Dossiers du procès de Charlotte de Corday devant le Tribunal révolutionnaire: Extraits des Archives impérialesPoulet-Malassis, 1861 - 108 pages |
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16 juillet adresse âgé Aiglemont amie assassiné Marat audiencier avoit avons Caen Calvados Chabot Charlotte Corday Charlotte de Corday ci-devant citoyen Marat citoyenne Evrard Comité de Sûreté commis-greffier Conciergerie connaître l'accusée Convention Nationale couteau D'AIGLEMONT déclaré ne connaître demandé demeurant Député dossier Doulcet de Pontécoulant Duperret écrit étoit EUGÉNIE Extraordinaire et Révolutionnaire Fauchet femme fille Corday Fouquier-Tinville François CHABOT greffier habitans de Caen huit heures interrogatoire jour de l'assassinat jugement Jurés l'Abbaye l'Accusateur Public l'an deuxième l'assassinat de Marat l'instant ladite Corday ledit Accusateur Public lettre à Barbaroux Lettre de Charlotte madame de Forbin madame Roland mademoiselle de Corday Marie Corday Marie-Anne-Charlotte Corday matin mil sept cent Montané n'être son parent Notification OCTAVIUS Perret personne Petion pièce présent mois Président du Tribunal prison prisons de l'Abbaye procès-verbal répondu République ROUSSILLON rue des Cordeliers rue des Vieux-Augustins SCENE seize juillet sept cent quatre-vingt-treize signé Simonne Evrard soir Tribunal Révolutionnaire Vaultier
Popular passages
Page 62 - Qu'à l'univers surpris cette grande action Soit un objet d'horreur ou d'admiration; Mon esprit, peu jaloux de vivre en la mémoire, Ne considère point le reproche ou la gloire : Toujours indépendant, et toujours citoyen, Mon devoir me suffit, tout le reste n'est rien.
Page 81 - Cassation, et en vertu des pouvoirs délégués au Tribunal par la loi du 5 avril de la même année...
Page xv - Dans cette pensée, elle écrivit au comité de sûreté générale : « Puisque j'ai encore quelques instants à vivre, pourrais-je espérer, citoyens, que vous me permettrez de me faire peindre? Je voudrais laisser ce souvenir de moi à mes amis.
Page 62 - Mes parents et amis ne doivent point être inquiétés, personne ne savait mes projets. Je joins mon extrait de baptême à cette adresse, pour montrer ce que peut la plus faible main conduite par un entier dévouement. Si je ne réussis pas dans mon entreprise, Français! je vous ai montré le chemin , vous connaissez vos ennemis ; levez-vous ! marchez ! frappez...
Page 82 - Vous jurez et promettez de parler sans haine et sans crainte, de dire la vérité, toute la vérité, et rien que la vérité.
Page xxx - , commencé le 8 de ce mois, pour réparer ce qui fut perdu. Je ferme également les trois premiers cahiers de mes Mémoires commencés le 9, et je suis fort étonnée d'avoir écrit environ trois cents pages en vingt-deux jours, dans mes instants de liberté d'esprit, lorsque je consacrais encore tant de...
Page 64 - ... d'ailleurs comme on chérit l'image des Bons Citoyens, la curiosité fait quelquefois rechercher ceux des grands criminels, ce qui sert à perpétuer l'horreur de leurs crimes...
Page xv - J'avais une Adresse sur moi lors de mon arrestation aux amis de la paix, je ne puis vous l'envoyer; j'en demanderai la publication, je crois bien en vain. J'avais eu une idée hier au soir de faire hommage de mon portrait au département du Calvados; mais le Comité de salut public, à qui je l'avais demandé, ne m'a point répondu, et maintenant il est trop tard.
Page xix - ... la Marseille du Nord , Porte toujours sur ta bannière : Le règne des lois ou la mort ! Dans ton enceinte hospitalière Tu reçus nos représentants. Ah ! qu'aux Français reconnaissants Ta gloire à jamais sera chère ! Aux armes, Citoyens; terrassez les brigands ! La loi, c'est le seul cri (bis;, c'est le vœu des Normands. elle va mettre le temps à profit : elle demande pour le lendemain un peintre en miniature. Elle prévoit qu'elle aura encore à subir pendant plusieurs nuits la présence...
Page 95 - J'espère que vous ne serez point tourmenté ; en tous cas je crois que vous auriez des défenseurs à Caen. J'ai pris pour défenseur Gustave Doulcet : un tel attentat ne permet nulle défense ; c'est pour la forme. Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort; la cause en est belle. J'embrasse ma sœur que j'aime de tout mon cœur ainsi que tous mes parents; n'oubliez pas ce vers de Corneille : Le crime fait la honte et non pas l'échafaud.