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Rente sur le domaine du Roi, «< repré»sentative d'une quantité considérable de grains »...

>>

Rente sur le Gouvernement de Fougères. En Lécousse et Romagné. Métairie de Vaugarny, affermée, à charge d'acquitter 3 messes hebdomadaires (évaluées à 1171.), et les impositions et les rentes seigneuriales Total....

CHARGES: Décimes..

Messes, acquittées par le fermier de Vaugarny.......

Grosses réparations de Vaugarny.

Total.

IV. Prieuré de la Trinité de Fougères (1).

4181. 4 s.

150 1.

624 1.

1.217 1. 12 s. 9 d.

2371. 6 s.

Mémoire.

30 1.

267 1. 3 s.

Titul., Jean

Ignace de Lordat, vicaire général de Narbonne.

D'APRÈS la déclaration de la dame Fortin, fermière générale, représentée par son fils, Gabriel-Laurent Fouasse des Chapelles (15 oct. 1790):

REVENUS 1° Rentes sur Monthorin, en Louvigné-du-Désert (500 1.), sur la seigneurie de Malhère, en Laignelet (87 1.), sur le domaine royal à Fougères (35 1. 10 s.) et sur le prieuré de Landéan (48 bx. fr.).

2o Toutes les dîmes de Saint-Sulpice de Fougères; les 2/3 de celles de Louvignédu-Désert (4.800 1.); le 1/3 de celles d'Amanlis et de Hudimesnil.

3o Moulins à grain et à tan de la Roche, four banal, prés du Colombier et de l'Angélus (1 jl. 6 c.); le tout en SaintSulpice de Fougères et en Lécousse (2).

(1) Dépendait primitivement de l'abbaye de Marmoutier. Voir GUILLOTIN DE CORSON, Pouillé, II, 386.

(2) Le moulin à grain et les deux prés étaient sous-affermés 1.050 1., avec 240 1. de p. de v. pour 9 ans, soit 1.076 1. 13 s. 4 d. Le four banal, avec boulangerie et jardin, était sous-affermé 80 1. avec p. de v. de 24 1. pour 9 ans, soit 82 1. 13 s. 4 d. (Déclarations des sous-fermiers, 23 oct. et 6 nov. 1790).

Prix de fermage, 9.050 1., avec 600 1. de p. de v. pour 9 ans, soit......

Les rentes seigneuriales et les lods et ventes n'étaient pas compris dans le bail...

CHARGES (acquittées par la fermière, en diminution du prix de son bail): Portions congrues du recteur et du vicaire de SaintSulpice de Fougères.....

Au chapelain de la Trinité...
A l'abbaye de Marmoutier..
Autres charges..

V. Maison de la Providence.

9.1161. 13 s. 4 d.

?

1.0501.

1501.

2301.

?

Ecole de filles et bureau de

charité (Voir Filles de la Sagesse).

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SOMMAIRE I. Situation en 1790. II. Situation en 1724.

:

-

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SOURCES: Etat des biens ecclés. du district de Fougères et déclarations de fermiers.

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En Javené. Ferme de la Brûlerais (bât.; lab.,

255 1.

En Lécousse.

Métairie de Chevaumort,

1.010 I.

500 1.

11 jx.; prés, 1 jl.), affermée......

affermée...

En Parigné. Métairie de la Grande-Favrie (36 jx. 65 c.), affermée à moitié; estim.....

Les baux mettent toujours les rentes seigneuriales et les impôts à la charge des fermiers.

On conserve, dans C 1292, un plan détaillé de l'hôpital, datant de 1764 et signé Brochet.

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1o EXTRAITS de l'Etat des revenus et des charges des Hôpitaux de la Province (1724. Arch. dép. d'I.-et-V., C 1290).

REVENUS :

1o Rente sur MM. les abbé et chanoines réguliers de Rillé

2o Constituts, legs testamentaires et fondations...

400 1.

321 1. 12 s. 3 d.

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Au chapelain, pour pension, logement, bois et

chandelle.....

Au même, pour desservir les fondations..
Réparations, frais de sacristie, etc...

Total....

250 1.
118 1. 10 s.
150 1.

518 1. 10 s.

« L'hôpital est privé des revenus franchis en billets de banque, » liquidés à 2.1601. »

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Ibid.) :

2o DÉCLARATION de l'économe Le Beschu (10 oct. 1723. Dépense annuelle, aumônes, produit des ouvrages. D'après l'économe, la dépense moyenne annuelle des 6 dernières années s'est élevée à 2.200 1. pour les « dépenses ordinaires » et à 250 1. pour les « dépenses locales ». Il ajoute :

1° « Je ne comprends point les charités de grains que plusieurs >> particuliers y font, attendu que les précédents économes ne les ont >> employées en leurs comptes, étant dépensées audit hôpital, ce qui » irait encore à loin. »>

Dans ma première déclaration, je n'ai fait mention du produit >> deɛ ouvrages qui sont faits audit hôpital, n'étant pas de grand >> revenu, n'ayant que deux ou trois métiers à faire de la toile et » que ceux qui y travaillent étant si peu actifs qu'à peine font-ils » six aunes de toile par jour...; je peux affirmer qu'ils ne gagnent » pas 100 1., comprenant ce qu'ils en font pour la maison; et quant >> aux faiseurs de filet, il n'y a aussi que trois métiers et à si peu » de profit qu'il ne va pas à 30 1. par an; quant au filage, il ne peut » monter à 25 1., au delà de ce qui est filé pour la servitude de la >> maison. >>

3o DÉCLARATION sans date ni signature (Ibid.) :

Fonctionnement et développement de l'hôpital. « 4 demoiselles >> vertueuses se sont attachées à cette maison; elles y vivent à leurs >> frais et font passer au profit des pauvres l'excédent de leur fortune » après leur nourriture et leur entretien pris. Elles y ont établi une » manufacture de toile qui occupe 12 métiers. Les enfants des deux >> sexes tirent, écardent et filent de la laine. Ce petit commerce, les >> soins et l'industrie de ces demoiselles les a mises en état, par une

» espèce de prodige de faire construire un bâtiment de 230 pieds de » face à deux étages, non compris les salles; mais la mort d'une » dame de qualité, veuve, riche et sans enfants, a privé la maison » de son unique ressource. La moitié du bâtiment est demeuré » imparfait, faute de fonds pour faire les escaliers, portes, fenêtres, >> cloisons et planchers.

>> La seule voie à prendre pour porter cet établissement à sa per »fection, ouvrir le moyen de créer des places pour 30 pauvres de >> plus et achever en très peu de temps la seconde moitié du bâtiment, » serait de faire sortir à son plein et entier effet l'article IX des >> lettres patentes qui assujettit à porter à cet hôpital les aumônes » d'ancienne fondation (1)... Toutes ces aumônes ne sont point faites, » à l'exception de celle de l'abbaye de Rillé pour 374 1. seulement.

» Le peu de revenu de cet hôpital ne permet de recevoir que >> 80 personnes, et, quelque nécessiteux que soit un homme âgé, caduc » et incapable de gagner sa vie, il est obligé d'attendre que la mort » d'un des pauvres lui laisse une place vide à remplir. »

II.

HOPITAL SAINT-NICOLAS

SOMMAIRE I. Situation en 1790. II. Situation en 1724.

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SOURCES: Etat des biens ecclés. du district de Fougères et déclarations de fermiers.

(1) Il s'agit des aumônes attribuées sur le domaine royal à divers établissements religieux; comme ces établissements « ne faisaient plus les aumônes qu'ils avaient » accoutumé de faire aux pauvres de la ville », les lettres patentes de fondation de l'hôpital (juillet 1683) ordonnèrent que le domaine royal de Fougères n'en payât plus que la moitié aux anciens bénéficiaires, et donnat le reste à l'hôpital. Ces aumônes, en grains ou en argent, s'élevaient à 1.206 1. 6 s. 6 d. pour l'abbaye de Rillé, à 430 1. pour celle de Savigny, à 330 1. pour celle de la Vieuxville, à 22 1. pour l'abbé de la Luzerne, à 71 1. pour le prieur de la Trinité, à 30 1. pour le chapelain de l'Ermitage, à 4 1. pour celui de Saint-Brice, à 408 1. pour le prieur du château et à 15 1. pour la seigneurie des Portes, soit, en tout, à 2.516 1. 6 s. 6 d.; l'hôpital aurait donc dù recevoir 1.258 1. 3 s. 3 d. En 1764 les commissaires de l'hôpital, répondant à l'enquête sur les mendiants (C 1292), déclarent ne recevoir que 437 1. 10 s., soit 374 1. de Rillé, 11 1. des religieux de la Luzerne, 2 1. du chapelain de Saint-Brice, 15 1. de celui de l'Ermitage et 35 1. 10 s. du prieur de la Trinité. Les déclarations de 1790 nous apprennent que l'abbaye de Rillé et le chapelain de Saint-Brice, au moins, acquittaient toujours les mêmes aumônes. Les lettres patentes de 1683 attribuaient en outre à l'hôpital: 1° le privilège du débit de la viande pendant le carême; 2o celui de la vente des cercueils; 3° 50 c. de bois de chauffage dans la forêt de Fougères.

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