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assurent qu'elles étoient alors.. Néanmoins, puisque nous trouvons tous les noms des mêmes saints dans le billet qui est attaché à celui-ci, on doit croire qu'elles ont été transférées avec le même billet.

Celui de 1566, nombre 27 : « Un reliquaire de cuivre doré, ayant sept petits clochers garnis de pierreries, ayant les reliques de saint Oreilhe, etc. ».

Celui de 1575, nombre 37: « Un gros reliquaire bas, de cuivre doré, émaillé, couvert de pierreries; dessus, sept petits vases où il y a dedans des reliques de plusieurs saints >>.

Celui de 1614, nombre 32 : « Un reliquaire de cuivre doré, enrichi de pierreries, où il y a des saintes reliques, comme de sainte Barbe, etc., de titulo sanctæ Crucis, avec quatre petits clochers autour »>.

Cet inventaire ne fait mention que de quatre clochers, ce qui nous donne lieu de croire qu'il.s'en étoit écarté quelques-uns, car nous en trouvons aujourd'hui six autour de celui du milieu.

Celui de 1639, nombre 17: « Un reliquaire d'argent doré, orné de pierreries et de plusieurs cristaux en forme de petites tours, où il y a un écriteau en parchemin qui contient les reliques de "sainte Barbe; du titre de la sainte Croix; de saint Ignace, martyr; de sainte Marguerite, etc. Le susdit reliquaire ne se peut ouvrir ».

Ce reliquaire n'est que de cuivre doré, et non pas d'argent, et s'ouvre en sept endroits, à savoir au haut de chaque cristal, qui se ferment en façon de burette.

XXXI. Des cheveux de la sainte Vierge; une dent de saint Martial, apôtre.

Un reliquaire d'argent doré, enrichi de pierreries, le pied rond, en dedans duquel il y a comme une clochette d'argent, et plus haut est gravé au dehors: De capillis beatæ Dei Genitricis Mariæ, lesquels cheveux sont maintenant où nous avons dit, au nombre 27, dans le petit reliquaire de la Vierge, et par dessus il y a gravé : Dens sancti Martialis, apostoli; et, plus haut, est enchâssé un cristal long et rond, sur lequel sont gravées quelques fleurs de lis, et dedans il y a une dent de saint-Martial, où nous avons mis cet écrit: Dens sancti Martialis, Lemovicensis episcopi.

Les inventaires de 1495 et 1515, nombre 19: « Un reliquaire d'argent doré à pied rond, auquel est une dent de monsieur saint Martial ».

Celui de 1566, nombre 18: « Un reliquaire dont le pied est

d'argent en la manière d'un calice, ayant des pierreries, au milieu duquel, devers la sommité, ayant du cristal, où il y a une dent de monsieur saint Martial ».

Celui de 1567, nombre 13: « Un reliquaire d'argent doré, garni de pierreries, où il y a une dent de monsieur saint Martial »>.

Celui de 4575, nombre 13 « Un reliquaire d'argent doré, garni de pierreries, où est une dent de monsieur saint Martial, apôtre ». Celui de 1611, nombre 22: « Une dent de saint Martial, enchâssée dans du cristal sur un pied d'argent doré avec pierreries ».

Celui de 1639, nombre 15: « Un reliquaire d'argent, garni de pierreries, où il y a une dent de saint Martial, évêque de Limoges ».

XXXII. Des saints Junien et Amand, confesseurs, et de la courroie de Notre-Seigneur ; de saint Fiacre, saint Valéric, ete.

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Un reliquaire d'argent, qui est doré en certains endroits, le pied rond, autour duquel il y a gravé : F. P. de Montval me fecit fieri. Reliquiæ beatorum Juniani et Amandi, et corrigiæ Domini. Et sur le pied est gravée une image, au côté de laquelle il y a gravé: Beatus, et de l'autre Amandus. Plus haut il y a un cristal enchâssé en argent rond, gros et long environ de cinq travers doigt, dans lequel nous avons trouvé un os du doigt plié de taffetas, sur lequel on voit cet écrit: Sancti Fiacrii. Plus un os plat, plié de taffetas, et encore d'un autre par dessus. Plus un paquet où il y a un petit os du doigt, plié de toile, dans laquelle sont quelques morceaux de bois, le tout plié encore de taffetas. Plus un autre paquet où il y a un os plié dans du taffetas. Plus deux autres petits os sans être pliés dans du taffetas, quelques morceaux de bois, le tout dans une bourse de soie. Au haut du cristal il y a une image d'argent, en bosse, sous le pied de laquelle est gravé: Beatus Junianus, par où l'on voit que c'est l'image de saint Junien, et non pas de saint Fiacre, quoiqu'on lui donne ordinairement ce nom, et, par l'inscription qui est autour du pied, que ce reliquaire a été fait pour mettre les reliques de saint Junien et saint Amand: d'où l'on peut probablement inférer qu'elles y sont encore, puisque nous ne trouvons pas qu'elles en aient été tirées; mais, pour ne pas se tromper, nous y avons mis le paquet de celles de saint Junien qui étoit dans le reliquaire de saint Guillaume, dont nous parlerons. Quant à ce qu'il ajoute : Et corrigiæ Domini, nous ne trouvons rien qui ressemble, dans ce reliquaire,

à des courroies. Il y a aussi dans ce cristal, comme on peut tirer des inventaires, des reliques : Sancti Cathaldi, sancti Valerici, sancti Josephi, quoiqu'on ne puisse distinguer que celles de saint Fiacre, où est le billet. C'est pourquoi nous y avons attaché cet écriteau De reliquiis sanctorum Fiacrii et Juniani; confessorum; et, de l'autre côté Sancto Amando, confessore; Cathaldo, episcopo ; Valerico, confessore, et Josepho.

Il faut remarquer que les saints dont nous mettons les noms au derrière de nos billets sont ceux que nous n'avons pas trouvés écrits dans d'autres billets.

Les inventaires de 1495 et 1515, nombre 40; « Un vaisseau ou reliquaire d'argent, auquel est un cristal garni d'argent menuisé, et, au dessus dudit cristal, une image d'argent tenant une croix comme saint Michel, dans lequel il y a des reliques: Sancti Cathaldi; sancti Valerici; de clavo Domini et de osse Joseph; de sancto Fiacrio.

Il y a quelque apparence que toutes ces reliques y sont encore, comme nous avons dit, excepté de clavo Domini, où nous ne trouvons rien qui en approche.

Celui de 1566, nombre 38 : « Un reliquaire de saint Fiacre d'argent doré ».

Celui de 1575, nombre 34: «Un reliquaire de saint Fiacre et saint Amand, d'argent doré, ayant un cristal où sont les reliques ».

Celui de 1611, nombre 29: « Un reliquaire de saint Fiacre, d'argent massif, le vase de verre, et une image d'argent au-dessus, qui est aussi d'argent ».

Celui de 1639, nombre 25: « Un reliquaire d'argent; au dessus, un saint Fiacre d'argent; on y trouve un os dudit saint, plus un morceau de bois sans billet; plus un os de sainte Valérie; plus un os de saint Cathalde ».

Il dit qu'il y a dedans un os de sainte Valérie; mais nous n'y trouvons pas de marque qui puisse nous le prouver : il faut qu'il ait pris sainte Valérie pour saint Valéric.

XXXIII. -De saint Sylvestre, pape; de saint Jean; de sainte Madelaine, etc.

Un reliquaire fait en burette de cristal, haut d'un demi pied, garni d'argent, où nous avous trouvé douze petits paquets de reliques, toutes pliées de taffetas blanc, en l'un desquels il y a un petit os avec ce billet par dessus : Sancti Sylvestri, papæ ; plus, dans uñ autre paquet, une dent sans écriteau, qui pourroit bien être de

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saint Jean, parce que les inventaires de 1495 et 1515 font mention d'une dent de ce saint qui étoit dans un reliquaire qui ne se trouve plus, comme nous dirons au nombre des perdus. Dans tous les autres paquets il y a de petits os, excepté deux, où il y a quelques petites pierres.

Nous ne saurions dire au vrai de quels saints sont ces reliques qui n'ont point d'écriteau, et parce que les inventaires appellent tous cette burette de sainte Madelaine, et qu'ils assurent qu'il y avoit dedans : De cunabulo et ossibus beatæ Mariæ Magdalenæ,“et ves– timentis ejus. Nous y avons mis tout ce que nous y avons trouvé dans le petit reliquaire de la Vierge, et même un paquet de cheveux de sainte Catherine, ne pouvant distinguer de ceux de sainte Madelaine, et y avons attaché cet écrit: De reliquiis sancti Sylvestri, et par derrière De capillis, de vestimentis, cunabulo et ossibus beatæ Mariæ Magdalenæ; de capillis beatæ Catharinæ et de aliis. La burette où sont lesdites reliques est sur une plaque ronde, de cuivre doré, où il y a autour six petits clochers de même matière, et, par dessous, sont attachés quelques pendants de cuivre doré, faits en façon de petites clochettes; le pied est de cuivre doré, où est un petit cristal au milieu, gros comme une noix, haut environ d'un pied.

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Les inventaires de 1495 et de 1545 en disent ces mots, nombre 33 : « Un reliquaire de cuivre doré, à pied de calice rond, au haut duquel est une façon d'aiguière de cristal, garnie d'argent, autour de laquelle sont des taurailles de laiton doré, et dedans icelles sont : De cunabulo et ossibus beatæ Mariæ Magdalenæ, et vestimentis ejus »:

Celui de 1566, nombre 32: « Un reliquaire fait en vase, ayant le pied en façon de calice, qui est de cristal garni, ayant des reliques. de sainte Madelaine et autres >>.

Celui de 1575, nombre 30: « Un reliquaire en vase de cristal, qui est le reliquaire de sainte Madelaine sur un pied de cuivre doré émaillé, ayant dessus cinq petits clochers. Il se peut faire qu'il n'y avoit alors que cinq clochers toutefois les autres en mettent six, comme aussi il se voit aujourd'hui ».

Celui de 1611, nombre 37: « Un beau reliquaire de sainte Madelaine en forme de vase de cristal, le pied et le dessous de cuivre doré, où il y a cinq petits clochers ».

Celui de 1639, nombre 27: « Une burette de cristal, garnie de cuivre doré, pleine de petits ossements: on y trouve une dent, plus un billet qui dit des reliques de saint Silvestre, pape. Ce sont parcelles d'ossements >>*.

XXXIV. De saint André; de saint Étienne, martyr; saint Martin, etc.

Un reliquaire de cuivre doré, où il y a sur une plaque ronde. six petits clochers, et, au milieu, une agate de la grosseur d'un œuf ou environ, garnie d'argent, en manière de burette, où nous avons trouvé un petit os plié avec du taffetas rouge, sur lequel est écrit: De costa sancti Andreæ ; plus un autre os, plié comme le précédent, où est attaché ce billet De sancto Stephano; plus un autre petit os dans une bourse blanche, et quelques cendres et petits ossements non pliés, sans écriteau. On peut néanmoins, avec raison, se servir du témoignage des inventaires pour dire qu'il y a des reliques de saint Martin, et comme assure aussi le billet qui est par dehors. Le pied dudit reliquaire est rond, de cuivre doré, où sont gravées en bas quatre figures, dont l'une est du crucifix, etc.; le tout de la hauteur quasi d'un pied.

Les inventaires de 1495 et 1515, nombre 31: « Un reliquaire de cuivre doré, au haut duquel il y a un vaisseau en manière d'une burette de verre enchâssée en argent, environnée de six tourelles de laiton doré, où pend un écrit de parchemin : De sancto Martino ; de costa beati Andrea; sancti Stephani, protomartyris ».

Celui de 1566, nombre 50 : « Un reliquaire ayant vase de cristal garni de cuivre doré, ayant six clochers, le pied de cuivre doré, et, au milieu, une pomme de cristal »>.

Le vase de ce reliquaire ne sauroit être de cristal, et on croit communément que c'est une agate : il n'est pas aussi garni de cuivre, mais d'argent doré, ni émaillé, si par ce mot il n'entend parler qu'il est orné de pierreries ».

Celui de 1575, nombre 34: « Un reliquaire de saint André, de saint Étienne, protomartyr, qui est d'agate, de cuivre doré émaillé,. et six petits clochers sur un pied de cuivre doré ».

Celui de 1611, nombre 39 : « Un reliquaire de cristal, de cuivre doré, où il y a six clochers, de saint Martin, évêque et confesseur; saint André et saint Étienne, protomartyr ».

Celui de 1639, nombre 30: « Un reliquaire où est une petite burette dessus et des reliques de saint André et saint Martin ».

Nous y en trouvons aussi de saint Étienne, protomartyr, avec leur billet.

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