Œuvres de Mirabeau: Discours et opinionsLecointe et Pougin, 1834 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
Américains Angleterre applaudissemens applaudit AREOPAGITICA assemblée aura Barnave bles Cazalès chose Cincinnati Cincinnatus citoyens cœur cohabitation comité comté de Middlesex concessions constitution corps coupable crime criminel déclare demande descendans despotisme doit doute ecclésias ecclésiastique enfans ennemis établir état exploitées famille femme fideicommis force général gloire gouvernement Grande-Bretagne héréditaire hommes humaine institution j'ai jamais juges justice l'Assemblée nationale l'égalité l'esprit l'état l'homme l'institution l'ordre législation liberté livres lois long-temps madame de Mirabeau malheur Maryland Massachusetts membres ment messieurs mines ministère ecclésiastique ministres mœurs moyen nation nature nécessaire noblesse officiers pables pasteurs patriciat patriciens patrie peine pensée Pensylvanie peuple peuvent politique postérité pourrait pré premier principes privilége procès projet de décret propriété public publique qu'un question raison régent religion république respect s'il SÉANCE sentimens sentiment séparation serait serment seront seul société des Cincinnati sorte système tabac témoignage tion tisme titre toyens tyrannie vérité vices voilà vrai
Popular passages
Page 285 - Lorsque le cours des événements humains met un peuple dans la nécessité de rompre les liens politiques qui l'unissaient à un autre peuple et de prendre parmi les puissances de la terre la place séparée et le rang d'égalité auxquels il a droit en vertu des lois de la Nature et de celles...
Page 14 - Déclarer nationale la religion chrétienne, eût été flétrir le caractère le plus intime et le plus essentiel du christianisme. En général , la religion n'est pas, elle ne peut être un rapport social; elle est un rapport de l'homme privé avec l'être infini.
Page 123 - Vous avez commencé par détruire, la féodalité, vous la poursuivez aujourd'hui dans ses effets : vous allez comprendre dans vos réformes ces lois injustes que nos coutumes ont introduites dans les successions. Mais, messieurs, ce ne sont pas seulement nos lois, ce sont nos esprits et nos habitudes qui sont tachés des principes et des vices de la féodalité. Vous devez donc aussi porter vos regards sur les dispositions purement volontaires qui en sont l'effet. Vous devez juger si ces institutions...
Page 16 - Or, supposons que l'un de ces hommes vénérables, sortant tout à coup de ces catacombes antiques où sa cendre est confondue avec celle de tant de martyrs , vienne aujourd'hui contempler au milieu de nous la gloire dont la religion s'y voit environnée, et qu'il découvre d'un coup d'œil tous ces temples, ces tours qui portent si haut dans les airs les éclatans attributs du christianisme, cette croix de l'évangile qui s'élance...
Page 13 - France dont les fondemens s'enlacent et se perdent, dans ceux de l'empire lui-même ; voyez comme elle se régénère avec lui; et comme la liberté qui vient du ciel, aussi bien que notre foi, semble montrer en elle la compagne de son éternité et de sa divinité ! Voyez comme ces deux filles de la raison souveraine s'unissent pour développer et remplir toute la perfectibilité de votre sublime nature , et pour combler votre double besoin d'exister avec gloire, et d'exister toujours...
Page 63 - La popularité que j'ai ambitionnée, et dont j'ai eu l'honneur de jouir comme un autre, n'est pas un faible roseau ; c'est dans la terre que je veux enfoncer ses racines sur l'imperturbable base de la raison et de la liberté. Si vous faites une loi contre les émigrans, je jure de n'y obéir jamais.
Page 108 - ... pour la nation. Eh! puisque quelques règnes de bons princes, clair-semés dans l'espace des siècles, ont préservé la terre des derniers ravages du despotisme, que ne feraient pas, pour l'amélioration de l'espèce humaine, quelques bonnes administrations rapprochées les unes des autres ! Ne...
Page 11 - J'entends très-bien, cela ne vaut rien. Je suis de vojre avis, si vous pensez que j'ai voulu faire une épigramme; mais si j'ai voulu rappeler un principe qui condamne à l'absurdité quiconque voudrait arguer de la compétence ou de la non-compétence des ecclésiastiques dans cette assemblée, j'ai dit une vérité incontestable. Je ne cherche point à répondre à aucune objection de M. l'abbé Maury, car sans doute il n'a pas eu la prétention d'en faire; je lui témoignerai seulement ma reconnaissance...
Page 16 - ... la fin d'un règne cruel et l'avènement d'un prince plus humain et plus sage, lorsqu'ils pouvaient sortir avec moins de frayeur des cavités profondes où ils avaient érigé leurs autels, pour aller consoler et affermir la piété de leurs humbles disciples et laisser jaillir de dessous terre quelques étincelles du flambeau divin dont ils gardaient le précieux dépôt.