Histoire de Girondins, Volume 6 |
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10 août âme amis applaudissements armée armes avaient Barbaroux Barrère bataillons Buzot c'était cachot Caen Camille Desmoulins Charlotte Corday Chaumette citoyens cœur comité de salut commission des Douze commune Conciergerie conspirateurs Convention Cordeliers Couthon crime cris Custine Danton décret demande départements députés dictature dit-il Dumouriez ennemis faction femme fille force foule Fouquier-Tinville Garat geste Gironde Girondins gouvernement Guadet Hanriot Hébert Hérault de Séchelles heures hommes Isnard Jacobins jeune jour juges l'accusée l'âme l'anarchie l'armée l'Assemblée l'échafaud l'insurrection laisser Lanjuinais larmes Lauze de Perret Legendre liberté Louvet lui-même madame Élisabeth madame Roland main Marat membres ment Montagne mort n'avait Pache paroles patrie patriotisme pensée Pétion peuple porte président prison reine représentation nationale république Révolution révolutionnaire Robespierre Roland salle salut public sang sauver séance sections semblait sentait seul sort soupçon supplice suspects terreur tête tion tocsin tribunal tribune tyran Valazé vengeance Vergniaud victimes vingt-deux voix voulait yeux
Popular passages
Page 60 - ... écoutez les vérités que je vais vous dire: la France a mis dans Paris le dépôt de la représentation nationale; il faut que Paris le respecte; il faut que les autorités constituées de Paris usent de tout leur pouvoir pour lui assurer ce respect.
Page 117 - Oui, je vais conclure, et contre vous; contre vous qui, après la révolution du 10 août, avez voulu conduire à l'échafaud ceux qui l'ont faite; contre vous qui n'avez cessé de provoquer la destruction de Paris; contre vous qui avez voulu sauver le tyran; contre vous qui avez conspiré avec Dumouriez; contre vous qui avez poursuivi avec acharnement les mêmes patriotes dont Dumouriez demandait la tête...
Page 397 - J'avais des amis ; l'idée d'en être séparée pour jamais, et leurs peines, sont un des plus grands regrets que j'emporte en mourant; qu'ils sachent que jusqu'à mon dernier moment j'ai pensé à eux. Adieu, ma bonne et tendre sœur ! Puisse cette lettre vous arriver ! Pensez toujours à moi.
Page 396 - J'ai à vous parler d'une chose bien pénible à mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine, pardonnez-lui, ma chère sœur, pensez à l'âge qu'il a, et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu'on veut, et même ce qu'il ne comprend pas.
Page 253 - Un tel attentat ne permet nulle défense; c'est pour la forme. Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort; la cause en est belle. J'embrasse ma sœur, que j'aime de tout mon cœur, ainsi que tous mes parents; n'oubliez pas ce vers de Corneille : Le crime fait la honte et non pas l'échafaud.
Page 396 - ... conseils que l'expérience qu'elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer ; que mon fils à son tour rende à sa sœur tous les soins, les services, que l'amitié peut inspirer ; qu'ils sentent enfin tous deux que dans quelque position où ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union.
Page 397 - Adieu, ma bonne et tendre sœur; puisse cette lettre vous arriver ! Pensez toujours à moi ; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfants. Mon Dieu! qu'il est déchirant de les quitter pour toujours! Adieu, adieu, je ne vais plus m'occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m'amènera peut-être un prêtre, mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot et que je le traiterai comme un être absolument étranger.
Page 317 - ... la haine des rois et l'unité de la République. » Les maisons nationales seront converties en casernes, les places publiques en ateliers d'armes, le sol des caves sera lessivé pour en extraire le salpêtre.
Page 396 - ... famille? Que mon fils n'oublie jamais les derniers mots de son père, que je lui répète expressément : Qu'il ne cherche jamais à venger notre mort.
Page 247 - A travers l'horreur qu'elle inspirait, elle pressentait l'apothéose. Dans cette pensée, elle écrivit au comité de sûreté générale : « Puisque j'ai encore quelques instants à vivre, pourrais-je espérer, citoyens, que vous me permettrez de me faire peindre? Je voudrais laisser ce souvenir de moi à mes amis.