouvement. Il prouve , de plus , que ce même sentiment du mouvement tient à celui de la volonté qui l'exécute ou qui s'efforce de l'exécuter; qu'il n'existe véritablement que par elle ; qu'en conséquence I impression ou la conscience du moi...
Page 249 - Enfin, il n'est point du tout prouvé que les espèces soient encore aujourd'hui telles qu'au moment de leur formation primitive. Beaucoup de faits attestent, au contraire, qu'un grand nombre des plus parfaites, c'est-à-dire de celles qui sont le plus voisines de l'homme par leur organisation, portent l'empreinte du climat qu'elles habitent, des aliments dont elles font usage, des habitudes auxquelles la domination de l'homme ou leurs rapports avec d'autres êtres vivants les assujettissent. Les...
Page 248 - ... d'un ordre supérieur , ne se forment plus maintenant sous nos yeux que par des moyens qui n'ont aucun rapport avec cette organisation directe de la matière inerte ; mais il ne s'ensuit point qu'ils ne puissent en effet être produits par d'autres voies , et qu'ils n'aient pu l'être originairement d'une manière analogue à celle qui, maintenant encore, amène au jour...
Page 145 - Car celles-ci ne sont à leur tour, comme on vient de le voir tout-à-1'heure, que l'ensemble des idées et des opinions, des volontés instinctives, ou raisonnées, et des actes qui résultent des unes et des autres, dans la vie de chaque individu. Personne ne peut ignorer que la nature animale est singulièrement disposée à l'imitation. Tous les êtres sensibles imitent les mouvemens sur lesquels leur observation a pu se fixer : ils s'imitent sur-tout euxmêmes; c'est-à-dire, qu'ils ont un penchant...

Bibliographic information