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HISTORIQUE

D'ACTES,

NEGOCIATIONS,

MEMOIRES

E T

TRAITE Z.

Depuis la Paix d'UTRECHT
jufqu'à préfent.

Par Mr. ROUSSET,

Membre de la Société Royale des
Sciences, de Berlin.

TOME

X.

Chez

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A LAHATE,

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PIERRE GOSSE,

M. DC C. XXXVI.

216500-A

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MONSIEUR

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J. J. MAURICIUS.

ANCIEN PRESIDENT ECHEVIN, ET
CONSEILLER PENSIONNAIRE DE
LA VILLE DE PURMERENT; DE-
PUTE' AUX ETATS DE HOLLANDE
ET WESTFRISE, ET MINISTRE
DE LEURS HAUTES PUISSANCES,
LES ETATS GENERAUX DES PRO-
VINCES-UNIES DES PAIS-BAS, AU-
DU CERCLE DE BASSE-

PRES

SAXE, &c. &c. &c

BEELDINER
DES K.K.

JUSTIZ - MINISTERIUM

M

LA règle que je me suis prescrite, de ne dédier mes ouvrages qu'à des perfonnes, qui foient au fait des sujets que j'y traite, m'a

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ONSIEUR,

déterminé à vous démander la permiffion de vous préfenter ce volume & le fuivant d'un Recueil, que Te Public a reçu avec bonté, & dont plufieurs Miniftres d'Etat ont bien voulu me temoigner leur reconnoiffance, après avoir éprouvé de quelle utilité il leur étoit. Une grande partie des Pieces de ce Tome X. roulent fur des affaires qui fe font paffées fous vos yeux, les autres qui ne font pas moins intereffantes, ont pour objèt les Négociations de la paix &les affaires de la Guerre qui ont occupé & alternativement & enfemble les principales Cours de l'Europe; & par conséquent toutes dignes de la curiofité des Politiques. Mais ce n'eft point là mon unique motif. Savant par inclination, Politique par choix, & par le devoir des

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Emplois auxquels vous avez få vous élever, en fervant la Patrie's ami fincere & dont la probité eft connue de tous ceux qui vous fre quentent: ne voilà-t-il pas plus qu'il n'en falloit pour déterminer mon choix, que vous voulez bien aprouver. Que n'aprouvez vous de même le defir que j'aurois de di re ici tout ce que me dictent vos Vertus, & vos Talens. Ceux-ci, Surtout ceux que demandent les Sciences ne fe font-ils pas déve lopez en vous dès le plus bas âge? Amfterdam vous a entendu avec admiration haranguer en public avant l'âge de fept ans, la preffe a roulé de vos Poëfies que vous a viez à peine atteint votre onzième année, & à treize vous commen→ ciez déjà à meriter des éloges des

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