De l'illégitimité du recours à la chloroformisation à propos des simulations morbides: Étude de critique médico-légale, précédée d'une lettre du professeur Villemin ...

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A. Manceaux, 1887 - 17 pages
 

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 11 - L'outrage commis publiquement envers les ambassadeurs et ministres plénipotentiaires, envoyés, chargés d'affaires ou autres agents diplomatiques accrédités près du gouvernement de la République, sera puni d'un emprisonnement de huit jours à un an et d'une amende de 50 francs à 2,000 francs, ou de l'une de ces deux peines seulement (2).
Page 11 - Celui qui aura occasionné à autrui une maladie ou incapacité de travail personnel, en lui administrant volontairement, de quelque manière que ce soit, des substances qui, sans être de nature à donner la mort, sont nuisibles à la santé, sera puni d'un emprisonnement d'un mois à cinq ans et d'une amende de...
Page 10 - Conseil de santé des armées, dans son instruction du 2 avril 1862, sur les maladies ou infirmités qui rendent impropre au service militaire, autorise à recourir à l'emploi des anesthésiques avec une extrême réserve, dans les hôpitaux militaires, sur des sujets incorporés et lorsqu'il s'agit d'affections susceptibles d'entraîner la réforme.
Page 8 - On a proposé l'emploi de divers agents, tels que les anesthesiques, pour déjouer la ruse et reconnaître la simulation de certaines affections. Mais tout en reconnaissant l'importance de cet élément de diagnostic, des motifs de haute convenance et les dangers qui y sont inhérents ne peuvent en autoriser l'usage devant les conseils de révision. On doit ne se servir que des procédés qui sont exempts de dangers, tels que l'exploration à l'aide d'instruments spéciaux : l'ophthalmoscope, l'échelle...
Page 10 - ... dans le cas où on n'aurait pas seulement pour but la découverte de la fraude, mais encore l'intérêt du malade. Le Conseil de santé des armées, dans son instruction du 2 avril 1862...
Page 6 - De faux témoignages en matière civile ou criminelle, des faux en écriture privée ou publique, peuvent être provoqués par des suggestions hypnotiques. IX. La justice n'a pas le droit de faire hypnotiser un prévenu pour obtenir de lui, par ce moyen, des aveux ou des dénonciations auxquelles il se refuse dans son état normal, c'est-à-dire quand il jouit de son libre arbitre.

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