Pisciceptologie, ou, L'art de la pêche à la ligne: discours sur les poissons : la manière de les prendre et de les accommoder : la pêche aux filets et autres instruments : suivi d'un traité des étangs, viviers, fosses, réservoirs, et les moyens d'en tirer avantage : avec un grand nombre de figures en taille-douce ou descriptions des piéges propres à ces différentes pêches

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De l'Imprimerie de Cussac, Libraire, 1816 - Fishing - 388 pages
 

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Popular passages

Page 202 - Pour se servir de cet instrument , deux hommes prennent la faux chacun par un bout , la marée moulante ou baissante : ils présentent l'ouverture du filet au courant. Lorsqu'ils sentent qu'un poisson a donné dans le filet , ils en élèvent l'embouchure pour faire tomber le poisson dans la manche, et sur-le-champ ils le replongent pour attendre un autre poisson. Les mouvemens que les pêcheurs se donnent pour faire entrer le filet dans l'eau et l'en retirer, ont paru approcher de ceux des faucheurs,...
Page 83 - On prend une perche d'un bois léger , qui ait environ neuf pieds de longueur; on attache au bout de cette perche un collet de crin de cheval en six doubles, et on l'ouvre le long de la perche, et non en travers. Si le temps est serein et que l'eau...
Page 289 - Les coclions surtout sont fort à craindre, parce qu'ils mangent le frai avec avidité. Il est très-essentiel qu'il n'y ait dans l'étang ni brochets, ni perches , ni autre poisson vorace. La première et la seconde année, ce petit poisson n'étant grand que comme une feuille de saule , on le nomme feuille en plusieurs endroits. Quelquefois au bout de deux étés il a quatre pouces de longueur, lorsque le fonds est très-bon; mais c'est encore de la feuille, et il prend* le non d...
Page 336 - ... on en perce les poissons qu'on aperçoit au fond de l'eau , ou on les enfonce dans la vase aux endroits où l'on juge qu'il ya des paissons.
Page 281 - Quoiqu'il soit difficile à transporter , on peut en mettre dans de grands étangs qui sont à portée des grandes villes, où l'on est assuré d'en trouver un débit avantageux. Ce poisson se plaît dans les eaux vives : on prétend qu'en relevant une arête qu'il a sur le dos , il ne craint point le brochet; mais certainement le brochet parvient à le saisir par...
Page 280 - ... les étangs. Sa principale utilité est de nourrir les poissons voraces, le brochet, la perche et la truite. La tanche se plaît partout, particulièrement dans les étangs limoneux. Ce poisson peuple beaucoup , et se transporte aisément en vie. D'ailleurs les grosses tanches sont estimées quand elles ne sentent point la vase: mais on prétend assez généralement qu'il faut plus de terrain pour nourrir cent tanches que pour engraisser cinq cents carpes. Outre cela , comme elles se...
Page 170 - ... renversant le filet en entier, il jette cette partie sur son épaule gauche, se formant avec elle comme un manteau à l'espagnole ; après quoi, il empoigne de sa main droite environ un autre tiers : le reste du filet pend devant lui. Ayant ainsi tout disposé, et étant au bord de l'eau , il tourne son corps vers la gauche pour prendre un élan, et le rappelant avec vivacité vers la droite, il jette le plus fortement qu'il peut tout le filet à l'eau, de façon qu'en se déployant il forme...
Page 287 - Mais comme on ne trouve souvent dans les grands étangs que peu d'alvin, sur-tout si dans celui qu'on pêche il y avait du brochet et de la perche, le propriétaire de plusieurs étangs doit faire en sorte d'avoir de quoi alviner ceux qu'il doit empoissonner : sans cela il se trouvera souvent dans le cas de n'en pas trouver à propos, ou d'être obligé d'en acheter fort cher. C'est pourquoi il faut qu'il ait de petits étangs, qu'on nomme carpnres ou alvinières , qui soient uniquement destinés...
Page 290 - V alevin de sept pouces , on fera bien d'y mettre du brocheton , pour empêcher que la carpe ne peuple trop et ne force dans cet étang. Empoissonnement des Chinois. La Chine offre une prodigieuse abondance de poisson : les rivières , les lacs , les étangs , les canaux même y sont remplis de poisson qui fourmille jusque dans les fossés qu'on creuse dans les champs pour conserver l'eau qui sert à la production du riz : ces fossés sont remplis de frai ou d'œufs de poissons, dont les propriétaires...
Page 167 - NO , fg-^t de cent eu cent toises, qui traverse la rivière ; et c'est ordinairement aux approches de ce filet qu'on prend beaucoup de poissons. Lorsque les bords des rivières ne sont point praticables , on se sert d'un petit bateau, à l'un des bords duquel on attache une partie de la corde plombée , qui occupe la longueur du bateau. Un pêcheur étant à l'avant , l'autre à l'arrière , ils conduisent avec des agrafles le ba-teau , en le faisant aller toujours de travers au courant.

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