La Revolution française: revue d'histoire contemporaine, Volume 50

Front Cover
Charavay frères, 1906 - France
 

Contents

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 417 - ... peuples ; et il est rare peut-être que l'unique ambition d'un souverain soit d'obtenir de ses sujets qu'ils s'entendent enfin pour accepter ses bienfaits. » Je vous ordonne , messieurs , de vous séparer tout de suite , et de vous rendre demain matin chacun dans les chambres affectées à votre ordre , pour y reprendre vos séances. J'ordonne en conséquence au grand-maître des cérémonies de faire préparer les salles...
Page 452 - La propriété est le droit qu'a chaque citoyen de jouir et de disposer de la portion de biens qui lui est garantie par la loi.
Page 417 - Vous venez, messieurs, d'entendre le résultat de mes dispositions et de mes vues. Elles sont conformes au vif désir que j'ai d'opérer le bien public ; et si, par une fatalité qui est loin de ma pensée, vous m'abandonniez dans une si belle entreprise, seul je ferai le bien de mes peuples ; seul je me considérerai comme leur véritable représentant...
Page 452 - Il ne peut préjudicier ni à la sûreté, ni à la liberté, ni -à l'existence, ni à la propriété de nos semblables. « Art. 10. Toute possession, tout trafic qui viole ce principe, est essentiellement illicite et immoral.
Page 320 - Le marquis d'Argenson rapporte dans ses Mémoires, qu-'un jour Law lui dit: « Jamais je n'aurais cru ce que j'ai vu quand j'étais contrôleur des finances. Sachez que ce royaume de France est gouverné par trente intendants. Vous n'avez ni parlements, ni états, ni gouverneurs; ce sont trente maîtres des requêtes commis aux provinces de qui dépendent le malheur ou le bonheur de ces provinces, leur abondance ou leur stérilité.
Page 311 - Avec de telles ressources, on devient presque le contemporain des hommes dont on fait l'histoire, et plus d'une fois, aux Archives, en suivant sur le papier jauni leurs vieilles écritures, j'étais tenté de leur parler tout haut.
Page 451 - Interrogez les augustes membres de la dynastie capétienne: ils vous diront que la plus sacrée de toutes les propriétés est, sans contredit, le droit héréditaire, dont ils ont joui de toute antiquité, d'opprimer, d'avilir et de s'assurer légalement et monarchiquement les 25 millions d'hommes qui habitaient le territoire de la France sous leur bon plaisir.
Page 328 - Ainsi, dans toute société, la religion est un organe à la fois précieux et naturel. D'une part, les hommes ont besoin d'elle pour penser l'infini et. pour bien vivre; si elle manquait tout d'un coup, il y aurait dans leur âme un grand vide douloureux et ils se feraient plus de mal les uns aux autres. D'autre part, on...
Page 417 - Réfléchissez, messieurs, qu'aucun de vos projets , aucune de vos dispositions ne peut avoir force de loi sans mon approbation spéciale. Ainsi , je suis le garant naturel de vos droits respectifs ; et tous les ordres de l'état peuvent se reposer sur mon équitable impartialité.
Page 551 - Je jure de veiller avec soin sur les fidèles de la paroisse qui m'est confiée, d'être fidèle à la Nation, à la Loi, au Roi, et de maintenir de tout mon pouvoir la Constitution décrétée par l'Assemblée Nationale et acceptée par le Roi...

Bibliographic information