Page images
PDF
EPUB
[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

"

«L'établissement de ce système et la consolidation du pouvoir de ce grand corps politique appartiennent à une autorité suprême qui puisse diriger la politique de nos gouvernemens, dont linfinence conserve l'uniformité des principes, et dont le nom seul calme nos tempêtes. Une autorité aussi recommandable ne peut exister que dans une assemblée de plénipotentiaires nommés par chacnue de nos républiques, et réunis sous les auspices des victoires remportées par nos armes contre la puissance de l'Espagne.

Profondément pénétré de ces idées, S. Exc. le libérateur, en sa qualité de président de la république de Colombie, a invité en 1822 les gouvernemens du Mexique, du Pérou et du Chili, à former une confédération et à se réunir sur l'isthime de Panama ou dans quelqu'autre endroit convenable, afin de composer une assemblée de plénipotentiaires de chaque état, qui put servir de conseil dans les grands troubles, de point de ralliement dans les dangers communs, d'interprète fidèle des traités publics, s'il s'élevait des difficultés, et enfin d'arbitre de nos différends; le gouvernement du Pérou a conclu, le 6 juin de c.tte année, avec les plénipotentiaires de la Colombie, un traité d'alliance et de conféderation en vertu duquel les deux parties devaient interposer leurs bons offices auprès des gouvernemens de l'Amérique qui appartenaient jadis à l'Espagne, afin de les faire tous entrer dans un traité

nérale des confédérés. Le 3 octobre 1823, relatif à la réunion d'une assemblée gél'envoyé extraordinaire de la Colombie auprès du gouvernement mexicain, a conclu avec cette république un traité semblable, et il y a lieu d'espérer que les autres gouvernemens se trouveront de même engagés à ne consulter que leurs véritables intérêts.

"

En retardant l'assemblée générale des plénipotentiaires des républiques qui sont de fait déjà confédérés, jusqu'à ce que l'on eût l'adhésion des autres, on nous priverait des avantages que cette assemblée nous procurerait dès le moment de son installation. Ces avantages sont considérables, quand on pense au tableau que présente le monde politique, et surtout le continent d'Europe.

«La réunion des plénipotentiaires du Mexique, de la Colombie et du Pérou, serait indéfiniment retardée, jusqu'à ce que l'on connût le résultat d'une nouvelle convention spéciale au sujet du temps et du lieu de réunion, si une des parties contractantes ue la favorisait pas. La considération des difficultés et des délais qui pourraient résulter des distances qui nous séparent, réunies à d'autres motifs graves qui touchent nos intérêts communs, m'engagent à faire cette démarche, dans le dessein de hâter la réunion immédiate de nos plénipotentiaires, tandis que les autres gouvernemens s'occupent des préliminaires qui ont déja été arrêtés entre nous au sujet de la nomination des représentans.

[ocr errors]

Quaut à l'époque de l'installation de l'assemblée, je pense que rien n'empêchera sa réunion dans six mois à compter de ce jour, et je me flatte même que le désir ardent qui anime tous les Américains d'illustrer le monde découvert par Christophe Colomb, diminuera les obstacles et les délais que doivent occasioner les arrangemens ministériels et la distance qui sépare la capitale de chaque état du centre d'union.

«Il me semble que si le monde avait à choisir une capitale, l'isthme de Panama pourrait prétendre à cette auguste destinée; placé au centre du globe, il voit d'un côté l'Asie et de l'autre l'Afrique et l'Europe. Il a été offert par le gouvernement colombien ; situé à égale distance des deux extremités, il peut, sous ce rapport, servir de place provisoire pour la première assemblée des confédérés.

<< Reconnaissant la justesse de ces considérations, j'éprouve le plus vif désir

<< 1° Renouveler le grand traité d'union, d'alliance et de confédération perpétuele contre l'Espagne on toute autre puissaner qui aurait le projet de nous conquerir.

d'envoyer les députés de cette république a Panama, aussitôt que j'aurai l'honneur de recevoir une réponse à cette circulaire. Rien ne pourrait certainement mieux remplir les désirs de mon cœur que l'assentiment des gouvernemens confédérés à la réalisation de ce grand acte de l'Amérique.

«S. V. Exc. ne juge pas à propos d'y accéder, je prévois un grand délai, un tort considérable, surtout à une époque où les progrès du monde ne peuvent être accélérés dans leur marche politique qu'à notre désavantage.

[ocr errors]

« Dans les premières conférences entre les plénipotentiaires, la résidence de l'assemblée et ses pouvoirs pourront être fixés d'une manière solennelle par la majorité; après quoi tout pourra être arrangé à notre satisfaction.

<«<Le jour de la réunion de nos plénipotentiaires sera une époque immortelle dans l'histoire diplomatique de l'Amérique. Quand, dans un siècle, la postérité cherchera l'origine de nos institutions politiques, et se rappellera les traités qui ont consolidé nos gouvernemens, les délibérations de l'isthume seront regardées avec vénération. On y cherchera les projets de nos premières alliances, et on y trouvera la marche de nos relations avec l'Union. Que deviendra l'isthme de Corinthe, comparé à celui de Panama? Dieu protège V. Exc.

[ocr errors]

«HIPOLITO UNANUE, JOSE-MARIA DE PANDO, TOMAS DE HERES.» Note du ministre de la Colombie au chargé d'affaires colombien à Buenos-Ayres.

"

Du 6 mars 1825.

Monsieur, j'ai l'honneur de vous annoncer que le 4 février dernier le gouvernement a reçu la circulaire de S. Exc. le libérateur, chargé du commandement dictatorial du Pérou, et qui invite cette république, notre, alliée, à faire partie de la grande assemblée générale des états américains à l'isthme de Panama, invitation à laquelle le Pérou a consenti par une convention spéciale. S. Exc. le viceprésident, également frappé de l'importance de cet objet, vous soumet les articles suivans pour faciliter son exécution. (Voyez plus haut la note du viceprésident au libérateur.)

« Les affaires qui occuperont l'assemblée des états américains seront sans doute nombreuses et de différente nature, il faudra :

2o Les plénipotentiaires devront far au nom de leurs commettans, un min feste sur la justice de leur cause, en erpliquant les vues de l'Espagne et mar système politique envers les autres pas sauces de la chrétienté.

[ocr errors]

3° Il faudra prendre une résoluti au sujet des îles de Porto-Ricco et is Cuba, s'entendre sur la nécessité de rennir toutes les forces pour les délivrer a joug espagnol, et, en cas d'adoption d cette résolution, fixer le contingest des troupes que devra fournir chaque en pour son exécution; décider est s ces îles seront incorporées à un des es confédérés, ou si elles seront libres de choisir un gouvernement.

«4° Il faudra faire ou renouveler u traité de commerce, comme alles a confédérés.

5° Faire une convention constant entre tous les états, afin d'expliquer ca rement et distinctement les fonctions prérogatives des cousuls respectifs.

[ocr errors]

6o Prendre en considération l'exec tion des déclarations du président on États-Unis de l'Amérique septentrionale dans son message au congrès l'annee nière, concernant les moyens de dejoser tout projet ultérieur de colonisation st de l'Europe, et de résister à tout pri le continent américain par les puis-are cipe d'intervention dans nos affaires int rieures.

70 Fixer, de concert, les princips des droits des nations qui peuvent se tenir la discussion, et surtout ceux qu'st rattachent à deux nations, lorsque in est en état de guerre et l'autre nestre.

« 8° Enfin, déclarer sur quel pied de vent être placées les relations polities et commerciales des parties de notre b misphère qui, comme Haïti, sont sépares de leur métropole, et n'ont encore er connues indépendantes par aucune fassance européenne ou américaine.

« Comme ces trois derniers articles intéressent également les États-Unis, les considérant comme neutres, ie gasvernement a jugé convenable d'autant notre envoyé extraordinaire et mast plénipotentiaire à Washington, a les ta viter à envoyer des députés à l'assemblet projetée. Je me suis bâté de prendre cet" mesure, convaincu que les allies de Colombie en reconnaîtront l'utilité : ede

donnera à nos bons, sincères et illustres amis (les États-Unis) une preuve de la confiance que doit inspirer notre conduite désintéressée, et au monde civilisé en général un témoignage de notre désir d'éviter tout objet de ressentiment et d'éloignement que pourrait faire naître l'état de guerre dans lequel nous nous trouvons. Donnez donc l'assurance au ministre des affaires étrangères que le gouvernement de Colombie éprouvera une véritable satisfaction en apprenant que ses vues s'accordent parfaitement avec celles de l'état de Buenos-Ayres.

« Vous vous bâterez de me faire part de la résolution de ce gouvernement sur chacun des articles contenus dans cette communication.

« J'ai l'honneur, etc.

établis d'après les lois fondamentales. J'ai ordonné qu'on recherche le mérite caché, et qu'on le place sur le siége de la justice.

« Le revenu national était presque épuisé, la corruption s'était glissée par tout et le désordre avait augmenté les malheurs de l'Etat. J'ai été obligé moimême de faire des réformes essentielles et de rendre des ordonnances sévères, convaincu que la vie du corps social ne peut se conserver à moins que l'or ne coule dans ses veines. La crise où se trouvait la république présentait une occasion favorable pour une réforme que peut-être la révolution de plusieurs siècles ne ramènerait point. Le crime et la guerre avaient détruit l'édifice politique. Je me suis trouvé sur un champ de dé

« P. GUAL, ministre des affaires solation, mais j'avais le pouvoir d'y étaétrangères.

TRAITÉ d'amitié, de commerce et de navigation, conclu entre S. M. le Roi de la Grande Bretagne et la République de Colombie, en 1825. (Voyez ci-dessus, page 31).

MESSAGE du libérateur Bolivar à l'ouverture de la session du congrès du Pérou, le 10 février 1825.

[ocr errors]

Messieurs, les représentans du peu ple péruvien sont réunis aujourd'hui sous les auspices de la victoire brillante d'Ayacucho, qui a fixé pour toujours les destinées du Nouveau Monde. Douze mois se sont écoulés depuis que le Congrès a cédé l'autorité dictatoriale, afin de sauver la république qui succombait sous le poids des calamités les plus terribles, mais l'armée libératrice a mis fin aux maux du pays. Elle a rompu les chaînes que Pizzare avait imposées aux enfans de Manco Capac, le fondateur de l'église du Soleil, et elle a réintégré le Pérou dans ses droits.

« Mon administration peut à peine appeler ainsi : elle a été plutôt une compagne. Nous n'avions pas le temps de nous armer et de combattre. La confusion et les désastres qui nous environnaient ne nous permettaient de faire que ce qui était nécessaire pour notre défense. Puisque l'armée a triomphé avec tant de gloire pour les armes du Pérou, je me crois tenu de demander que le congrès récompense la valeur des défenseurs du pays. Les tribunaux ont été

blir un gouvernement bienfaisant. Malgré tout mon zèle pour le bien du Pérou, cet ouvrage n'est pas encore désiré. Toute la sagesse du congrès sera arrivé au point de perfection que j'aurais nécessaire pour établir dans le pays l'organisation qu'il éxige et la félicité que la liberté promet. Permettez-moi de remarquer que n'étant pas moi-même Péruvien, j'ai rencontré de grandes dilficultés dans l'exécution de cette entreprise difficile.

«Nos relations avec la république de la Colombie ont produit les effets les plus favorables. Notre alliée ne nous a rien refusé. Elle a employé ses trésors, sa marine et son armée contre l'ennemi commun, comme si seule elle y était intéressée.

« Le congrès verra par les efforts de la Colombie le grand avantage que l'Amérique tirera de l'union étroite des nouveaux États. Persuadé, comme je suis, des résultats avantageux qu'aura la réunion du Congrès des représentans, je me suis bâté d'inviter, au nom du Pérou, les confédérés à se réunir sans délai dans l'isthme de Panama, afin de mettre le sceau à notre alliance perpétuelle.

[ocr errors]

La république du Chili a mis à la disposition de notre gouvernement une partie de sa marine sous les ordres de l'amiral Blanco, qui s'occupe dans ce mo⚫ ment du blocus de Callao.

[ocr errors][merged small]

Colombie est le seul qui, dans ces circonstances, ait été accrédité auprès de notre gouvernement.

« Les cousuls des États-Unis, de l'Angleterre et de la Colombie se sont présentés dans cette capitale. L'un d'eux a malheureusement péri; les autres out reça leur exequatur.

[ocr errors]

Après que les événemens militaires qui vienuent d'avoir lieu auront été connus en Europe, il est probable que les divers gouvernemens s'occuperont de la politique qu'ils auront définitivement à adopter.

«Je pense que la Grande-Bretagne sera la première à reconnaître notre indépendance, et si nous pouvons nous fier aux déclarations de la France, elle ne tardera point à imiter l'Angleterre.

«En faisant ce pas libéral, toute l'Europe adoptera la même conduite, et l'Espague même, dans son propre intérêt, ne s'opposera plus à l'existence des nouveaux Etats qui viennent de compléter le système social de l'univers.

[ocr errors]

Législateurs, en remettant au Congrès le pouvoir suprême qu'il m'avait confié, qu'il me soit permis de féliciter le peuple de se trouver délivré de ce qu'il y a de plus terrible au monde, de la guerre par la victoire d'Ayacucho, et du despotisme par ma demission.

[ocr errors]

Proscrivez pour toujours, je vous prie, une antorité si effrayante, une autorité qui a été le tombeau de Rome. Saus doute le congrès a bien fait de confier ses lois aux baionnettes de l'armée libératrice; mais maintenant que la nation jouit de la paix et de la liberté, l'autorité suprême ne doit résider que

dans les lois.

Le congrès est installé. Mes devoirs, comme soldat auxiliaire, me commandent de contribuer à la liberté du HautPérou et à la prise de Callao, ce dernier boulevard de l'empire espagnol dans l'Amérique méridionale. Cela fait, je me hâterai de rendre compte aux représentans du peuple colombien de ma mission au Pérou, de votre liberté, et de la gloire

de l'armée libératrice. »>

BOLIVAR.

ACTE de l'assemblée nationale des pro vinces du haut Pérou qui declare leur indépendance. 6 août 1825.

"

(Par extrait).

La représentation souveraine des pénétrée de la grandeur et du poids improvinces du haut Pérou, profondément mense de sa responsabilité euvers Dien et le monde, au moment de prononcer sur le sort futur de ses commettans, deposant sur l'autel de la justice tout esprit de partialité, d'intérêt ou de vues par ticulières, ayaut imploré avec soumission et une ardeur respectueuse l'assistance paternelle du Tout-Puissant, créateur de toutes choses, et tranquille par l'assu rance que la bonne foi, la justice, la modération et de profondes méditations ont présidé à la résolution présente, déclare solennellement, au nom et en verta des pouvoirs absolus de ses dignes commettans, que le grand jour est arrivé où les vœux ardens et inaltérables du haut Pérou, de s'émanciper de la puissance injuste et oppressive du roi Ferdinand VII, vœux auxquels le sang de ses enfans a donné une nouvelle force, sont exaucés, et que l'état humiliant de colonie de l'Espagne cesse pour cette région privilégiée et toutes ses dépendances, qui deviennent indépendantes de l'Espagne et de ses monarques actuels ou futnrs; qu'en conséquence, comme il est également de l'intérêt de ladite région de n'être réunie à ancune des républiques voisines, elle est érigée en état sonterain, indépendant de toute nation, tant de l'ancien que du nouveau monde; et les provinces du haut Pérou, unanimes dans cette résolution si juste et maguanime, protestent, à la face de l'univers, que leur volonté irrévocable est de se gouverner elles-mêmes, et de ne se laisser diriger que par la constitution, les lois et les autorités qu'elles se donueront, et qu'elles croiront les plus convenables à leur bonheur comme nation, ou à conservation de la sainte religion catholique, et au maintien des droits sacrés de l'hon neur, de la vie, de la liberté, de l'égalité des propriétés, et de la sécurité de tous, et elles s'engagent et promettent pour l'inviolabilité et la stabilité de cette résolution, et, par l'intermédiaire de

cette représentation nationale, de la maintenir si fermement, constamment et héroïquement, qu'en cas de nécessité elles consacreront avec plaisir à son exécution, à sa défense et à son invariabilité leur existence et tout ce qui est cher à l'homme. La présente déclaration sera imprimée et communiquée à qui de droit, par sa publication et sa circulation.

» Donné dans la salle de la session, le 6 août 1825. »

(Suivent les signatures des députés de Charcaz, la Paz, Cochabamba, Potosi et Santa-Cruz.)

PROVINCES DE LA PLATA.

DECRET du Congrès général constituant des Provinces-Unies de la Plata, rendu à Buenos-Ayres, le 23 janvier 1825.

« Art. 1er Les provinces de la rivière de la Plata, réunies en congrès, renouvellent par l'organe de leurs députés, et de la manière la plus solennelle, le pacte par lequel elles se sont liées depuis le moment où, secouant le joug de la domination espagnole, elles ont proclamé leur indépendance, et elles jurent de nouvean de faire usage de tous leurs moyens pour maintenir cette indépen

dance et concourir mutuellement à la félicité générale.

2. Le congrès général se déclare législatif et constituant.

« 3. Jusqu'à la promulgation de la constitution générale que le congrès doit donner à la confédération, chaque province conservera les institutions particulières qu'elle possède actuellement.

4. Tout ce qui a rapport à l'indépendance, à l'intégrité, à la sûreté, à la défense et à la prospérité de la nation, est essentiellement de la compétence du congrès général.

5. Le congrès général fera, en conséquence, toutes les dispositions qu'il jugera nécessaires relativement aux objets mentionnés dans l'article précédent.

6. La constitution qui sera adoptée et sanctionnée par le congrès général, sera soumise à l'approbation des provinces avant d'être promulguée; elle ne pourra devenir loi fondamentale de la confédération qu'après avoir obtenu cette approbation.

7. En attendant qu'il soit établi un pouvoir exécutif fédéral, les attributions suivantes appartiendront au gouverneAnn. hist. pour 1825. App.

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]
[ocr errors]

Buenos-Ayres, le 27 jauvier 1825.

« Le gouvernement de la province de Buenos-Ayres a reçu la loi fondamentale décrétée le 23 de ce mois par le congrès général constituant des Provinces-Unies de la Plata, que le président de ce corps lui a transmise par sa lettre du 24.

"Convaincu de l'urgence qu'il y a d'expédier les affaires étrangères, de la difficulté de pourvoir promptement, et d'une manière permanente, à l'établissement d'un pouvoir exécutif; considérant, en outre, la bonne volonté constamment manifestée par la province de Buenos-Ayres, de contribuer de tout son pouvoir à lever les obstacles produits par la division des provinces, obstacles qui se sont fait sentir dès les premiers jours de la réunion du congrès, surtout par rapport aux affaires générales, pensant enfin que les autres provinces, ayant approuvé son officieuse intervention dans les affaires extérieures, approuveront la décision du congrès général, le gouvernement de Buenos Ayres accepte la tâche

[ocr errors]
« PreviousContinue »