ture royale; il représente le tribunal de accueilli d'abord par le tribunal de como Diane. merce, avait été infirmé par la Cour 19. Paris. Opéra-Buffa. - La troupe royale de Paris, qui avait condamue par italienne a voulu apporter sou tribut à corps les deux associés à payer an sierr la solennité du sacre et vieut de douver Seguiu 1,670,484 fr. Aussitôt M. Seguia le Voyage à Reims (il Viaggio a Reims) s'était empresse de l'exécuter, et le muopéra en un acte; paroles de M. Battocbi, nitionnaire de l'armée d'Espaguc avait été, unusique de M. Rossini: c'est le premier comme chacun sait, écroué à Saintede ce grand compositeur dont la France Pélagie. ait eu les prémices. Ou y a reconnu des MM. Ouvrard et Vanderberghes, ou morceaux digues de ce grand composi- plutôt les ayant cause de ce dernier , teur et trop de réininiscences de ses avaient déféré cet arrèt à la censure de la autres cuvres; mais le talent de Mlle Pasta Cour de Cassation, qui, après de longites et la présence de S. M. et de la famille plaidoiries et le requisitoire de M. Mar. royale oat dooné à cette représentation changy, qui avait conclu au rejet du l'éclat d'une fête nouvelle. pourvoi, a prononcé ce matiu sou arrét, 20. Paris, Cour royale. Question de et a rejeté le pourvoi des demandeurs, librairie. - M. Firmin Didot avait im. 21. Paris. `Institul. Distribution de primé en langue espaguole un ouvrage prix. - L'Académie royale des scieuces destiné aux républiques de l'Amérique a tenu aujourd'hui sa séance anuuelle ca méridionale; les ballots contenant ledit voici les résultats intéressans à recueillir. ouvrage allaient être embarqués, quand la Elle avait proposé en 1823 pour sujec police s'en saisit, attendu une prétendue dn prix qu'elle devait décerner dans cette contravention aux lois sur la librairie, séance : « De déterminer, par une série qui imposent à tout éditeur l'obligation d'expériences chimiques et physiologide déposer à la direction de la librairie ques, quels sout les phénomènes qui se deux exemplaires de l'ouvrage avant de succèdent dans les orgaues digestifs du. le publier. En première iostance, Me Re- rant l'acte de la digestion.» nouard avait soutenu que le texte de la Aucun des mémoires n'a entièrement loi était inapplicable aux productions lite satisfait aux vues de l'Académic. Toutetéraires qui, comme daus l'espèce, de- fois, il en est deux qui ont été jugés vaient être publiées seulement en pays digues d'ètre inentiounes honorableinent, étrangers. Dès lors en effet commençait et aux auteurs desquels l'Académie attrila publicité; mais cette publicité etaut bue, à titre d'encouragement, une soinétrangère à la France, elle n'était plus me de quinze cents francs. Les auteurs soumise à ses lois. La sixième chambre du premier Mémoire sont MM. Francois du tribunal avait néanmoins repoussé ce Levret , élève iuterne de la maison royale système, en condamuaut M.'Firmin Die de Charentou, et Louis Lassaigne, predot à une légère amende, et en confir- parateur du cours de plıysique et de mant la saisie. Me Renouard a reproduit chimie à l'école royale d'Alfort. L'aule inềmnc systèine devant la Cour royale, tour du second Mémoire n'a point fait qui, par arrêt, a déclaré nulle et de mul connaitre son nom, et il est invité a dé. effet la saisie pratiquée sur ledit ouvrage, clarer sou iuteution au secrétariat de et en a en conséquence ordoune la res- l'Iustitut. titution au profit de l'appelaut. Le prix de statistique, fondé par M. le Id. Cour de Cassation.-Contrainte par baron de Monthyon, a été décerné à corps.--MM.Ouvrard et Vanderberghes l'ouvrage intitulé : Staiistique du dépare avaient été poursuivis devant le tribunal tement de l'Hérault, par M. Hippolyte, de commerce de Paris, pour diverses Creuzé de Lesser. Urc mcution bonorable dettes par eux contractées au profit du a été accordée à une notice fort étendue sieur Segnin. M. Seguin sollicitait coutre sur le règue animal, et divers autres arses débiteurs l'exercice de la contrainte ticles insérés dans cette statistique du dee. par corps, comine moyen sûr et efficace partement de l'Hérault, par M. Marcek de parvenir au recouvrement de près du de Serre. 3 millions par lui réclamés. L'Académie a donné le prix de mécaMM.Ouvrard et Vanderberghes avaient mique , foudé par M. le baron de More x cipé de leur qualité de débiteurs fail. thyon , et consistant en une médaille d'or lis, et comme tels ils avaient souteuu du prix de ville francs, au Mémoire de que la contrainte par corps ue pouvait M. Poucelet, capitaine au corps royaldie être contre eux prononcée. Ce système, génie. Cc Mémoire contient la descrip a 3 tion d'une nouvelle espèce de roues ver- bre d'expériences, qu'on peut employer ticales à aubes courbes, principalement avec suceès, économie et facilité les som applicables aux petites chintes d'eau. L'au- lutions de chlorure de chaux et de soude teur a donné la théorie de ces roues, et dissous dans l'eau, puur détruire tout á fait des expériences qui ont confirmé le couples odeurs infectes des matières anirésultat de la théorie , et constaté les males qu'emploie l'art du boyaudier, et avantages que l'on pouvait attendre de celles des cadavres en putrefaction, ainsi cette invention. que pour assainir les lieux où l'air est Le prix de physiologie expérimentale, corrompu.( De nombreux applaudissefondé par M. le baron de Monthyon, a mens ont accueilli le lauréat lorsqu'il été remporté par M. Chossat de Genève, s'est présenté pour recevoir le prix); eLe auteur d'un mémoire sur l'analyse des récompense de 2,000 fr. à M. Massuyer, fonctions urinaires. Le travail de M. le de Strasbonrg, qui a proposé depuis docteur Flourens ayant pour titre : long-temps de substituer, et a substitué Expériences sur l'encéphale des pois- en effet le chlorure de chaux au chlore, sons, sur la cicatrisation des plaies du pour purifier l'air des salles des bòpicerveau et la régénération de ses parties taux : une récompense d'une pareile tegumentaires, sur les conditions fonda- somme de 2,000 fr. à M. Parent du Cha. mentales de l'audition, et sur les diverses telet, auteur d'un mémoire sur les cloa. causes de la surdité , » aurait partagé le ques ou égouts de la ville de Paris, codprix avec le mémoire de M. Chossai, si sidérés sous les rapports de l'hygiène paI'on n'eût considéré que les questions blique et de la topographie medicale. traitées par M. Flourens , quoique nou L'Académie avait proposé pour sujet velles en ce qui concerne les faits parti- du prix qu'elle devait décerner dans cette culiers, sont toutefois une continuation séance : « De comparer anatomiquement d'anciens travaux couronnés dans les la structure d'un poisson et celle d'us derniers concours. reptile, en tout ou en partie, les deux L'Académie a décerné, pour la première espèces au choix des concurrens. » La fois,les prix légués par M. le baron de Mon- commission nommée pour l'examen des thyon à ceux qui, conformément aux géné. pièces du concours, a reconnu que les reuses inteations du testateur, ont le plus intentions de l'Académie n'avaient point contribué à la perfection de la médecine été remplies , et en couséquence l'Acae et de la chirurgie, ou dont les ouvrages et démie propose le même sujet de prix les découvertes ont fourni de nouveaux pour l'année 1826. Le prix cousistera en moyens de prévenir ou de dininuer l'in. une médaille d'or de la valeur de 450 fr. salubrité de certaines professions. En Enfin, l'Académie a décerné le prix conséquenc elle a accordé, savoir : d'astronomie fondé par feu M. de La Une médaille d'or de la valeur de lande, à MM, John Herschel et James 3,000 fr. à M. le professeur Roux, pour South , membres de la Soriété royale de avoir inventé et exécuté un procédé opé. Londres, pour leurs observations sur les ratoire à l'aide duquel il réuoit les par- distances apparcutes et les positions de ties séparées du voile du palais et de la trois cent quatre-vingts étoiles doubles luette; infirmité grave, qui gêne la dé- ou triples, faites en 1821 et 1823, et glutition des liquides, et qui surtout comparées avec les observations des aucause une altération potable de la voix tres astronomes. et de la prononciation; une récompeuse Après la proclamation des prix décer. de 2,000 fr. á M. le docteur Lassis, qui nés, et des sujets des prix proposés, dis'est occupé, avec un zèle ardent et de vers mémoires ont été lus, savoir : Ua sintéressé, de recherches sur les causes mémoire sur le traitement, par la ligades maladies épidémiques , et qui s'est ture, de quelques espèces d'auévrysmes, reudu en Espagne, à ses frais, durant ordivairement traitées par l'ampatatina l'épidémie de Barcelone; une meation des membres, par M. le baron Dupnyhonorable à MM. Amusat, Leroy , d'é- tren ; l'éloge historique de M. Richard , tioles et Civiale, dout les recherches et par M. le baron Cuvier, secrétaire perles travaux ont eu pour objet une opé- pétuel ; des observations faites sur un ration qui consiste à briser et à détruire sourd-muet de naissance, guéri de soa dans la vessie les calculs qui s'y forment infirmité à l'âge de nenfans, par. M. Maet s'y développent; à M. Labarraque, gendie, et eufin un éloge historique de pharmacien à Paris, un prix de 3,000 f., M. Thouin, par M. le baron Cuvier, see pour avoir démontré, paruo grand nom- crétaire perpétuel. 22. Théâtre-Francais.-Première repré- seront incessamment construites, et sersentation du Roman, comédie en 5 actes viront à désencoinbrer les maisons de et en vers, par M. Delaville, auteur du Saint-Lazare et des Madelonnettes. Folliculaire. Brillant succès qui mérite La prison de Sainte-Pélagie sera exune meation distinguée dans uos fastes clusivement réservée aux condamnés dramatiques. pour délits ; les détenus pour dettes se22. Bayonne. Incendie du château de ront transférés dans une autre maison. Il Narrac. Le château de Marrae, si est aussi arrêté que les malfaiteurs encélèbre par les conférences de 1808 entre fermés à Bicètre en seront extraits, et Napoléon et la famille royale d'Espagne, que cette maison sera mise désormais à n'existe plus que dans l'histoire; ce bel la disposition exclusive des hospices. édifice a été entièrement dévoré lier par M. Delavau, préfet de police, M. de les flamines. Le feu a commencé dans Barbé-Marhois, M. Bigot de Préameneu, une cheminée du pavillon du château, M. Breton, trésorier, M. Jacquinot-Pamprès de l'appartement qu'avait occupé pelupe, M. Delamalle fils, procureurNapoléon. La chambre où communiquait général à Angers; M. le duc de Choicette cheminée était babitée par un garde seul, M. le baron Capelle et M. le baron du génie, avec sa femme et son enfant; Pasquier ont entretenu l'assemblée de cette cheminée a crevé, et le feu s'est divers objets iutéressans. répandu avec une telle violence dans les Mgr le Dauphin a résumé les opinions combles du château , que dans moins et les propositious émises dans cette d'un quart d'heure il a été embrasé dans séance, S. A. R. a annoncé qu'elle avait toutes les directions, et que toute la toi- cru devoir , sauf l'autorisation de la Soture s'est écroulée en même tems. ciété, disposer de 14 ou 15,000 fr, afin Les autorités de cette ville s'y étaient de pourvoir aux améliorations les plus portées avant cinq heures, ainsi qu'une urgentes que réclame l'état déplorable partie de la garnison, avec les pom- des prisons de Metz et de Besançon. pes, etc.; mais les secours, que l'éloi- Oa a renvoyé au conseil-général des gaement de la rivière aurait d'ailleurs prisons la proposition de M. Bigot de rendus fort lents et fort difficiles, furent Préainepcu, tendant à arracher à la mijugés inntiles, et le foyer fut abandonné sère, en leur procurant des moyens de à lui-même. Tout a donc été consumé; travail, les jeunes filles qui, arrivant en il ne reste que les murs extéricurs, mais foule des départemens, sont bientôt rétellement calcinés qu'ils ne peuvent plus duites à s'inscrire sur les registres de la servir. police, et vouées à la débauche sans re. 24. Paris. État des prisons. — La So- tour. ciété royale pour l'amélioration des pri- Idem. Police correctionnelle. Délit de sons, s'est réunie hier dans les appar. la presse. - Le libraire Barba avait com. temes de Mgr le Dauphin son président. paru il y a buit jours devant le tribunal Le prince a ouvert la séance par un dis. de police correctionnelle ( sixième cham, cours où il s'est plu à assurer l'assemblée bre), sous la prévention de s'être rendu de la sollicitude du Roi pour les travaux coupable d'outrages à la morale pubļidont elle s'est occupée. M. Billecucq, se- que et religieuse et à la religion de l'état, crétaire a lu le procès-verbal de la der- en publiant une nouvelle édition du rovière séance. man de M. Pigault - Lebrun , intitulé M. le :ninistre de l'intérieur a fait un l'Enfant du Carnaval. Le tribunal a rapport, d'où il résulte que dix-huit pri- rendu aujourd'hui sou jugement par lesous centrales sur dix-neuf, et cent qua- quel il déclare le sieur Barba coupable rante-une maisons d'arrêt sur deux cent des délits énoncés dans l'accusation, le soixante-seize, ont déjà reçu les amé. condamne à buit jours de prison et seizę Liorations indiquées. francs d'amende, ordonne que les exemM. de Chabrol, préfet de la Seine, a plaires saisis seront mis au pilon. annoncé que sept à buit millions sur les- 25. Pavie, Insurrection. Un évéquels l'administration s'est déjà procuré nement bien funeste a eu lieu dans cette cinq millions, sont nécessaires pour exé- ville. Avant-bier nous vimes arriver dans cuter les plans relatifs aux prisons de nos murs buit étudians conduits par des Paris. Deux prisons-modèles , où l'on es- soldats et des gendarmes qui avaient leurs père perfectionner encore les résultats sabres dégainés, et trainaieat ces jeunes obtenus en Angleterre, et dont M, de gens comme des malfaiteurs. Ce spectacle Chabrol a été témoin lors de son voyage, attira un nombreux concours de citoyens a et d'étudians. Les huit prisonniers surent Pelit, dont le mari et le fils sont morts conduits à l’bôtel de la police, devant le- presque coup sur coup; la femme Froquel s'attroupa une multitude d'étudians ment, mère de la précédente, atteinte qui cherchaient a savoir la cause d'une depuis quelques années d'une sorte de telle arrestation. Le tumulte et les débats paralysie; enfin la femme 'Toucadre, qui qui s'élevèrent ue servirent qu'à grossir était depois peu de temps sujete à des le uombre des curieux. Ou apprit à la douleurs internes d'une grande vive fin que les línit jeunes gens avaient été lence. arrêtés pour s'être baigués et avoir nagė Ces femmes s'étaient souvent eutretedans un endroit défendu. La frivolité du pues de leurs maux, et toujonrs elles eu delit et la sévérité de la police excitèrent avaicot accusé la femme Chaufíour. Elle une indignation générale. Lescris dehors, avait à sa disposition la mort et les madehors, en liberté, en liberté, à bas les ladies; c'étaitelle dont le géuie diabolique infames, se lireut entendre de toutes avait jeté des charmes qni avaient cause les parts. Le corps-de-garde de la police, les malbeurs que l'on déplorait . La premiere gendarmes, les commissaires, se postė- pensée avait porté conviction; l'exaspeo rent à l'entrée de l'hôtel; leur présence et ration vint à la suite , et bientôt le di sur leurs menaces ne firent qu'augmenter l'efe de la vengeance. Eufin le jour fet pris, servescence et les cris; les professeurs et et le dimanche 12 décembre, pendant les les employés de l'Université ne purent vepres , elles l'ont jetée nue dans un apaiser l'irritation de la jeunesse exal- grand feu de fagots. Elle eut beau protée qui demandait à grands cris la mise tester qu'elle n'avait contribué en ries en liberté de ses cainarades arrêtés. aux infirmités de la femme Toupadre: « Le jour baissait, la multitude gros- elle allait périr dans le supplice qu'on sissait sur la place, lorsque les soldats faisait autrefois subir aux sorciers, quand chargèrent leurs fusils en présence de les cris aigus qu'elle poussait forcèrent tout le monde. Quelques personnes s'en- les assassins d'abandonner leur victime. fuirent; mais les étudians, irrités, au lieu de se laisser intimider , s'avaucèrent Cette cause extraordinaire avait attire contre la gendarmerie. Celle-ci se fit jour une grande affluence de spectateurs. La avec les sabres et les bañonuettes. Les veuve Petit et sa mère, Anne Froment, étudians l'assaillirent avec de grosses elusion et à l'exposition, ont été condamnées à cinq ans de repierres et les banquettes des cafés voisins qui tombaient sur la garde comme 26. Florence. – La princesse Pauline une grèle. C'est alors que les chasseurs Borghese, sæur de Napoléon , décédée Tyrolieus, venant au secours des gen- ici le g de ce inois, a institué héritiers de darmes firent feu sur les étudians désar. ses biens ses frères le comte de Saint-Leu més, dont trois furent tués et un grand et le prince de Montfort, arcc réserve nombre blessé. Malgré l'impression que toutefois de la légitime qui revient à sa fit cette exécution militaire, la journée mère Mme Lætitia Bonaparte. Quant à du 24 se passa tranquillement, mais au- Lucien, elle lui accorde le pardon des jourd'bui, après les obsèques d'une des torts qu'il a eus envers elle. Les filles de victimes du 23, comme les etudians ne Mme Murat reçoivent chacune une soinme cessaient de réclamer leurs droits , les de 30,000 piastres, à l'exception de la cora. troubles recommencèrent. Un escadron tesse Popoli, mariée à Bologne. Sa villa, de Hulaus, les gendarmes et les tirailleurs près de la Porta - Pia, à Rome, est letyroliens se répandirent dans les rues sa. guée au fils ainé du comte de Saint-Leu. brant et fusillant tous les jeunes gens qui son mari a l'usufruit de celle située près se trouvaient sur leurs pas. 58 furent ar- de Viareggio , dans le duché de Lucrêtés, ils n'avaient sur eux aucune espèce ques. Plusieurs cardinaux rounaius, Pacd'armes et ils ont été mis en liberté à l'ex. ca, Spina, Rivarola, surtout son oncle ception de deux, retenus pour d'autres le cardinal Fesch, ainsi que plusieurs faits. Le peuple appelle ces deux jour- seigneurs et dames de Rome, sout mesnées le Massacre des innocens. tionnés dans son testament pour des Agen. Sorcellerie. ---La Cour d'assises sommes plus ou moins importantes. Des vient de juger une cause digne de figurer legs considérables ont été faits à sa damu dans les aunales du XII° siècle. Dans la de compaguie Mme Dumenil , à son honcommune de Bourdel vivait, avec la ré. me d'affaires Vanutelli, et à celui dn putation de sorcière, la veuve Chauffour. prince Burgbèse , à Rome; de plus, elle Cette femme avait pour voisines la veuve a légné un capital dont les interéts se ront employés chaque année à l'instruc- rompu son avocat des ses premières pation de deux jeunes gens qui doivent étu- roles, et a lu lui-même des conclusions dier la médeciue et la chirurgie à Ajaccio, motivées qu'il a divisées en conclusions sa ville natale. subsidiaires et arrière-subsidiaires. Cette 27. Saint - Cloud. Séjour du Roi. lecture a duré plus d'une demi - lieure. S. M. est arrivée anjourd'bui à cinq heu. Dans ces conclusions, il déclare prendre res du soir à Saint-Cloud, où elle doit à partie les ministres, les juges de prepasser une partie de la saison. Elle a été mière instance, et conclut contre le mireçue par les autorités du département, nistere public à 300,000 fr. de dommages réuuies sous un arc de triomphe élevé au intérêts. bas de la grande avenue, et a répondu M. l'avocat-général de Broë a concluà aux discours de felicitation avec sa grâce ce que la Conr , dès à présent, pronouet sa bou té ordinaires. çât l'interdiction de l'appelant. 27. Cour royale de Paris. Cause d'in- La Cour a rendu aujourd'hui un arrêt terdiction. -- Un sieur Schirmer , ancien conforme à ces conclusions. contrôleur des contributions indirectes , 28. Théatre-francais, Première repréest connu depuis plusieurs années comme sentation de Belisaire , tragédie en cinq le plus infatigable et le plus iutrépide des actes de M. Jouy.-Le grand Frédéric a solliciteurs. Posté chaque jour, depuis la dit que le succès des choses dépend du session de 1818, dans l'antichambre de temps où elles se font. On peut le dire surla chambre des députés, on l'a vu cons- tout des pièces de theatre. Il y a quelques tamment fatiguer les mivistres, les dé- années cette tragédie dont la censure prtis, de ses importunités et de ses ré- avait interdit la représentation aurait fait clamatious; ou l'a vu même, un juur, fureur. Permise aujourd'hui, le public poursuivre M. le comte Roy, alors mi- l'a traitée avec l'indifférence qu'il a pour nistre des finances, jusque dans l'inte- les vicilleries. Les défauts qu'on lui avait ricur de sa voiture. Chaque soir il était trouvés à la lerture ont paru plus senà la porte d'un ministère, et chaque per sibles an théâtre; et malgré les applausonde reçue chez le ministre ne pouvait dissemiens qu'elle a recus, on croit que passer sans recevoir de M. Scliirmer un l'auteur la retirera. Il se debitait pendant des placets accompagnés de notes et inême la représentation une nouvelle plus imde poésie, qu'ilavait fait inprimer à plu- portante que le sort d'une tragedie, c'est sieurs milliers d'exemplaires. De nom- que la surveillance du Théâtre-Français breuses petitions adressées par lui à la toujours divise par ses petites ambitions, Chambre avaient été constamment re- vient de passer des gentilshommes de La poussées par l'ordre du jour ; Schirmer chambre, à M. le vicomte Sosthène de la cependant de se rebutait pas, et chaque Rochefoucauld, chargé du département session le retrouvait à son poste, chaqne des beaux-arts. commission des pétitions avait à s'occuper de ses extravagantes doléances. JUILLET. Dans les derniers mois de la session qui vient desc terminer, Schirmer avait dis- 5. Cour myale de Paris. Affaire de paru. Son absence se faisait aisément re- Rusé et Delamarre. La première marquer; on apprit qu'il était détenu à chambre de la cour royale, présidée par la Force sous la prévention d'attentat à M. le premier president Séguier, a prola pudeur sur la personne d'une jeune fille noncé son arrêt dans le procès intenté de 10 ans. Le ministère public, dans son par les héritiers Dujardin de Rusé à impartialité, considérant l'état de démence M. Delamarre. La lecture de l'arrêt redde Schirmer provoqua son interdiction. du conformémeut aux conclusions de Le tribunal de premiere instance déclara M. l'avocat-général Jaubert, entendu par jugenent, surscoir à prononcer cette dans une précédente audience, a duré interdiction jusqu'à ce qu'il eût été fait un trois quarts d'heure. Le reliquat de compte rapport sur l'état mental de Schirmer, mis à la charge de M. Delamarre a été par les docteurs-médecins de l'hospice de fixé à 934,450 liv. 9 s. 4 d., avec ipChareuton. L'épreuve devait durer trois térêts à partir de 1982 et années sni. Innis. vantes. La cour a en outre condamné Schirmer s'est porté appelant de cejn- M. Delamarre co 50,000 fr. de dom gement. Un avoué et nn avocat lui ont été mages-intérêts et en tous les dépens. uommés d'office. Extrait de la Force pour 6. Académie francaise. Réception de paraitre à la barre, Schirmer a inter- MM. Drozet (aimir Delavigne. — Cette |