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1547

MARGUERITE D'ANGOULÊME, reine de

Navarre.

-La Marguerite de la Marguerite des princesses. Lyon, Iean de Tournes, in-8°, 1re partie, 542 p.; 2o partie, 562 p.

Voy. dans la seconde partie, le poëme intitulé la Coche, illustré de très curieuses gravures sur bois, dont deux, d'un intérêt particulier, représentent la Coche royale (1). La reine de Navarre, dans la Marguerite, ne parle de cette coche que d'une façon très concise et ne la décrit pas, la regardant surtout comme une sorte de refuge, où l'on peut bavarder et conter pendant la pluie :

La pluye en creut. Lors chacune descoche,
Et toutes trois nous mismes en la Coche,
Qui attendoit notre departement.

Puis, l'on parle d'amour, sans songer, jusqu'à l'arrivée, à ce pauvre véhicule, abri des propos galants:

Lors d'un accord, sur le poinct, nous trovasmes
Dedans la Coche au logis arrivasmes.

La coche, on le voit, n'eut guère que les honneurs du titre de ce poëme: mais, heureusement, les vignettes, intercalées dans le texte, nous la font voir à la ville et à la campagne, par la pluie et par le beau temps.

Ces jolies figures sur bois, à mi-page, sont attribuées au célèbre graveur lyonnais, Salomon Bernard, dit le Petit Bernard; attribution motivée, le poëme de la « très illustre royne de Navarre » ayant été imprimé à Lyon.

(1) Nous en donnons ici la reproduction.

BESSON (IAQUES).

1569

Livre premier des instruments mathématiques et mécaniques servant à l'intelligence de plusieurs choses, etc. inventés par Iaques Besson. Orléans, Eloy Gibbier, in-4.

Dix pages du texte précédent, dans ce recueil (dont le privilège est daté de 1569) soixante planches, qui sont toutes gravées par Androuet du Cerceau. L'une (no 17) représente un Coche royal, « chariot nouveau et royal, lequel est un peu plus ample que les vulgaires, mais aussi beaucoup plus commode car, en un lieu inégal, il se nivelle par son contrepoids (comme une nacelle sur eau tranquille). Donc il ne peut remuer ni par conséquent endommager ceux qui sont dans la litière ».

Cette précieuse planche a été reproduite dans l'Art pour tous (1re année, no 9). « Il faut remarquer lisonsnous dans le texte qui y est joint le mode de suspension à la fois ingénieux et naïf de ce véhicule, ainsi que la manière logique dont la décoration ressort de la construction même. La petite figure, jointe à la planche est un croquis de la même conception avec arrangement plus simple. »

Ces planches se retrouvent dans le Théâtre des inventions mathématiques et mécaniques de Iacques Besson, dauphinois, docte mathématicien, avec l'interprétation des figures d'icelui par Francois Beroald, publié en 1579, à Lyon, chez Barthélemy Vincent. François Beroalde, l'auteur des explications jointes à chaque figure, n'était autre que le célèbre auteur du Moyen de parvenir. L'édition indiquée dans l'Art pour tous, publiée également à Lyon, en 1579, aurait été imprimée chez Horace Cardon.

1574

HARTMAN SHOPPER.

De Omnibus illiberalibus sive mechanicis artibus humani ingenii sagacitate atque industria

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