Vingt nouveaux portraits |
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admirable aime aisément ALEXANDRE BIDA âme amour André Chénier antique Armand Ravelet avons Bach beau beauté Bida Boissier Brucker c'était caractère catholique charme Chénier choses Christ Cimourdain Civilisation en Europe cœur d'ailleurs Delisle devant Dieu dire divin doctrine Dom Guéranger doute Eglise églises esprit éternel Faber Faust féodalité Gauvain Genre humain gloire Goethe Guéranger Guizot hélas historien homme idées intelligence J'ai Jean-Sébastien Bach Jésus Jésus-Christ joie Joseph de Maistre jour Jules Quicherat Jules Sandeau l'âme l'auteur l'Eglise l'histoire leçons lecteurs Légende des siècles Léopold Delisle livre Louis Veuillot magnifique maître ment Michelet monde mort moyen âge n'a jamais n'avait n'était noble œuvre parler paroles Passion pauvre Penarvan pensée peuple peut-être philosophe poésie poëte politique première presque prêtres profonde qu'un Quicherat religieux reste Révolution rien romaine s'est saint sais Sandeau saurait Schlegel science sera seul siècle style surnaturel surtout Thommeray tion vérité veux Victor Hugo vivant voilà voûte vrai yeux
Popular passages
Page 4 - Je n'ajouterai rien, Messieurs, je n'entreprendrai point de traiter la question même ; je me contente de la poser. Elle se rencontre à la fin de l'histoire de la civilisation : quand l'histoire de la civilisation est épuisée , quand il n'ya plus rien à dire de la vie actuelle, l'homme se demande invinciblement si tout est épuisé, s'il est à la fin de tout? Ceci est donc le dernier problème, et le plus élevé de tous ceux auxquels l'histoire de la civilisation peut conduire.
Page 95 - Si nous n'avions perdu rien de ce qui fait notre deuil ! si , d'étoiles en étoiles , réunis , élancés dans un vol éternel , nous suivions tous ensemble un doux pèlerinage à travers la Bonté immense!... On le croit par moments. Quelque chose nous dit que ces rêves ne sont pas des rêves, mais des échappées du vrai monde, des lumières entrevues derrière le brouillard d'ici-bas , des promesses certaines, et que le prétendu réel serait plutôt le mauvais songe.
Page 151 - ... a donné à tous les principes en lutte une solution complète, qu'on peut ne pas accepter, mais dont il est impossible de nier la logique savante et parfaite. Ce n'est ni de l'éclectisme ni de la fusion; l'antiquité et le moyen âge se donnent la main sans se confondre, la matière et l'esprit se réconcilient et s'admirent ; ce qui est déchu se relève; ce qui est faussé se redresse; le mauvais principe lui-même se fond dans l'universel amour. C'est le panthéisme moderne : Dieu est dans...
Page 5 - ... le développement de l'activité sociale et celui de l'activité individuelle, le progrès de la société et le progrès de l'humanité. Partout où la condition extérieure de l'homme s'étend, se vivifie, s'améliore, partout où la nature intime de l'homme se montre avec éclat, avec grandeur, à ces deux signes, et souvent malgré la profonde imperfection de l'état social, le genre humain applaudit et proclame la civilisation.
Page 92 - Ahl je me fie, pour le christianisme et pour l'art chrétien, dans ce mot même que l'Eglise adresse à ses morts : « Qui croit en moi ne peut mourir. » Seigneur, le christianisme a cru, il a aimé, il a compris; en lui se sont rencontrés Dieu et l'homme. Il peut changer de vêtement, mais périr, jamais. Il se transformera pour vivre encore.
Page 95 - C'est aussi une vierge que la patrone des maçons, sainte Catherine, qu'on voit avec sa roue géométrique, sa rose mystérieuse, sur leplan de la cathédrale de Cologne. Une autre vierge, sainte Barbe, s'y appuie sur sa tour, percée d'une trinité de fenêtres. Tous ces humbles maçons travaillaient pour la Vierge. Leurs cathédrales, exhaussées à peine d'une toise par génération, lui adressent leurs tours mystiques. Elle seule sait tout ce qu'il ya là de vies humaines , de dévouemens obscurs...
Page 85 - L'édifice tout entier, dans l'austérité de sa géométrie architecturale, est un corps vivant, un homme. La nef, étendant ses deux bras, c'est l'Homme sur la croix ; la crypte , l'église souterraine , c'est l'Homme au tombeau; la tour, la flèche, c'est encore lui, mais debout, et montant au ciel. Dans ce chœur, incliné par rapport à la nef, vous voyez sa tête penchée dans l'agonie (1) ; vous reconnaissez son sang dans la pourpre ardente des vitraux.
Page 261 - Convention, un tiers a un but politique, les deux tiers ont un but humain. Elle déclarait la morale universelle base de la société et la conscience universelle base de la loi. Et tout cela, servitude abolie, fraternité proclamée, humanité protégée, conscience humaine rectifiée, loi du travail transformée en droit et d'onéreuse devenue secourable, richesse nationale consolidée, enfance éclairée et assistée, lettres et sciences propagées, lumière allumée sur tous les sommets, aide...
Page 32 - Les rapports des seigneurs avec leurs hommes n'y sont point entachés de ce caractère de violence et d'arbitraire avec lequel on se plaît trop souvent à les décrire. De bonne heure, les paysans sont rendus à la liberté; dès le...
Page 250 - Boerhave ce qu'il en pense. Quelle tumeur à couper n'entraîne une perte de sang? Quel incendie à éteindre n'exige la part du feu? Ces nécessités redoutables sont la condition même du succès. Un chirurgien ressemble à un boucher; un 'guérisseur peut faire l'effet d'un bourreau. La révolution se dévoue à son œuvre fatale. Elle mutile, mais elle sauve. Quoi ! vous lui demandez grâce pour le virus! vous voulez qu'elle soit clémente pour ce qui est vénéneux ! Elle n'écoute pas.