Essais historiques sur les causes et les effets de la Révolution de France, Volume 5 |
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Common terms and phrases
10 août à-peu-près agens amis Anglais armées arrêter assassins avaient Barrère bientôt Brissot Buzot c'était Calvados cause Châlier chefs chose citoyens club collègues comité de salut commissaires conventionnels commission commission des douze commune Conciergerie condamné conseil conspirateurs convention nationale Couthon crime Danton déclara décret déja demande dénoncé départemens députés détenus devait Dubois-Crancé Dumourier ennemis envoyés eût exécuté exterminer fesait firent Fréron général Girondins Gosnay guerre guichetiers habitans hommes insurgés j'ai Jacobins jour jugement jurés justice l'accusateur l'assemblée l'échafaud laient liberté Louis XVI Luxembourg Lyon madame Roland malheureux Marat membres ment mesures mort municipalité n'était naire nation nommé par-tout passé patrie patriotes personnes Pétion peuple populace pouvait président prêtres prison prisonniers proscription raison rendre représentans républicains république révo révolution Robert Lindet Robespierre s'était sais salut public sections sentimens sera seul sort supplice suspects système tête Thuriot tion tionnaires Toulon tribunal révolutionnaire tyran vention Vergniaux voulait Wimphen
Popular passages
Page 389 - Dès ce moment jusqu'à celui où les ennemis auront été chassés du territoire de la République, tous les Français sont en réquisition permanente pour le service des armées.
Page 396 - La ville de Lyon sera détruite. Tout ce qui fut habité par les riches sera démoli; il ne restera que la maison du pauvre, les habitations des patriotes égorgés ou proscrits, les édifices spécialement employés à l'industrie et les monuments consacrés à l'humanité et à l'instruction publique. — 4. Le nom de Lyon sera effacé du tableau des villes de la République. La réunion des maisons conservées portera désormais le nom de Ville- Affranchie.
Page 106 - Marat a toujours été l'ami du peuple, et le peuple sera toujours pour Marat. On a voulu faire tomber ma tête à Lyon pour avoir pris sa défense. Eh bien ! s'il faut que la tête de Marat tombe, la tête du sapeur tombera avant la sienne.
Page 459 - Nature! reçois l'expression de l'attachement éternel des Français pour tes lois , et que ces eaux fécondes qui jaillissent de tes mamelles , que cette boisson pure qui abreuva les premiers humains , consacrent dans cette coupe de la fraternité et de l'égalité les sermens que te fait la France en ce jour, le plus beau qu'ait éclairé le soleil depuis qu'il a été suspendu dans l'immensité de l'espace...
Page 8 - Nous venons, at-il dit, vous rendre compte de la mission dont nous étions chargés. Nous nous sommes transportés au Temple ; là , nous avons annoncé au tyran que l'heure du supplice était arrivée. > Il a demandé d'être quelques minutes avec son confesseur. Il a voulu nous charger d'un paquet pour vous remettre ; nous lui avons observé que nous n'étions chargés que de le conduire à l'échafaud. Il a répondu , c'est juste. Il a remis ce paquet à un de nos collègues.
Page 404 - Le sol qui fut rougi du sang des patriotes sera bouleversé ; tout ce que le vice et le crime avaient élevé sera anéanti, et sur les débris de cette ville superbe et rebelle, qui fut assez corrompue pour demander un maître, le voyageur verra avec satisfaction quelques monuments simples élevés à la mémoire des martyrs de la liberté, et des chaumières éparses que les amis de l'égalité s'empresseront de venir habiter pour y vivre heureux des bienfaits de la nature.
Page 275 - Ceux qui plaignent les fermiers et marchands avides contre lesquels la loi est obligée de prendre des mesures ; 5° Ceux qui, ayant toujours les mots de liberté, république et patrie sur les lèvres, fréquentent les cidevant nobles, les prêtres...
Page 275 - Doivent être considérés comme suspects: 1° ceux qui, dans les assemblées du peuple, arrêtent son énergie par des discours astucieux, des cris turbulents et des menaces; 2° ceux qui, plus prudents, parlent mystérieusement des malheurs de la république, s'apitoient sur le sort du peuple, et sont toujours prêts à répandre de mauvaises nouvelles avec une douleur affectée; 3°...
Page 99 - ... l'inviolabilité liberticide; sortez de ce sommeil qui tue la liberté : levez-vous , livrez aux tribunaux les hommes que l'opinion publique accuse ; déclarez la guerre à tous les modérés , les Feuillans, à tous ces agens de la ci-devant cour des Tuileries.
Page 242 - Je ne puis pas , comme plusieurs de nos collègues , vous livrer les papiers ou titres de mon ancien état , depuis long-temps ils n'existent plus. Je n'ai point de démission à vous donner , parce que je n'ai aucun emploi ecclésiastique ; mais il me reste une offrande à faire à la patrie, celle de dix mille livres de rentes viagères que la loi m'avait conservées pour indemnité d'anciens bénéfices.