que lui impose l'article 7 de la loi fonda- conformément aux désirs opavimes des mentale, persuadé que cette mesure ac- provinces de la république do Rio de la célérera le moment de l'installation du Plata, et à ceux de la proviuce orientale, pouvoir exécutif de la confédération, et exprimés par l'organe de ses représes. parce que ce nême article détermine tans lorsque la loi du 25 août de l'appe d'une manière précise les limites du pou- actuelle fut adoptée, il reconualt, au non voir dout ladite lui l'investit. du peuple qu'il représente, ladite pro« Le gouvernement de Buenos-Ayres vince orientale comme étant incorporée croit de son devoir d'assurer le congrès de fait asec la république des Providers général qu'il fera tous ses efforts pour Voies du Rio de la Plata auxquelles elle répondre dignement à sa coufiance appartenait de droit et auxquelles elle « JUAN GREGORIO DE LAS HERAS, désire être réunie. « MANUEL J. GARCIA. « Par cette déclaration solennelle, le gouvernement général est tenu de pour. « Au congrès général constituant. » voir à la défense et à la sécurité de la province orientale , et il remplira cette obligation par tous les moyras en soa Traité d'amitié, de commerce et de na. pouvoir, et accélèrera par là l'évacuatica vigation conclu entre S. M. Britannique des deux places que les troupes de S. M.L et la république des Province s-Unies retiennent encore. de la Plata, le 2 février 1823. ( Voyes Le soussigué est autorisé à déclaret ci-dessus, page 130.) en même temps que le gouvernement des Provinces-Unies conserve dans sa noge velle position le même esprit de modera tion et de justice qui a toujours serri de Note du ministre des affaires étrangères basc à sa politique, et qui a dirigé les de la république des Provinces-Unies efforts qu'il a faits jusqu'ici en vain pour de Rio de la Plata , au ministre des af- obtenir par des négociations amicales la faires étrangères de l'empire du Brésil. restitution de la province orientale. Le gouvernement donnera des preuves de « Le soussigné, ministre secrétaire cette modération et de cette justice quand d'état aux affaires étrangères de la répu- sa dignité le permettra. blique du Rio de la Plata, spécialement Dans tous les cas, il n'attaquera que autorisé par son gouveroement, a l'hon- pour defendre ses droits et pour obtenir neur d'écrire au ministre des affaires la restitution des places encore occupées, étrangères de l'empire du Brésil, pour et il restreindra ses prétentions à coslui apprendre qne les habitans de la pro- server l'intégrité dn territoire et à gavince orientale ayant rétabli par leurs rantir, à l'avenir, l'inviolabilité de ses propres efforts la liberté de leur terri- frontières contre la force et la séduction. toire qui avait été occupé par les troupes « Dans cet état de choses, après avoir de S. M. I., et ayant iostallé un gourer- fait connaitre à S. Exc. le ministre des nement régulier pour l'administration de affaires étrangères de l'empire du Brésil ces provinces, ont déclaré solennelle- les intentions et les désirs du gouverne. ment nuls et comme non avenus tous les ment des Provinces-Unies du Rio de la actes par lesquels on a prétendu incor- Plata, il reste à ajouter qu'il dépendra porer cette province à l'empire du Bré- entièrement de la volonté de s. M. I. sil, et ont témoigué en conséquence que d'établir la paix qui sera très-favorable leur désir constant était de se réunir aux aux intérêts des états voisins et méme à provinces du Rio de la Plata, anxquelles ceux de tout le continent. leur province a toujours appartenu. Le soussigué a l'honneur d'être, ete. « Le congrès général des ProvincesUnics auquel celle déclaration a été sou a « MANUEL JOSE GARCIA, >> mise, ne peut sans injustice refuser de se prévaloir d'un droit qui n'a jamais été douteux, et il ne peut sans déshonneur et imprudence abandovner à son sort un TRAITÉ entre S. M. le roi de Portugal peuple armé, courageux, irrité et capa- el S. M. l'empereur du Brésil, por ble de tout faire pour défendre ses li- tant reconnaissance de l'empire du Lsertés. A ces causes, le Congrès, dans Brésil, signé à Rio-Janeiro, sa séance du 25 octobre, a décrété que 1895. (Pay, ci-dessus page 123.) le 29 aok! alors qu'Artigas s'empara de l'autorité suprême à Monte - Video. Les hostilités contre le Brésil furent poursuivies aveo Manifeste de la cour de Rio-Janeiro, por plus d'acharnement; les habitans de la tant déclaration de guerre contre les Banda-Oriental furent opprimés à un tel Provinces - Unies de la rivière de la degré, qu'un grand nombre ont cherché Plata, le salut dans l'émigration; et les troupes de Buenos-Ayres, de cette même proL'empereur du Brésil, après avoir vince qui, plus tard, conçut le projet fait tuns les sacrifices possibles pour le d'imposer le jong anx Cisplatins, ont maintien de la paix, se voit réduit à la éprouvé à Guabiju, en 1815, nn si rude pénible nécessité de recourir aux armes écbec, que son gouvernement a été forcé pour défendre ses droits injustement at- de respecter le pavillon d'Artigas, et de taqués par le gouvernement de Buenos. sanctionner son usurpation, en le reconAyres; et, comme sou silence ct une plus naissant comme chef suprême et indé. longue souffrance pourroient attirer des pendant de la Banda-Oriental. soupçons sur sa politique, qui d'ailleurs « Dans cet état de choses, S. M. T. F. est réglée d'après les principes de la jus- n'avait d'autre parti à prendre que celui tice, il a cru que sa dignité et le rang d'envoyer, comme elle a fait, un corps qu'il occupe parmi les puissances, lui d’armée pour chasser ce chef audacieur imposaient le devoir de leur adresser une au delà de l'Urugay, et pour occuper exposition frauche et sincère de sa con- toute la rive gauche de cette rivière. Par duite, tant pour le passé que pour le cette entreprise, qui fut exécutée au prix présent, envers le susdit état, afin que des plus grands sacrifices, le Brésil acses sujets, les nations des deux hémis. quit des droits à l'occupation de ce terphères et la postérité reconnaissent la ritoire, dont Artigas était le maître, et justice de la canse qu'il défend pour con- dont l'indépendance avait été reconnue server l'intégrité de son empire. par Buenos-Ayres. L'entrée des troupes Dès le moment où la révolution a brésiliennes a mis un terme au désordre éclaté dans les provinces de la Plata, et et à l'oppression; et les cisplatins, nommément à Buecos-Ayres, la cour de voyant la paix rétablie et la fertilité Rio-Janeiro a gardé la plus stricte neu- rendue à leurs champs dévastés par la traité, malgré les sérieuses appréhen-, guerre civile et la tyrannie de l'usurpasions qu'elle devait avoir de la contagion teur, ont témoigné toute leur reconrévolutionnaire. naissance. De leur côté, les insurgés, sans que La tranquillité publique n'a jamais nous les eussions provoqués, et comme été tronblée dans l'espace de quatre ans : pour nous faire un reproche du système tout annopcait le calme des factions, la pacifique quc nous avions adopté, ont sûreté des frontières du Brésil, et la commencé tout de suite à infester les contentement des Cisplatins, jouissant de froutières de la province de Rio-Grande tant d'avantages sous la protection de de Saint-Pédro, en attirant les Indiens à S. M. T. F. Cependant, Buenos-Ayres no leur parti, en levant des troupes pour cessait pas d'employer tous les moyens envahir cette province, et en répandant les plus perfides, et les plus indignes des proclamations incendiaires pour por- d'un gouvernement sage et régulier, ter le peuple de cette patiou à la révolte. pour semer la discorde dans la Banda « S. M. T. F. a senti dès-lors que, Oriental, y créer un parti contre la dopour garantir ses états contre les tenta- mination de la cour de Rio-Saneiro, que tives des révolutionnaires, il fallait élever l'ou taxait de tyrannie et d'usurpation, entre enx et le Brésil une barrière forte pendant que l'on cherchait à insinuer et naturelle; et, tout en reconnoissant aux partisans les plus exaltés, et même avoir des droits à la propriété de la aux citoyens les plus paisibles, que l'ocBanda-Oriental, dont l'Espagne était en cupation de Monte-Video aurait dû cesser possession, elle conjura la cour de Ma- avec la défaite d'Artigas, et que la cour drid d'y arrêter la révolution; mais cette de Rio-Janeiro ne devait pas tarder plus conr, au lieu de concourir à éteindre long-temps à en opérer l'évacuation. l'incendie dont cette province était la « Or, si cette province n'avait point les proie , l'abandonna à son sort, et elle élémens nécessaires pour être érigée en tumba dans une anarchie affreuse. C'est état séparé et indépendant, et si la mé tropole, de son coté, n'avait pas les Monte-Video, sont conrends, le 31 jui. moyens on la volonté de la conserver et let 1821, de dresser un acte spoplane defendre, à qui la cour de Rio-Janeiro d'incorporation dans ladite province ans pourrait-elle la remettre sans exposer la royaunes unis de Portugal, Brésil et sûreté du Brésil, sans courir le risque de Algarve, sous les conditious qu'ils oat voir se renouveler les mêmes scènes de jugees convenables. La cour de Rioola. devastation et de carnage, dont elle a été neiro les a acceptées, et, par la, elle a le théâtre ? Quand mèine cette évacua- acquis le droit de maintenir et de défettion eût été juste et opportune, serait-ce dre une incorporation qui a été operee à Buenos-Ayres que le Brésil rendrait d'une manière aussi solennelle. une province, dont on sait qu'il avait Malgré tant de francliise, de libéradéjà reconnu l'indépendance? Et dans ce cas tout-à-fait extraordinaire, Buenos- de Riv-Janeiro, malgré tous ses soins lité et de boppe foi de la part du cabine Ayres , déchiré lui-même par les factions pour conserver la bonne harmonie avec intestines, pourrait-il offrir au Brésil les Buenos-Ayres, ce gouvernement n'a ja garanties nécessaires contre le renouvel- mais agi loyalement, et continua a soul lement des maux qu'il avait soufferts, et fler l'intrigue et le feu de la discorde, es lui donner les indemnités auxquelles il répandant, par ses émissaires, que l'acte avait un droit incontestable, et dont le du Congrès etait coactif et illégal! montant surpassait la valeur du territoire « Mais quelle peut être l'action qui, occupe? toute spontanée, toute légale qu'elle soit, « Dans cette circonstance, et au moment de son retour en Europe, s. M. tions les plus opposées et contradictoire.? ne puisse être susceptible des interpreta ; T. F., portée par les sentimens de son cæur magnanime, et par le desir de faire les sociétés, si l'on admo ettait le prineipe Point de sûreté, point de bonde foi dans connaitre à tous les partis de la généro- de coaction sans avoir les preuves les sité de ses intentions, a daigne couro- plus claires et les plus décisives pour quer à Monte-Video un Congrès extraor- coustater. Et, comment cette incorpora . dinaire, composé de représentans de toute la province, élus librement, et tion pourrait-elle être forcee, si deja ato d'après les formes les mieux adaptées aux paravant elle avait été offerte par les circonstances et usages du pays, pour autorités constituées de S. M. T. F., qui délibérer sur le sort futur de la province, leuuites requises pour la validité d'un fel ne l'a point acceptée? Si toutes les som et adopter la forme du gouvernement qui acte ont été remplies; s'il y couviendrait le mieux a l'intérêt général. jet discussion publique, Buenos-Ayres en a été témoin, et u'ayant tervention de la force armée, si le goce aucun titre pour s'opposer ouvertement vernement de Buenos-Ayresavaitemplore à une délibération solennelle, a cu re- tous les moyens de séduction pour le cours à sou système d'intrigue pour pêcher; si la résolution du Congres a été et l'artirer dans ses vues ambitieuses, tromper la religion du peuple cisplatin, renforcée par les voies des autorites des différeos districts, qui nombre daus la Bauda-Oriental, com « Ses émissaires, répandus en grand sur cette importante affaire: si, enha, mencèrent à calomnier les intentions du l'acte d'incorporation, qui a été imprige monarque qui, bien loin de vouloir se et publié, contient des clauses qui sont manifestement onéreuses prévaloir de ses aucieus droits et des vic- donc prouve que l'incorporation en ques toires de ses armes, accordait à la pro- tion ne fut ni ne pou elle-même sur comme tout le monde sait, et même CPI suivait ses intrignes, et la prudeuce et la gouvernemeut de Buenos-Ayres pour volution des colonies espaguoles, qu'ap. dignité avec lesquelles la cour de Rio cune d'elles n'a un titre de supreipatie Janeiro méprisait ces perfides manæuvres sur les autres, on doit reconnaitre que le le Congrés délibérait en pleine liberté. lui du Brésil, qui le présente aujourd'hui prouvent à la face du monde entier que constamment injuste et liostile enrers at gouvernement de Buenos-Ayres a er En effei, après avoir discuté cette grave question avec la plus grande publicité, breux et perfide, traraillant saus relácie les députés des différeus districts de la à entraver sa marche, et à compromettre au monde entier comme un ennemi tebe Banda - Oriental, réunis en Congrès à sa sûretá a eu à ce su sans aucune 18 ont été coostites au Brésil, il est vait être forcée. Et tait fût opposé. « Peu de temps après cette incorpora- alors le parti d'envoyer à Rio-Janeiro un tion, le Brésil s'est séparé des autres commissaire, lequel, avec un ton dictaparties de la monarchie portugaise , et a torial, à peine tolérable dans les pations fourni aux habitans de la Banda-Oriental, les plus puissautes, a demandé une rél'occasion de manifester leurs vœux et de poose catégorique sur la question de samontrer à Buenos - Ayres si l'incorpora- voir si la province de Monte-Video serait tion de leur pays au Brésil était ou n'é- ou non réunie à Buenos-Ayres. pas forcée. Certes, le moment était le Toujours franche et loyale, la cour plus favorable; mais on a vu que, mal- de Rio-Janeiro de se refusa ui à recevoir gré toutes les intrignes du gouvernement ce commissaire, ni à lui répondre avec voisio , les Cisplatins ont adhéré à la modération et fermeté, qu'elle ne reconcause du Brésil, par l'organe de leur pro- naissait point, dans le gouvernement de cureur général, en juin 1822; et ce qui Buenos-Ayres, le droit de lui faire une prouve évidemment que cet acte d'ad- telle demande; et ce nonobstant, le mihésion a été libre et spontané, c'est qu'il nistère brésilien, pour justifier amplea eu lieu, pendant que la ville de Monte- ment sa conduite, a bien voulu ajouter à Video était occupée par un corps de cette réponse quelques explications, par troupes portugaises qui, s'étant séparé une pote qui lui fut adressée le 6 février de la cause du Brésil, aurait empêché 1824. cette union, s'il y eût eu un parti qui lui « Le gouvernement de Buenos-Ayres, en conséquence d'une explication aussi « Buenos - Ayres a vu cette nouvelle franche, a paru se désister de ses injustes preuve de la spontanéité des Cisplatins, prétentions; mais sa conduite ultérieure sans donner aucune marque de désap- prouve jusqu'à l'évidence que, sous le probation, et il aurait dû renoncer à la masque de la dissimulation, il n'attendait folle idée de réunir à lui un peuple sur qu'un moment favorable pour attaquer lequel il n'a aucun droit, et en faveur le Brésil, non pas par une déclaration de duquel il n'a jamais fait le moindre sa- guerre ouverte et formelle (ce qui serait crifice; mais il a voulu d'autres preuves plus conformie à la justice qu'il prétend de la sincérité de l’nnion des Cisplatius inculquer), mais par les menées les plus au Brésil, et les voici : indigues et les plus odieuses. « Al'avènement de l'empereur au trône, « La mission de ce commissaire, qui se par unanime acclamation de toutes les disait en même temps l'interprète des provinces du Brésil, le 12 octobre 1822, væux des babitans de la Banda-Oriental, les peuples cisplatins ont manifesté un si a été connue de ces liabitaus; mais ils vif enthusiasme et ont mis tant d'em- étaient si fermement résolus de rester pressement à prendre part à cet événe- unis au Brésil, que l'empereur ayant ment à jamais mémorable dans les an. volontairement présenté à ses sujets les nales du Nouveau - Monde, qu'ils ont projets de la constitution fondainentale prouvé par là qu'ils le faisaient en toute de l'empire, en les invitant à faire libreliberté, et par un sentiment de leur pro- ment, sur chacun de ses articles, les ob. pre intérèt. Tous les Cabildos , toutes les serrations qu'ils jugeraient convenables, villes et toutes les troupes de la province les Cisplatins, aprés la formalité d'un Cisplatine ont proclamé solemiellement examen préalable qui en fut fait à chaque l'empereur D. Pierre Jer, et lui ont prété district de la province, ont accepté ledit serment de fidélité, en déclarant dans les projet de constitution, sauf les clauses de actes qu'ils ont dressés à cet effet, que la l'acte par lequel la province s'était incorseule protection de l'empereur pouvait, porée au Brésil . en mettant un terme à la révolntion, sou- « Les faits nombrenx qui viennent tenir l'indépendance et la liberté du pays, d'être cités devaient suffire à prouver la arrêter les complots des anarchies, et sincérité et la légalité de la réunion de la garantir les droits des peuples, la tran- province Cisplative au Brésil; mais il y quillité publique, la sûreté individuelle en a un tout récent qui en comblera la et la propriété des citoyens. preuve : c'est la nomination que les habiEunemi implacabic des institutions taus de ladite province, malgré les intrimonarchiques, le gouvernement de Bue- gues et les insinuations perlides de BueDOS-Ayres n'a pas pu en déguiser son 5- Ayres, ont faite dernièrement des ressentiment, et voyant que toutes ses députés pour siéger au corps législatif de menées avaient été frustrées par la loyauté l'empire, et y prendre part à la représeninébranlable du peuple cisplatin, il prit tation nationale. nos re - Telle est l'exposition fidèle et résu- blissement d'one ligne militaire dans luinée des faits relatifs à l'incorporation de rugaguay, sans aucun prétexte plausible, la province Cisplatine à l'empire du Brésil. et sans l'avoir notifié à la cour de Ris. Et après des faits aussi positifs et des Janeiro, selon l'usage entre les patios documens aussi irrefragables, coustatant voisines et civilisees; l'encouragement que cette incorporation a été libre et criminel par lui doune à la piraterie de spoutanée, qui pourrait supposer que le ses sujets coutre les bâtimens brésilieas, gouvernemeot de Buenos-Ayres oserait même dans la rade de Buenos-Ayre; la révoquer en doute la validité de cette in- outrages faits par la populace au consel corporation, et prétendre la possession de S. M. I et aux armes de l'empire pia de la susdite province, comme si elle eût cées sur la porte de sa maison, sans avoir été usurpéc? C'est vraiment incroyable; reçu aucuue satisfaction de la part du mais ce gouvernement, qui n'a jamais gouveruement, et enfin les préparatifs cessé d'exciter une révolte contre le Bré- de guerre que l'on faisait partout; les sil, leva le masque qui cachait ses horri.. bâtimens de guerre que l'on achetait; les bles desseios, lorsqu'il trouva l'opportu- officiers de marine étrangers que l'on esnité de les réaliser. gagcait, il ne pouvait rester le moiodre « La surprise de la cour de Rio-Janeiro doute sur les intentious hostiles et perfut extrême, quand elle a vu que le gou- fides du gouvernement de Buenos Aires. vernement de Buenos - Ayres, sans une « Si la cour de Rio-Janeiro n'eût coadéclaration préalable de guerre, et au sulté que l'opinion publique des Brésimépris de tous les principes du droit des liens si fortement prononcée contre une gens avoit laissé sortir de son territoire aussi injuste agression, elle n'aurait des bandes de révolutionnaires armés point hésité un instant à avoir recours pour opérer une insurrection dans la pro. aux armes; mais elle fit taire son juste vince Cisplatine, de concert avec Fruc- ressentiment, en attendant d'antres faits tnoso Rivera , ce traitre qui, étant par- plus formels et offensifs pour réduire le venu à séduire une partie des troupes gouvernement de Buenos-Ayres à l'in. qu'il commandait, toarna contre l'empire possibilité d'en nier l'évidence. Ces faits les mêmes armes qui lui avaient été con- se sont présentés et les voici: fiées pour maintenir la tranquillité dans « Au moment même où le commage la province. dant de l'escadre impériale, et l'agent u Le cabinet de Rio-Janeiro n'a pas diplomatique du Brésil réclamaient contardé up moicut à employer les moyens tre l'entreprise hostile des envahisseurs en son pouvoir pour ramener au chemin de la province Cisplatine et de ceux qui de l'honueur tous ceux qui s'en étaient partaient successivemert de Bueaosécartés, ni à demander au gouvernement Ayres pour aller les rejoindre, et que ce de Buenos-Ayres les explications néces- gouvernement, voyant avec indiflerence saires sur la part qu'il paraissait avoir la continuation de tous ces attentats, prise dans l'insurrection. Ce gouverne- protestait de n'avoir pas tramé la revolte ment, agissant toujours avec sa duplicité qui avait éclaté dans la Bavda Oriental, babituelle, a déclaré qu'il était tout-à-fait on ouvrait à Buenos-Ayres des souscripétranger à la révolte opérée dans la pro- tions publiques en faveur des rebelles; vince Cisplatine; et, inalgré les demandes go leur envoyait des armémens et des réitérées du commandant de l'escadre im- munitions de guerre ; on établissait à périale stationnée à la rivière de la Plata, Buenos-Ayres un comité pour diriger et du chargé d'affaires du Brésil à Bue- toutes ces mauæurres et pour entreteair nos-Ayres, il s'est refusé constamment à publiquement une correspondance avec rappeler ses snjets qui s'étaient réunis aux la Banda - Oriental, ce qui contribua à rebelles, ainsi qu'a désapprouver public augmenter le nombre et l'audace des requement et formellement une entreprise belles à tel point, qu'ils ont institue une criminelle qui compromettait si forte- espèce de gouvernement que celui de ment la tranquillité des deux états; et Buenos - Ayres ne tarda pas à recontandis qu'il faisait au Brésil ce dépi de naitre. justice, il invitait les autres provinces « Par là, le gouvernement de Buenos Argentines à fournir aux rebelles de la Ayres a donné la preuve la plus éri. Banda-Oriental tous les secours dont ils deute de sa coopération avec les reauraient besoin. belles; mais pour en imposer à la cour Si à tous les faits précipités nous de Rio-Janeiro, il fit semblant de lui en ajoutons encore ceux qui suivent : l'éta- Foyer un agent (qui n'est jamais arrivé) |