La police dévoilé, depuis la restauration: et notamment sous Messieurs Franchet et Delavau, Volume 3

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A. Wahlen & H. Tarlier, 1829
 

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 273 - On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde.
Page 273 - Les maîtres et les commettans sont responsables » du dommage causé par leurs domestiques et préposés » dans les fonctions auxquelles ils les ont employés.
Page 273 - Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage , oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. « 1383. Chacun est responsable du dommage qu'il a causé, non-seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence.
Page 66 - ... mémoire de son bienfaiteur. Lorsque les tristes prières furent achevées, les élèves de Châlons reprirent le cercueil. Ce fut alors qu'un inconnu, sans déclarer son titre, sans montrer aucun ordre, sans avoir aucun signe qui le caractérisât*, fit avancer des porteurs. On cria que la famille ne permettait pas que le corps fût porté à bras , et les élèves le remirent avec regret sur le char; mais, lorsque la famille, justement indignée , s'écria qu'assurément elle y avait consentie...
Page 317 - Consolez-vous, je sais mourir. Si jamais vous voyez ma malheureuse femme, dites-lui bien que son souvenir et celui d'Alfred ne m'ont pas quitté un instant. « Je vous prie de retirer mes effets et de les faire parvenir à ma femme. Tâchez aussi que l'on me paie mon dernier trimestre de pension; il servira à amortir quelques dettes que j'ai. On vous défend de me voir encore, mais on ne me défendra pas de vous aimer. « Je vous embrasse une dernière fois.
Page 67 - ... indignée, s'écria qu'assurément elle y avait consenti et qu'elle y consentait encore, ils reprirent le cercueil aux mains des porteurs. Déjà ils avaient traversé la cour tranquillement et fait quelques pas dans la rue Saint-Honoré , tout se calmait et aucun tumulte ne pouvait survenir à la suite de ce transport, lorsque, sur un ordre secret remis par le même homme à l'officier commandant, celui-ci ordonna à la troupe de tomber sur les huit jeunes gens portant religieusement sur leurs...
Page 316 - Aie bien soin de notre pauvre Alfred ; ménage-toi pour lui, ne t'abandonne pas au désespoir, il a encore besoin de tes tendres soins. Pour moi, ce soir, je ne pourrai plus lui être d'aucune utilité. J'emporte avec moi au tombeau tes deux derniers billets ; ils seront sur mon cœur. Adieu, ma chère amie, je t'embrasse de toute mon âme ainsi que notre malheureux Alfred.
Page 67 - Jamais un plus sauvage attentat n'a été commis au sein d'une nation civilisée ! Jamais il n'y eut un acte plus illégal, plus révoltant et plus impie!
Page 65 - D . D'après une gravure de l'époque. — (Collection G. Hartmann.) mande n'ayant pas été prévue par la famille, ils ne purent lui donner cette marque de reconnaissance. Il était naturel qu'ils cherchassent une autre manière de la prouver. Le jour de la cérémonie funèbre, ils se réunirent autour du cercueil et le portèrent sur leurs épaules depuis l'hôtel jusqu'à l'église. Cet hommage fut rendu dans un grand recueillement. Un silence religieux, une marche lente et triste, des...
Page 315 - S'il existe encore parmi les hommes quelque sentiment d'humanité ou de piété, on ne peut me refuser d'aller recevoir les derniers embrassemeus -et les ordres toujours sacrés pour moi , de celui qui fit mon bonheur pendant tant d'années , et qui servit sa patrie avec tant d'honneur et de courage. J'ose vous supplier, M. le procureur du roi, de vouloir bien permettre que j'aille auprès de mon malheureux époux ; je vous en conjure à genoux. Qu'on me fasse conduire à mes frais , en poste, par...

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