Odes nouvelles et autres poësies, précédées d'un discours sur l'ode, & suivies de quelques morceaux de prose

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Sebastien Jorry, Delalain, 1766 - French poetry - 312 pages
 

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Popular passages

Page 168 - Auffi-tôt qu'armé par la rage, Et traînant la mort fur fes pas, Mars aux tranfports de leur courage Vient joindre fes feux dévorans ', On fe mêle, on fe précipite , Chacun fuit l'ardeur qui l'excite, Le défordre eft dans tous les rangs, .Vengeur de la vertu flétrie, Toi qui domptas la...
Page 115 - L'orgueilleufe opulence outrage la nature, Et de l'humanité rompt les auguftes nœuds. Ciel ! lance tes carreaux & frappe le barbare • De qui la main avare , N'a jamais efluyé les pleurs...
Page 42 - Ton talent qui commande en Maître Par des fons peint tout à mes fens. Tantôt l'enfer s'ouvre , & des ombres J'entends gémir les antres fombres , La douleur s'agite & rugit...
Page 216 - Quoiqu'elles ne manquent pas de beautés , il y règne un foods de mifanthropte qui les dépare. Rouffeau parle trop fouvent de fes ennemis & de fes malheurs ; il y étale des principes qui portent moins fur la vérité , que fur les différentes paffions qui 1 animoient.
Page 51 - De fon cruel tyran , du luxe qui l'outrage , Repouflez les affronts. Faites aimer par-tout fa puiflance affermie , Et que le célibat foit comme une infamie Empreinte fur nos fronts.
Page viii - Semblables à ces vœux dans l'orage formés, Qu'efface un prompt oubli quand les flots sont calmés. Et vous, qu'avec tant d'art cette feinte...
Page 38 - Ton pouvoir fécond donne l'être Aux objets à ta voix éclos; Des tombeaux tu perces l'abyme; La cendre éteinte se ranime ; Les obstacles te sont des jeux.
Page 56 - Quand nous la deftinons aux fleurs qui la couronnent, Quand tous les jeux qui l'environnent , De fon fécond génie arrêtent les élans. Ce neft point dans les champs, embellis pat l'aurore , Que fe...
Page 221 - J'imitai ce Héros du Tafle , qui étendu fur la pouffière , menaçoit encore des yeux le rival qui l'avoit terrafle. On vous croira des forces, fi vous montrez du courage. Sçavoir en impofer aux hommes, c'eft avoir trouvé le fecret de les gouverner. Je confeillerois à un jeune homme qui court après les honneurs littéraires , de s'attacher d'abord des amis qui le faflent valoir ; qu'il ne les cherche point parmi les gens de fa...
Page 230 - Piéce de Théatre. Il ya néanmoins quelque différence. Les premiers n'influent jamais fur le fort des armées, & les derniers font fouvent maîtres de celui d'un Auteur. Ceux qui peuvent faire tort à votre ouvrage fe divifent en plufieurs efpèces. Je ne vous dirai rien de vos Confrères déjà accablés par les huées du parterre : vous ne doutez pas •> je...

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