Almanach des musesClaude-Sixte Sautreau de Marsy, Charles-Joseph Mathon de La Cour, Vigée (M., Louis-Jean-Baptiste-Étienne), Marie Justin Gensoul, Jean Lesguillon Chez Delalain, 1785 - French poetry |
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acte en profe admis chez Silvie adreffe affez aime ainfi amans amour Apollon auffi avoit beauté beaux belle bonheur Bourdic brifer c'eft c'eſt Cailleau chants charmant cher ciel cieux Comédie Coriolan Cythère defirs deftin Dieu Dieux difcours douce doux efprit Eglé enfans eſt étoit fage fang fans ceffe fecret fein féjour femme fens fentiment feul fiècle fleurs foible foit fombre fon cœur font foudain fouffrez foupire fous fouvent François front fuccès fuis fuivi fur le Théâtre gloire goût grace hélas heureux j'ai jeune joli jour l'Amour laiffe lauriers long-tems Madame Marquis DE VILLETTE Monfieur Montgolfier mortels Mufe mufique n'eft n'eſt orgueil paffe philofophie plaifir plaifirs plaire pleurs PONS DE VERDUN préfent printems raiſon refpect repréfentée repréſentée Séjan ſes ſon talens tems tendre Théâtre de l'Ambigu-Comique Théâtre des Variétés Théâtre Italien Thémire trifte vafte vœux voix Voltaire yeux
Popular passages
Page 262 - Ce melon avancé par l'apprêt d'une couche, D'un jus plus favoureux parfume-t-il la bouche ? Heureufe pauvreté ! je n'ai pas les moyens D'altérer la nature & de gâter les biens.
Page 265 - J'ai tenu table ouverte , & j'ai traité l'Armée ». Le Roi, la Cour, malgré des fervicesfi beaux, Laiffent en pleine rue arrêter fes chevaux. Trop heureux le mortel , dont la fage balance Donne un jufte équilibre à fa noble dépenfe , Qui fait avec l'éclat joindre l'utilité , L'abondance au bon goût , au plaifir la...
Page 42 - Je tiens de ma semaine un plan bien arrondi; Un joli Requiem pour dimanche à midi, Item, chez Curtius, les Grands Voleurs, lundi; Item, chez Arlequin, Jenneval pour mardi ; Item, chez Poquelin...
Page 34 - S'en allait : un remords le pince , Et vite il rebrousse chemin. Sans doute c'est par oubliance, Va-t-il dire au moine étonné, Que vous ne m'avez pas donné Le moindre mot de pénitence.
Page 223 - II n'auroit pu prescrire une paisible route; Et vaincu par l'amour, par lui seul emporté, L'Apôtre de la liberté, (Bourdic, j'emprunte ici votre charmant langage,) Pris dans vos fers, n'auroit vanté Que les douceurs de l'esclavage.
Page 264 - Toutefois dans le luxe il eft un trait que j'aime, C'eft qu'au moins il nous venge , & fe détruit luimême: Et toujours fon défaftre eft près de fes fuccès ; Car dans un tems fécond en monftrueux excès , En vain vous m'étalez des fottifes vulgaires...
Page 261 - De leurs difcours fubtils j'aime la profondeur; Mais enfin avant tout il s'agit du bonheur. Voyons: d'un luxe adroit les favans artifices Ont de nos jours, dit-on , varié les délices. Malheureux qui fe fie à fes preftiges vains ! De nos biens , de nos maux } les reflbrts fouverains , Quels font-Hs?
Page 262 - D'importuns tintemens frappent-ils moins l'oreille Où pend d'un gros brillant la flottante merveille? Demande au vieux Narcis fi fa bague une fois Calma le dur accès qui vint tordre fes doigts. Non , dans de vains dehors le bonheur ne peut être, Et dans l'art de jouir l'orgueil eft mauvais maître.
Page 266 - Et ton char faftueux promené la mifere. « En effet , me répond ce gros millionnaire ; » Ce difcours que j'approuve eft bon pour un faquin , » Dont l'aifance éphémère expirera demain. » Avoir du goût chez lui feroit une infolence ; ;> Mais moi , chargé du poids d'une fortune immenfei $ » Je dois m'en délivrer avec le noble éclat « Que demande mon nom, qu'impofe mon état.
Page 108 - Dans votre index fou renfermé , Voici le point qui me chagrine ; Vous feul, je crois, l'expliquerez : Comment fe fait-il , je vous prie , Que ceux qui vous doivent la vie , Le lendemain fout enterrés ? Le Seigneur Polonais , M.