Chefs-d'œuvre dramatiques, Volume 2

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Massonet yonet, libr., 1828
 

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Page 154 - Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance ; Et le mien , quand ton bras vient de m'assassiner , M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Page 180 - Et de porter le nom de son amant ! Votre maison , vos gens , votre livrée , Tout vous retrace une image adorée ; Et vos enfans , ces gages précieux , Nés de l'amour , en sont de nouveaux nœuds. Un tel hymen , une union si chère , Si l'on en voit , c'est le ciel sur la terre.
Page 304 - J'apporte un joug plus noble aux nations entières. J'abolis les faux dieux; et mon culte épuré, De ma grandeur naissante est le premier degré. Ne me reproche point de tromper ma patrie ; Je détruis sa faiblesse et son...
Page 79 - Être fidèle à quelques pratiques inutiles , et infidèle aux vrais devoirs de l'homme; faire certaines prières, et garder ses vices; jeûner, mais haïr; cabaler, persécuter, voilà sa religion. Celle du chrétien véritable est de regarder tous les hommes comme ses frères , de leur faire du bien et de leur pardonner le mal.
Page 275 - PÈRE, votre Sainteté voudra bien pardonner la liberté que prend un des plus humbles, mais l'un des plus grands admirateurs de la vertu, de consacrer au chef de la véritable religion un écrit contre le fondateur d'une religion fausse et barbare. A qui pourrais-je plus convenablement adresser la satire de la cruauté et des erreurs d'un faux prophète, qu'au vicaire et à l'imitateur d'un Dieu de paix et de vérité ? Que votre Sainteté daigne permettre que je mette à ses pieds et le livre et...
Page 303 - Je suis ambitieux; tout homme l'est sans doute; Mais jamais roi, pontife, ou chef, ou citoyen, Ne conçut un projet aussi grand que le mien. Chaque peuple à son tour a brillé sur la terre, Par les lois, par les arts, et surtout par la guerre : Le temps de l'Arabie est à la fin venu.
Page 154 - J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste, et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé...
Page 22 - Que leur joug est pesant , qu'on aime la patrie , Que le sang des Capets est toujours adoré. Tôt ou tard il faudra que de ce tronc sacré Les rameaux divisés et courbés par l'orage, Plus unis et plus beaux , soient notre unique ombrage.
Page 303 - Ne conçut un projet aussi grand que le mien. Chaque peuple à son tour a brillé sur la terre, Par les lois, par les arts, et surtout par la guerre ; Le temps de l'Arabie est à la fin venu. Ce peuple généreux, trop longtemps inconnu, Laissait dans ses déserts ensevelir sa gloire ; Voici les jours nouveaux marqués pour la victoire.
Page 265 - Votre majesté sait quel esprit m'animait en composant cet ouvrage. L'amour du genre humain et l'horreur du fanatisme, deux vertus qui sont faites pour être toujours auprès de votre trône, ont conduit ma plume. J'ai toujours pensé que la tragédie ne doit pas être un simple spectacle qui touche le cœur sans le corriger. Qu'importent au genre humain les passions et les malheurs d'un héros de l'antiquité, s'ils ne servent pas à nous instruire?

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