Chansons de Gustave Nadaud: avec un portrait de l'auteur et une chanson autographeH. Plon, 1870 - 587 pages |
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Adèle Adieu adorable créature Aiguilleur aime Allez Allons amants amis amours Anténor avez avons quelqu'un là-haut banquet beau belle Bernique blanche blonde boire Au Caporal bois bonheur Bonhomme Carcassonne chanson chante charme château château du fou chaumière cheveux ciel cieux cœur compère CORYDON Cueillir demain Dieu dire double zéro doux Drôme Écoute écrevisses enfants êtes femme fille fleurs gaîté gloire Gonesse Gros-Pierre Gudule heureux hommes In-octavo J'aime J'en j'étais jaloux jeunesse jour joyeux l'amour l'histoire Du Général là-bas là-haut Qui sait lanla Lanlaire madame Victoire maison maison blanche maîtresse Malesherbes Margot maris Merci mère monde Monsieur Bourgeois monsieur Letortu mouche nuit passe pauvre pense phalanstère plaisirs pleure raconter l'histoire regard rêve rien roses ROSSINI saint Éloi Saint-Flour sais seul soir soleil sommes gris souci t'aime terre THYRSIS trace La meute Trompette Trouville vais verse à boire veux vieux Voici Voilà vois voix yeux
Popular passages
Page 11 - G*** père et fils. Dans un quadrille à part, Voici le grand Chicard Avec grâce étalant Un pantalon qui dimanche était blanc. Ton noble front, ô grand roi de l'époque ! Porte le sceau de l'immortalité ; Mais, avec toi, ton ignoble défroque Veut-elle aller à la postérité? Dans ton rapide essor, Je te suis, Mogador ; Partage mon destin, Fille des cieux... et du quartier Latin. En te faisant si belle d'élégance, Ton père eût dû songer, en même temps, A te doter d'un contrat d'assurance...
Page 379 - C'est des imprudents que nous sommes. II disait dans son oraison Que l'ambition perd les hommes. Si je pouvais trouver pourtant Deux jours sur la fin de l'automne . . . Mon Dieu ! que je mourrais content Après avoir vu Carcassonne ! " Mon Dieu ! mon Dieu ! pardonnez-moi Si ma prière vous offense ; On voit toujours plus haut que soi, En vieillesse comme en enfance. Ma femme, avec mon fils Aignan, A voyagé jusqu'à Narbonne ; Mon filleul a vu Perpignan, Et je n'ai pas vu Carcassonne ! " Ainsi chantait...
Page 190 - J'ai servi Vénus et Bellone : Je suis époux et brigadier. Mais je poursuis ce météore Qui vers Colchos guidait Jason... — Brigadier, répondit Pandore, Brigadier, vous avez raison. » Pu/s, i/s rêvèrent en silence ; On n'entendit plus que le pas Des chevaux marchant en cadence ; Le brigadier ne parlait pas. Mais quand revint la pâle aurore, On entendit un vague son : « Brigadier, répondait Pandore, Brigadier, vous avez raison.
Page 379 - Je me fais vieux, j'ai soixante ans, J'ai travaillé toute ma vie Sans avoir, durant tout ce temps, Pu satisfaire mon envie. Je vois bien qu'il n'est ici-bas De bonheur complet pour personne. Mon...
Page 189 - GENDARMES. Deux gendarmes', un beau dimanche , Chevauchaient le long d'un sentier; L'un portait la sardine blanche , L'autre le jaune baudrier. Le premier dit d'un ton sonore : « Le temps est beau pour la saison. — Brigadier, répondit Pandore , Brigadier, vous avez raison.
Page 36 - J'ai rêvé la femme idéale.... Voilà pourquoi je suis garçon. Je ne veux pas d'une coquette, Ou d'une femme à sentiments, Qui ne songe qu'à sa toilette, Ou qui compose des romans ; Je ne veux pas d'une harpie Qui me fasse ici la leçon ; Et je ne veux pas d'une pie... Voilà pourquoi je suis garçon. Je veux garder, toute ma vie, Sur moi-même un pouvoir complet, Sortir lorsque j'en ai l'envie Et rentrer quand cela me plaît ; Ouvrir ou fermer ma fenêtre, Garder ou vendre ma maison Enfin je...
Page 13 - J'aime mieux les ébats Et les leçons que tu n'affiches pas. Depuis dix ans, comment, sur cette foule, As-tu gardé ce prestige enchanteur?... C'est que, toujours, ta fontaine qui coule De tes attraits entretient la fraîcheur. Coule, coule toujours, Fontaine des amours : Qui sait si, quelque jour, Je n'irai pas y puiser à mon tour?... Oui, tu vivras autant que la Chaumière, Oui, sur l'airain ton nom se gravera ; On a bien fait la fontaine Molière ; Je te promets la fontaine Clara.
Page 20 - Ma pauvre fille, De ta famille Tu crains toujours les reproches grossiers ; Chez moi , ma mère , Pour se distraire, Fait la cuisine et vernit les souliers. Loin de la tourbe immonde et prolétaire, Je place haut mon palais passager ; Terme nouveau , nouveau propriétaire , Nouvel amour; en tout j'aime à changer. Oiseau volage , Sur mon passage , A chaque fleur j'arrête mes désirs ; Et puis, frivole, Mon cœur s'envole Sous d'autres cieux chercher d'autres plaisirs. Je ne vis pas des soupirs de...
Page 311 - LE NID ABANDONNÉ. Dans un jardin du voisinage Deux merles avaient fait leur nid ; Trois œufs furent le témoignage Du doux serment qui les unit. Je les ai vus sous ma fenêtre, De la pointe à la fin du jour, Couver, trois semaines peut-être, L'espoir tardif de leur amour. Les petits ont vu la lumière ; J'entends leurs cris ; il faut nourrir Cette jeunesse printanière Qu'on craint toujours de voir mourir. Que de soucis et que de joie ! On ne peut rester endormi : Sans cesse il faut guetter la...
Page 379 - On voit la ville de là-haut, Derrière les montagnes bleues ; Mais, pour y parvenir, il faut, II faut faire cinq grandes lieues, En faire autant pour revenir ! Ah! si la vendange était bonne! Le raisin ne veut pas jaunir : Je ne verrai pas Carcassonne! « On dit qu'on y voit tous les jours, Ni plus ni moins que les dimanches, Des gens s'en aller sur le cours, En habit neufs, en robes blanches.