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Vole du conseil du gouvernement de la nérale des confédérés. Le 3 octobre 1823,

relatif à la réunion d'une assemblée gérepublique du Pérou ant pouvoir exé

l'envoyé extraordinaire de la Colombie cutif des Provinces-Unies de Rio de la

auprès du gouvernement mexicain, a Plata. Palais du gouvernement, semblable, et il y a lieu d'espérer que les

conclu avec cette république un traité à Lima, le 2 mai 1825.

autres gouverucmens se trouveront de A S. Exc. le ministre de la province de même engagés à ne consulter que leurs

Buenos-Ayres, charge du pouvoir e.ce- véritables intérêts. cutif des provinces-unies de la Plata.

mens.

&

« En retardant l'assemblée générale

des plénipotentiaires des républiques qui Aprés quinze ans de sacrifices consa- sont de lait déjà coufédérés, jusqu'à ce cres a la liberté de l'Amérique, afin d'é- que l'on eût l'adbesion des autres, on tablir un système d'assistance mutuelle nous priverait des avantages que cette qui puisse devenir, en temps de paix et assemblee vous procurerait dès le moment en temps de guerre, le bouclier de nos de son installation. Ces avautages sont nouvelles destinées, il est temps que les considérables, quand on pense au tableau intérêts et les relations qui unissent entre que presente le monde politique, et surelles les républiques américaines qui ap- tout le continent d'Europe. partenaient jadis à l'Espagne, reposent « La réunion des plénipotentiaires du sur une base stable, qui éteruise, s'il est Mexique, de la Colombie et du Pérou, possible, l'existence de leurs gouverne- serait indéfiniment retardée, jusqu'à ce

que l'on conuût le résultat d'une nouvelle L'établissement de ce système et la convention spéciale au sujet du temps et consolidation du pouvoir de ce grand du lieu de réuvion, si une des parties corps politique appartiennent à une au- contractantes ue la farorisait pas. La contorité suprême qui puisse diriger la poli- sidération des difficultés et des délais tique de nos gouvernemens, dont line qui pourraient résulter des distances qui fluence conserve l'uniformité des prin- nous séparent, réunies à d'autres motifs cipes, et dont le nom seul calme nos graves qui touchent nos intérêts comtempêtes. Une autorité aussi recomman- muns, m'engagent à faire cette démarche, dahle ne peut exister que dans une as. dans le dessein de låter la réunion imsemblée de plénipotentiaires nommés par médiate de nos plenipotentiaires, tandis chachue de nos républiques, et réunis que les antres gouvernemens s'occupent sous les auspices des victoires remportées des préliminaires qui ont déja été arrêtés par nos armes contre la puissance de entre nous au sujet de la nomination des l'Espagne.

repriseutans. « Profondément pénétré de ces idées, « Quant à l'époque de l'installation de S. Exc. le libérateur, en sa qualité de l'assemblée, je pense que rien n'empê. président de la république de Colombie, chera sa réunion dans six mois à compter à invité en 1822 les gouvernemens du de ce jour, et je me flatte même que le Mexique, du Pérou et du Chili, à former désir ardent qui anime tous les Améri. une confédération et à se réunir sur cains d'illustrer le monde découvert par l'isthme de Panama ou dans quelqu'autre Christoplie Colomb, diminuera les obsendroit convenable, afin de composer tacles et les délais que doivent occasioune assemblée de pleuipotentiaires de ner les arrangemens ministériels et la chaque état, qui pùt servir de conseil distance qui sépare la capitale de chaque dans les grands troubles, de point de état du centre d'union. ralliement dans les dangers communs, all me semble que si le monde avait d'interprete fidèle des traités publics, s'il à choisir une capitale, l'isthme de Pa. s'élevait des difficultés, et enfin d'arbitre nama pourrait prétendre à cette avguste de vos différends; le gouvernement du destinée: placé au centre du globe, il Pérou a conclu , le 6 juin de ette an- voit d'un cûté l'Asie et de l'autre l'Afrique née, avec les plénipotentiaires de la Co- et l'Europe. Il a été offert par le gouverlombie, un traité d'alliance et de confé- nement colombien ; situé à égale distance deratiou en vertu duquel les deux parties des deux extremités, il peut,

sous ce rapdevaient interposer leurs bons offices port, servir de place provisoire pour la auprès des gouvernemens de l'Amérique première assemblée des confédérés. qui appartenaient jadis a l'Espague, alin « Reconnaissant la justesse de ces conde les faire tous entrer dans un traité siderations, j'éprouve le plus vif désir

d'envoyer les députés de cette répu- « 1°Renouveler le grand traité d'union blique à Panama, aussitôt que j'aurai d'alliance et de confédération perpétue l'honneur de recevoir une réponse à cette contre l'Espagne ou toute autre puissant circulaire. Rien ne pourrait certainement qui aurait le projet de nous couqrerr. mieux remplir les désirs de mon caur « 2° Les plénipotentiaires derroatfair que l'assentiment des gouvernemens con- au nom de leurs commettaas, un Estfédérés à la réalisation de ce grand acte feste sur la justice de leur canse, ea ta de l'Amérique.

pliquant les vues de l'Espagne et te « S. V. Exc. ne juge pas à propos d'y système politique envers les autres ps accéder, je prévois un grand délai, un sauces de la chrétienté. tort considérable, surtout à une époque « 3o Il faudra prendre une résolutions où les progrès du monde ne peuvent être au sujet des iles de Porto - Ricco et accélérés dans leur marche politique qu'à Cuba , s'entendre sur la nécessite de rer notre désavantage.

nir toutes les forces pour les deliver a • « Dans les premières conférences entre joug espagnol, et, en cas d'adoptas de les plénipotentiaires, la résidence de l'as- cette résolution, fixer le contieges: da semblée et ses pouvoirs pourront être troupes que devra fournir claque ex fixés d'une mavière solennelle

par
la ma-

pour son exécution; décider esas jorité; après quoi tout pourra être ar- ces iles seront incorporées à un dst rangé à notre satisfaction.

confédérés, ou si elles seront libres de « Le jour de la réunion de nos plénie choisir un gouvernement. potentiaires sera une époque immortelle « 4° Il faudra faire ou reporsele: dans l'histoire diplomatique de l'Amé- traité de commerce, comme alles o rique. Quand , dans un siècle, la postérité confédérés. cherchera l'origine de nos institutions po

. « 5o Faire une convention conde litiques, et se rappellera les traités qui entre tous les états, afin d'expliqner et ont consolidé nos gouvernemens, les dé- rement et distinctement les fonctidas libératious de l'isthme serout regardées prérogatives des cousuls respertifs. avec vénération. On y cherchera les pro- « 6° Prendre en considération les ! jets de nos premières alliances, et on y tion des déclarations du présideat com trouvera la marche de nos relations avec

États-Unis de l'Amérique septeutriuszie l'Union. Que deviendra l'isthme de Co- dans son message au congrès l'annee rinthe, comparé à celui de Panama? nière, concernant les moyens de dringer « Dieu protège V. Exc.

tout projet ultérieur de colouisatos ! « Hipolito UNANUE, Jose-Maria de continent américain par les pains de Pando, Tomas de HEREs. cipe d'intervention dans nos affaires at

de l'Europe, et de résister i barn! Note du ministre de la Colombie au chargé rieures. d'affaires colombien à Buenos-Ayres. « 70 Fixer, de concert, les principe

des droits des nations qui peurest *** Du 6 mars 1825.

tenir la discussion , et surtout ceus * « Monsieur, j'ai l'honneur de vous an- rattachent à deux cations, lorsque im poncer que le 4 février dernier le gou- est en état de guerre et l'autre ceata vernement a reçu la circulaire de S. Exc. 8o Enfin , déclarer sur quel pass le libérateur, chargé du commandement vent être placées les relations police dictatorial du Pérou, et qui iuvite cette et commerciales des parties de patre be république; notre alliée, à faire partie misphère qui, comme Haiti, sout sepse de la grande assemblée générale des états de leur métropole, et n'ont encore américains à l'isthme de Panama, invita- connues indépendantes par aureve tion à laquelle le Pérou a consenti par sance européenne ou américaine. une convention spéciale. S. Exc. le vice- « Comme ces trois derniers arturies président, également frappé de l'impor- intéressent également les États-lus, tance de cet objet, vous soumet les les considéraut comme beutres, i articles suivans pour faciliter son exécu- vernement a jugé conreuable d'aube tion. (Voyez plus haut la note du vice- notre envoyé extraordinaire et les président au libérateur.)

plénipotentiaire à Washington, a isto « Les affaires qui occuperont l'assem- viter à envoyer des députés a l'assez bidante blée des états américains seront sans doute projetée. Je me suis bâte de pretdre ces nombreuses et de différente nature, il mesure, convaincu que les altres d. faudra :

Colombie en reconnaitront l'utilite : ***

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CE

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***

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Remain doonera à nos bons, sincères et illustres établis d'après les lois fondamentales, Lacerdos amis (les États-Unis) une preuve de la J'ai ordonné qu'on recherche le mérite tre bient confiance que doit inspirer notre conduite caché, et qu'on le place sur le siège de

désintéressée, et au monde civilisé en la justice. 7. Laurens général un témoignage de notre désir

« Le revenu national était presque d'éviter tout ohjet de ressentiment et d'é- épuisé, la corruption s'était glissée par a la tua loigacment que pourrait faire naitre l'é. tout et le désordre avait augmenté les

tat de guerre dans lequel nous nous malheurs de l'Etat. J'ai été obligé moi-
trourous. Donnez donc l'assurance au même de faire des réformes essentielles

ministre des affaires étrangères que le et de rendre des ordonnances sévères,
Flinin poe gouvernement de Colombie éprouvera convaincu que la vie du corps social ne
se do
catedral que ses vues s'accordent parfaitement coule dans ses reines. La crise où se trou-

avec celles de l'état de Buenos-Ayres. vait la république présentait une occa

« Vous vous bâterez de me faire part sion favorable pour une réforme que de la résolution de ce gouvernement sur peut-être la révolution de plusieurs sièchacun des articles contenus dans cette cles ne ramènerait point. Le crime et la communication.

guerre avaient détruit l'édifice politique. * J'ai l'honneur, etc.

Je me suis trouvé sur un champ de dé« P. Gual, ministre des affaires blir un gouvernement bienfaisant. Mal.

solation, mais j'avais le pouvoir d'y éta-
étrangères.

gré tout mon zèle pour le bien du
Pérou , cet ouvrage n'est pas encore

arrivé au point de perfection que j'aurais
Traité d'amitié , de commerce et de

désiré. Toute la sagesse du congrès sera navigation, conclu entre S. M. le Roi de

nécessaire pour établir dans le pays l'orla Grande Bretagne et la République ganisation qu'il éxige et la félicité que la de Colombie, en 1825. (Voyez ci-des- liberté promet

. Permettez-moi de remarsus, page 31).

quer que n'était pas moi-même Péruvien,
Message du libérateur Bolivar à l'ou- j'ai reucoutré de grandes dilficultés dans

verture de la session du congrès du l'exécution de cette entreprise difficile.
Pérou, le 10 février 1825.

« Nos relations avec la république de

la Colombie ont produit les effets les plus
« Messieurs, les représentans du peu. favorables. Notre alliée de pous a rien re-
ple péruvien sout rénois aujourd'hui sous fusé. Elle a employé ses trésors, sa ma-
les auspices de la victoire brillante d'Aya- rine et son arniée contre l'ennemi com-
cucho, qni a fixé pour toujours les desti- mun, comme si seule elle y était intéres-
pées du Nouveau Monde. Douze mois se sée.
sont écoulés depuis que le Congrès a cédé

« Le congrès verra par les efforts de
l'autorité dictatoriale, afin de sauver la

la Colombic le grand avantage que l'Amé-
république qui succombait sous le poids riquc tirera de l'union étroite des nou-
des calamités les plus terribles, mais Feaux États. Persuadé, comme je suis,
l'armée libératrice a mis fin aux maux du des résultats avantageux qu'anra la réu-
pays. Elle a rompu les chaiocs qne Piz- nion du Congrès des représentans, je mo
zare avait imposées aux enfans de Manco suis bâté d'inviter, au nom du Pérou, les
Capac, le fondateur de l'église du Soleil, confédérés à se réunir sans délai dans
et elle a réintégré le Pérou dans ses l'isthme de Panama , afin de mettre le
droits.

sceau à notre alliance perpétuelle.
Mon administration peut à peine « La république du Chili a mis à la
appeler ainsi : elle a été plutôt une disposition de notre gouvernement une
compagne. Nous n'avions pas le temps partie de sa marine sous les ordres de
de nous armer et de combattre. La con- í'amiral Blanco, qui s'occupe dans ce mo.
fusion et les désastres qui nous environ- ment du blocus de Callao.
naient ue nous permettaient de faire que Les États du Mexique, de Guatemala
ce qui était nécessaire pour potre dé- et de Buenos-Ayres nous out fait offrir
fease. Puisque l'armée a triomphé avec des secours ; mais la rapidite de nos
tant de gloire pour les armes du Pérou, succès nous ont empêché d'en profiter.
je me crois tenu de demander que le Ces républiques se sont constituées, et
congrès récompense la valeur des dé- continuent à maintenir leur tranquillité
fenseurs du pays. Les tribunaux ont été intérieure. L'agent diplomatique de la

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Colombie est le seul qui, dans ces cir

ACTE de l'assemblée nationale des pros constances, ait été accrédité auprès de

vinces du haut Perou qui declare kur is. notre gouvernement.

« Les cousuis des États-Uuis, de l'An- dépendance. ; 6 août 1825. gleterre et de la Colombie se sont pré

(Par extrait). sentés dans cette capitale. L'un d'eux a malheureusement péri; les autres ont reçu leur exequatur, Après que les événenens militaires

La représentation souveraine des qni vienvent d'avoir lieu auront été con

provinces du haut Pérou, profouderceat nas en Europe, il est probable que les pénétrée de la grandeur et du poids inne divers gouvernemens s'ocenperont de la

mense de sa responsabilité eurers Diez politique qu'ils auront définitivement à

et le monde, au moment de prononcer adopter.

sur le sort futur de ses coinneitabs,

de« Je pense que la Grande-Bretagne sera posant sur l'autel de la justice tout esprit la première a reconvaitre notre indépen- de partialité, d'intérêt ou de vues para dance, et si nous pouvons nous fier aux ticulières, avaut imploré avec soumission déclarations de la France, elle ne tardera

et une ardeur respectueuse l'assistance point à imiter l'Angleterre.

paternelle du Tout-Puissant, createur de « En faisant ce pas libéral, toute l'Eu- toutes choses, ct tranquille par l'asseo rope adopiera la même conduite, et l'Es- rauce que la bonue foi, la jnstice, la pague mème, dans son propre intérêt, modération et de profondes meditations ne s'opposera plus à l'existence des nou- ont présidé à la résolution présente, de veaux Etats qui viennent de compléter clare solennellement, au nom et en verta le système social de l'univers.

des pouvoirs absolus de ses dignes conLégislateurs, en remettantan Congrès mettans, que le grand jour est arrivé où le pouvoir suprême qu'il m'avait contié, les væux ardens et inaltérables du baut qu'il me soit permis de feliciter le peuple Pérou, de s'émanciper de la puissance de se trouver délivré de ce qu'il y a de injuste et oppressive du roi Ferdinand VII, plus terrible au monde, de la guerre par vaux auxquels le sang de ses enfans a la victoire d'Ayacucho, et du despotisme donne une nouvelle force, sont exaucis, par ma demission.

et que l'état humiliant de colonie de Proscrivez pour toujours, je vous l'Espagne cesse pour cette région privi prie , ninc antorité si effrayaute, une au- légiée et toutes ses dépendances, qui detorité qui a été le tombeau de Rome. vienneut indépendantes de l'Espagne et Saus doute le congrès a bien fait de cou

de ses monarques actuels ou futurs; fier ses lois aux baionnettes de l'armée qu'en conséquence, comme il est égalelibératrice; mais maintenant que la na

ment de l'interét de ladite région de tion jouit de la paix et de la liberté, n'etre réunie à ancune des républiques l'autorité suprême ne doit résider que voisines, clle est érigée en état sodiedans les lois.

rain, indépendant de toute nation, tant « Le congrès est installé. Mes devoirs, de l'ancien que du nouveau monde ; et eomme soldat auxiliaire, me comman

les provinces du haut Pérou , unanimes dent de contribuer à la liberté du Haut

dans cette résolution si juste et maguaPérou et à la prise de Callao, ce dernier nime, protestent, à la face de l'univers, boulevard de l'empire espagnol daus l’A. que leur volonté irrévocable est de se mérique méridionale. Cela fait, je me

gouverner elles-mêmes, et de ne se laishâterai de rendre compte aux représen

ser diriger que par la constitution, les tans du peuple colombien de ma mission lois et les autorités qu'elles se dopueront, au Peron, de votre liberté, et de la gloire et qu'elles croiront les plus convenables de l'armée libératrice. »

à leur bonheur comme nation, ou à con

servation de la sainte religion catholique, BOLIVAR

et au maintien des droits sacrés de l'hok peur, de la vie, de la liberté, de l'éga. lité des propriétés, et de la sécurité de tous, et elles s'engagent et promettent pour l'iuviolabilité et la stabilité de cette résolution, et, par l'intermédiaire de

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cette représentation nationale, de la ment de la province de Buenos-Ayres, maintenir si fermement, constamment et savoir : héroïquement, qu'en cas de nécessité u 10 Il sera chargé de tout ce qui conelles consacrerout avec plaisir à son exé- cerne les affaires extérieures, de la nocution, à sa défense et à son invariabi- mination des ministres auprès des gonna lité leur existence et tout ce qui est cher vernemens étrangers, et de la réception à l'homme. La présente déclaration sera de ministres de ces gouvernemens auprès imprimée et communiquée à qui de droit, des Provinces-Unies. par sa publication et sa circulation. « 2o Il pourra faire des traités, con

» Donué dans la salle de la session, le ventions, etc., avec les gouvernemens 6 août 1825. »

étrangers; mais il ne pourra ratifier ces (Suivent les signatures des députés de actes sans une autorisation spéciale du Charcaz , la Paz, Cochabamba, Potosi et congrès général. Santa-Cruz.)

« 3o Il communiquera aux gouvernemens des provinces de la confédération

les résolutions prises par le congrès géPROVINCES DE LA PLATA. néral concernant les objets mentionnés

dans l'article 4. Décret du Congrès général constituant 4o Il proposera au congrès général

des Provinces-Unies de la Plata, rendu les mesures qu'il jugera convenables à Buenos-Ayres, le 23 janvier 1825. pour améliorer l'administration des af

faires. « Art, jer Les provinces de la rivière 8. La présente loi sera communiquée de la Plata, réunies en congrès, renouvel- aux divers gouveroemens des Provinceslent par l'organe de leurs députés, et de Unies par le président du congrès géla manière la plus solennelle, le pacte néral. par lequel elles se sont liées depuis le moment où, secouant le joug de la do

« MANUEL-ANTONIO CASTRO, prés.; mination espagnole, elles ont proclamé

« ALEJO VILLEGAS, secrétaire. » leur indépendance, et elles jurent de Buenos-Ayres, le 23 janvier 1825. nouvean de faire usage de tous leurs moyeos pour maintenir cette indépen

Réponse du gouvernement de la province dance et concourir mutuellement à la fe

ile Buenos Ayres à la communication licité générale.

de cette loi. « 2. Le congrès général se déclare le

< Buenos-Ayres, le 27 jaurier 1825. gislatif et constituant.

« 3. Jusqu'à la promulgation de la Le gouvernement de la province de constitution générale que le congrès doit Buenos-Ayres a reçu la loi fondamentale donner à la confédération, chaque prom décrétée le 23 de ce mois par le congrès vince conservera les institutions particu- général constituant des Provinces-Unies lières qu'elle possède actuellement. de la Plata , que le président de ce corps

« 4. Tout ce qui a rapport à l'indé- lui a transmise par sa lettre du 24. pendance, à l'intégrité, à la sûreté, à la « Couvaincu de l'urgence qu'il y a défense et à la prospérité de la nation, d'expédier les affaires étrangères, de la est essentiellement de la compétence du difficulté de pourvoir promptement, et congrès général.

d'une manière permanente, à l'établisse« 5. Le congrès général fera, en con- ment d'un pouvoir exécutif; consideséquence, toutes les dispositions qu'il rant, en outre, la bonne volonté con. jugera nécessaires relativement aux ob- stamment manifestée par la province de jets mentionnés dans l'article précédent. Buenos-Ayres, de contribuer de tout son

« 6. La constitntion qui sera adoptée pouvoir à lever les obstacles produits par et sanctionnée par le congrès gepéral, la division des provinces, obstacles qui sera soumise à l'approbation des pro- se sont fait sentir dès les premiers jours vinces avant d'être promulguée; elle de la réunion du congrès, surtout par ne pourra devenir loi fondamentale de rapport aux affaires générales, pensant la confédération qu'après avoir obtenu enfin que les autres provinces, ayant apcette approbation.

prouvé son officieuse intervention dans « %. En attendant qu'il soit établi un les affaires extérieures, approuveront la pouvoir exécutif fédéral, les attributions décision du congrès général, le gouver. suivantes appartiendront au gouverne- nement de Buenos Ayres accepte la tâche

Ann. hist. pour 1825. App.

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II

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