des Feuillans dans Penceinte de l'assemblée nationale. L'assemblée a patlé à l'ordre du jour, Le ministre des affaires étrangères a annoncé que la flotte anglaise , destinée à croiser dans la Manche, ne devoit nous cauícr aucune inquiétude. (Renvoyé au comité. } Un bruit avoit été répandu , il y a quelques jours : on a dit qu'il existoit dans le château des Tuileries un amas caché d'armes. Le ministre de l'intérieur a écrit à l'allemblée à ce sujet. Le roi ; inftruit da bruit qui le repandoit , a ordonné au ministre de faire faire par la municipalité une visite sévère de tout le château. On a lu une lettre du conseil-général de la commune de Strase bourg, qui annonce qu'on a arrêté un émissaire porteur d'un paquet de plusieurs lettres pour le cardinal de Rohan, qui menacent d'une prochaine invasion. (Renvoyé au comité de surveillance.) On a pris la discussion de l'attaire de M. Grangeneuve & de M. Jouineau. Dans le cours de cette discussion, qui n'a pas été ter minée, M. Tarbé, pour avoir énoncé une opinion tendante å avilir le corps législatif, a été condamné à garder les arrêts chez lui pendant huit jours. Séance du vendredi 27. M. Lejosne , député du Nord, a imploré, au nom de la municipalité d'Orchies , la jufte conmisération de l'assemblée nationale, pour les indemnités qui font dues aux habi." tans de cette ville, qui ont été victimes du: brigandage des Autrichiens, dans la journée du 15 juillet. Renvoyé au comité des finances. M. Bassal demande que la barre s'ouvre à un citoyen infortuné, M. Buttey, cultivateur à Estrées Saint-Denis, qui a vu ses propriétés violées & la liberté , sa vie même , compromises par d'infoler's officiers du régiment des chafleurs verds , qui est parti de Paris il y a huit jours. L'assemblée admet le pétitionnaire ; il rend compte des faits atroces dont il a été la victime , & demande la punition de ses affalsins. La pétition est adoptée par l'assemblée. M. Pétion a paru à la barre , à la tête de la municipalité ; il a inftruit l'assemblée des mesures qu'il a prises pour empêcher le rafsemblement des fédérés , joints' aux faubourgs Sairi-Marceau & Saint-Antoine. L'assemblée y a applaudi. Elle a ensuite décrété, comme principe, sur la demande du con' seil-général de la commune de Paris, l'interdiétion de la sortie du royaume à tout Français, & elle a chargé le comité de lui en présenter la rédaction. Des Belges sont venus demander la punition de M. Jarry, qui a incendié un faubourg de Courtray. Sur ce, un memire a annoncé la cour , pour le punir, l'a fait monter du grade de maréchalde-camp à celui de lieutenant-général. Le ministre de la guerre sendra compte de cet avancement. On a lu des dépêches de M. Arthur Dillon, qui commande depuis Dunkerque jusqu'à Montmédy ; il annonce que les Autrichiens, toujours campes à Bavay, se servent de toutes sortes de ruses pour pénétrer dans le territoire français ; il espère cependant les forcer bientôt à la retraite ; il apprend aussi que dans plusieurs escarmouches entre nos chasseurs & des Tyroliens, nous avons toujours eu l'avantage. L'assemblée applaudit & renvoie ces dépêches au comité, Ce 28 juillet 1792. PRUDHOMME , membre de la société les indigens. que PES BASSES ALPES DEPARTEMENT DU RHÔNE ange Carpentras US TOM TATA NIMES Grenoble Beancaire DU S. Saturnin Friend! Calendagen Bastide der Jourdanda Oroon Cucuron. la Tourdaguer Perhe zambere Peyrolles iTouguer Vancoenarter Arx Cadenet Loues Coppimununes de po au Deore' 15 heurs atna 1, de la Ruona ('amargue Garuanne Trets. Hurioj te crombert Martoner Harect 44. DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE LÉGISLATIVE: RÉVOLUTIONS DE PARIS, DÉDIÉES А LA NATION BT AU DISTRICT DES PETITS-AUGUSTINS , QUATRIÈME A'N NEE DE LA LIBERTÉ FRANÇAISE. TREIZIÈME TRIMESTRE. IRIS-SEUL PROPRIE PRUDHOMME TORCSA NOLIATIBU Dernier mot des émigrés ayant leur entrée triomphale à Paris ES honnêtes dre avec profution un libelle qui a pour titie : Déclaration du duc de Brunswick aux habitans de la France. Le plus grand nombre avoit d'abord pensé que cette pièce régiocomique avoit été fabriquée au château des Tuiseries, & devoit être rangée parmi ces mille & une No. 160. Tome 13. А tuses de petite guerre, dont la cour s'est constamment fervie pour dépraver l'opinion publique & imprimer aux hommes foibles des sentimens que ne doivent plus connoitre les Français ; mais des lettres de Coblentz attestent le contraire, & nous apprennent que l'altesse germanique est elle-même ou l'auteur , ou du moins le figiataire du fameux manifefte des rois. Il importe donc de lire attentivement cette rodomontade chevaleresque , & d'en pefer jusqu'au dernier mot. La discussion que nous allons en faire doit donner la mesure des espérances actuelles de la cour de Vienne , de celle de Prusse , de celle des Tuileries , ainsi que des généraux français & des émigrés, tous cointéressés, tous coopérateurs, tous complices de Louis XVI, le plus mortel ennemi des Français. « LL. MM. l'empereur & le roi de Prusse , dit le gé>> néral Brunswick, m'ayant confié le coinmandement des » armées combinées qu'ils ont fait rassembler sur les » frontières de France, j'ai voulu annoncer aux habi» tans de ce royaume les motifs qui ont déterminé les » mesures des deux souverains & les intentions qui les » guident ». La Pythie de Coblent? est sur son trépied; peuples, écoutez-lá ; c'est l'organe des rois. « Après avoir supprimé arbitrairement les droits & por» feflions des princes allemands, en Alsace & Lorraine ». Preinier grief des rois. « Après avoir renversé le bon ordre ». C'est-à-dire la Bafille & la fage administration de Lenoir & Breteuil. Deuxième grief.: « Après avoir troublé & renversé le gouvernement lé* gitine ». C'est-à-dire le régime de 1789 & l'abfolu defpotisme. Troisième grief. « Après avoir exercé contre la personne sacrée du roi » & contre son auguste famille des attentats & des vio» lences qui sont encore perpétuées & renouvelées de ► jou en jour ». Journée du 17 juillet 1789; journée du 6 octobre de la même année; journee des poignards ; journée de Varennes; journée du 20 juin dernier : voilà les attentats dont parle le duc de Brunswick ; voilà le quatrième grief des rois.. « Ceux qui ont ufurpe les rênes de l'administration ont enfins » comblé la mesure, en faisant déclarer une guerre in>> julle å fu majite l'empereur , & en attaquant ses pro, |