Collection des mémoires relatifs à la Revolution française, Volume 56

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1825
 

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Popular passages

Page 332 - Enfin , monsieur , j'ai trouvé le moyen que je désirais tant : je puis communiquer directement avec vous ; je puis vous parler de mon admiration , de ma reconnaissance, du désir ardent que j'ai de vous joindre, de partager vos périls et votre gloire ; je le remplirai , dût-il m'en coûter tout mon sang. Mais , en attendant ce moment heureux , le concert avec celui que ses exploits rendent le second fondateur de la monarchie et celui que sa naissance appelle à la gouverner sera de la plus grande...
Page 425 - Raie à jamais ce mot-là de nos entretiens. Quand tu voudras me quitter, échappe-toi habilement sans que je puisse t'en empêcher ; mais tant qu'il me restera une goutte de sang dans les veines, je n'y consentirai pas. Tu es ma femme, tu m'appartiens, et je t'aime. Je puis te faire mourir de douleur, mais je ne peux pas te laisser partir.
Page 451 - Et c'est dans ces sentiments que nous déclarons solennellement à la Convention nationale et à la France entière nous soumettre à la République française une et indivisible ; que nous reconnaissons ses lois, et que nous prenons l'engagement formel de n'y porter aucune atteinte.
Page 344 - Tant que le gouvernement oppressif a privé nos concitoyens de leurs droits les plus précieux , nous avons soutenu les nôtres avec constance et fermeté; nous avons puisé dans nos malheurs de nouvelles forces...
Page 226 - Vous m'avez, dites-vous, sauvé la vie; je la compterais pour peu, si je devois être plus longtemps témoin des crimes qui se commettent en votre nom et que vous ordonnez. » II est des maux inséparables d'une grande révolution ; mais quand la victoire et la justice ont sanctionné les droits du peuple, lorsque ce peuple peut exercer librement sa générosité, lorsqu'il accorde une amnistie, méritez d'en jouir et n'en doutez plus. Le crime d'un ou de plusieurs est-il celui d'une nation entière?...
Page 225 - Chouans. nous avez accusés dans la chaire de Moncontour d'être des assassins et des dévastateurs; vous ignoriez sans doute que vous nous deviez la vie. Oui , nous savions l'heure à...
Page 343 - Des attentats inouïs contre notre liberté , l'intolérance la plus cruelle, le despotisme , les injustices, les vexations les plus odieuses que nous avons éprouvées, nous ont mis les armes à la main. » Nous avons vu avec horreur notre malheureuse patrie livrée à des ambitieux qui , sous les apparences du patriotisme le plus pur, sous le masque séduisant de la popularité , aspiraient à une dictature perpétuelle.
Page 344 - Réunis sous une même tente avec les Représentants du peuple, nous avons senti plus fortement encore, s'il est possible, que nous étions Français, que le bien général de notre patrie devait seul nous animer.
Page 494 - La loi du 21 germinal ordonne le désarmement de ceux qui ont participé aux horreurs commises sous la tyrannie qui a précédé le 9 thermidor.
Page 172 - Afnheîm , ce 6 novembre 1794Mon cœur sait apprécier les sentimens qui vous animent , et je me réserve de vous bien prouver tout ce que vous m'inspirez , le jour heureux où je combattrai avec vous et vos intrépides compagnons...

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