Discours: de la liberté d'écrireClavel et Chastanier, 1885 - 36 pages |
Common terms and phrases
actes du gouvernement Affranchi asservie Audience solennelle avez pu Avocat général Avocats présents bientôt bienveillance BOURGEOIS censure cessé cipe civilisation Clavel et Chastanier collègue conseiller de Lyon contrôle COUR D'APPEL D'APPEL DE NIMES d'imprimer dant désor devant dévouement doit être contenue écrivains entrave époque esprit excès GOUAZE Greffier en chef imprimeurs Journal jusqu'à la Révolution l'Estoile l'homme l'imprimerie l'impunité l'indépendance l'Université laissait législation lettres patentes liberté d'écrire liberté de penser liberté illimitée libraires limiter longtemps Louis Louis XIII lutte magistrat manifester Martin Lhommet ment Messieurs Mirabeau mœurs niera-t-on nom de Gazette œuvre paix publique parole peine de mort pendu pensée humaine perquisition persécution politique pourra se livrer pouvait Premier Président presse doit presse périodique Prévost-Paradol principe privilège Procureur général puissance Réforme Régnier Renaudot Révolution de 1789 Richelieu Rouville rue Pradier s'est imposé serment seul siècle et demi société Sorbonne subi supplice surveillance teur Thiers xvIIIe siècle
Popular passages
Page 35 - Je jure d'être fidèle au roi et d'obéir à la » Charte constitutionnelle, de ne rien dire ou » publier comme défenseur ou conseil, de » contraire aux lois, aux règlements, aux » bonnes mœurs , à la sûreté de l'État et à la » paix publique, et de ne jamais m'écarter du » respect dû aux tribunaux et aux autorités
Page 19 - ... tyrans. Sans la liberté de la presse, il ne peut exister ni instruction ni constitution. Et qu'on ne vienne pas objecter la licence qui peut en résulter : les restrictions en ce genre , ainsi que dans tous les autres, ne gênent que les...
Page 4 - ... procédé, en audience solennelle, à la reprise de ses travaux. Les autorités Civiles, Militaires et 'Religieuses, ainsi que les fonctionnaires des divers ordres, invités au nom de la Cour, les membres des Tribunaux civil et de commerce, ainsi que MM. les Juges de paix s'étaient rendus dans la cbambre du Conseil.
Page 20 - Paris est un roi qui a chaque matin à son lever, un complaisant, un flatteur qui lui conte vingt histoires. Il n'est point obligé de lui offrir à déjeuner, il le fait taire quand il veut et lui rend la parole à son gré; cet ami docile lui plaît d'autant plus, qu'il est le miroir de son âme et lui dit tous les jours son opinion en termes un peu meilleurs qu'il ne l'eût exprimée lui-même ; ôtez-lui cet ami, il lui semblera que le monde s'arrête ; cet ami, ce miroir, cet oracle, ce parasite...
Page 36 - Et de tout ce dessus il a été dressé le présent procès-verbal qui a été signé par M. le Premier Président et le Greffier.
Page 25 - ... grossière et avilie pour imaginer qu'en outrageant un homme on ne lui fasse pas autant de mal qu'en le frappant. Si donc la parole peut être une arme aussi redoutable que le bras, il faut bien, en vertu du même principe, arrêter, limiter cette liberté de se servir de sa pensée, de sa parole, de sa plume, il faut, dis-je, la limiter, comme toutes les libertés, à la liberté d'autrui.
Page 4 - Président a déclaré la séance solennelle ouverte et a donné la parole à M. le Procureur général. M.
Page 13 - Le cbancelier d'Aguesseau rédigea, en 1723, pour la librairie parisienne, une ordonnance qui, étendue ensuite à tout le royaume, fut en vigueur jusqu'à la Révolution et introduisit d'utiles réformes dans l'organisa tion de la librairie et de l'imprimerie.
Page 9 - Seulement le parlement devait choisir vingt-quatre personnes bien qualifiées et cautionnées, sur lesquelles le roi en prendrait douze, qui seules auraient le droit d'imprimer à Paris « les livres approuvés et nécessaires « pour le bien de la chose publique, sans imprimer an« cune composition nouvelle; et il était fait défense à « tous autres imprimeurs, hormis ces douze, de rien im« primer, sous peine de la hart.
Page 8 - ... l'Université, qui, à peine créée, s'adjoignait des libraires jurés, placés sous sa surveillance (1), ne pouvant mettre en vente ou louer aucun livre qu'il n'ait été préalablement soumis à son approbation, qu'elle ne l'ail corrigé et taxé. Les libraires devaient observer ses statuts « sous l'hypothèque de tous leurs biens et garantie de leurs corps. » Assujettis au serment, ils versaient un cautionnement de 100 livres.