Histoire de la Révolution de France, pendant les dernières années du règne de Louis XVI, Volume 6

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Chez Giguet, an 9-11, 1802 - France - 14 pages

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Page 151 - non pas le fer et la flamme, mais la liberté ! » C'est à eux de calculer quelles peuvent être les » suites du réveil des nations. Depuis deux ans » que les Français patriotes sont persécutés près » des frontières, et que les rebelles y trouvent » des secours, quel ambassadeur a parlé comme
Page 149 - N'applaudissez pas, n'applaudissez » pas, respectez mon enthousiasme, c'est celui » de la liberté. Disons donc à l'Europe, que tous » les combats que se livrent les peuples par » ordre des despotes, ressemblent aux coups que » deux amis excités par un instigateur perfide , » se portent dans l'obscurité ; si la clarté du jour .
Page 64 - prince français, est requis de » rentrer dans le royaume sous le délai de deux » mois, à compter du jour où la proclamation » du corps législatif aura été publiée dans la » ville de Paris, lieu actuel de ses séances. » Dans le cas où Louis-Stanislas-Xavier, prince
Page 34 - a fait le premier monarque du monde ; votre » amour pour elle placera votre majesté au rang » des rois les plus chéris, et le bonheur de la » nation vous rendra plus heureux. Forts de notre » réunion mutuelle, nous en sentirons bientôt » l'influence salutaire. Epurer la législation, » ranimer le crédit public , achever de
Page 376 - extraordinaires pourroient exiger dans le cours de l'année. La guerre ne peut être décidée que par un décret du corps législatif, rendu sur la proposition formelle et
Page 384 - de remplir. Croyez-moi, mon frère , repoussez les doutes qu'on voudroit vous donner sur ma liberté. Je vais prouver , par un acte bien solemnel , et dans une circonstance qui vous intéresse , que je puis 'agir librement. Prouvez-moi que vous êtes mon frère et Francais-, en cédant à mes instances. Votre véritable
Page 346 - L'assemblée nationale vient de me présenter l'acte constitutionnel qu'elle a décrété, et je me suis déterminé à l'accepter, parce que je dois le regarder comme le résultat des vœux de la grande majorité de la nation. Je m'empresse de faire part de cet événement à votre majesté , connoissant l'intérêt qu'elle prend à la prospérité de la monarchie
Page 343 - ses desseins ; cependant, c'est à cette même époque que les émigrations ont semblé s,e multiplier. Une foule de citoyens abandonnent leur pays et leur roi , et vont porter chez les nations voisines des richesses que. sollicitent les besoins de le.urs concitoyens. Ainsi, lorsque le roi cherche à rappeler la paix et le
Page 384 - pour tous les Français trompés , qui croient me servir en tenant la France entière dans une inquiétude et une agitation qui font le tourment de ma vie. La révolution est finie , la constitution est achevée, la France la veut , je la maintiendrai : c'est de son affermissement que dépend
Page 384 - II novembre 1791. Je vous ai écrit, mon frère ,-le 16 octobre dernier , et vous avez dû ne pas douter de mes véritables sentimens. Je suis étonné que ma lettre n'ait pas produit l'effet que je devois en attendre. Pour vous rappeler à vos devoirs , j'ai employé tous les motifs

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