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RÉPERTOIRE

DE PHARMACIE

ERRATA

1o Dans l'article intitulé: Valeur de la réaction de Nessler pour le dosage de l'ammoniaque dans les eaux, qui a paru dans le numéro de janvier 1907, p. 19, l'équation doit être rétablie de la façon suivante :

Hg‍9 Az1 I6 + 12 KI + 12 H2 0 = 9 Hg l2 + 4 Az H3 + 12 KOH

au lieu de :

Hg9 Az* 16 + 12 KI + 12 H2 0 = 9 Hg I2 × Az3 H3 + 12 KOH

2o Dans l'article intitulé: Réactions chimiques d'un nouvel antithermique, la marétine, qui a paru dans le numéro de février 1907, p. 49, aux lignes 9 à 12, au lieu de : « (C° Ho) CH3 ou radical solyl de l'alcool homologue de l'alcool benzylique C° H (CH3) CH2O. On l'appelle encore carbaminate de solhylhydrazide », lire : (C" H') CH3 ou radical tolyl de l'alcool homologue de l'alcool benzylique C*H*(CH3)CH2O*. On l'appelle encore carbaminate de tolylhydrazide ».

3o A la page 50, ligne 21, au lieu de : « une odeur de mirbane », << une odeur d'essence de mirbane ».

lire :

4o A la même page, au renvoi (3), au lieu de : « Formol à 40 pour 100, 2 c.cubes; 50 gr., 100 c.cubes », lire : « Formol à 40 pour 100, 2 c.cubes; acide sulfurique, 100 c.cubes ».

Dans le numéro de mars 1907, à l'avant-dernière ligne de la page 114, au lieu de « On fait bouillir jusqu'à dissolution et l'on complète 5c.cubes », lire : « On fait bouillir jusqu'à dissolution et l'on complète 50c.cubes. »

Dans l'article intitulé: Critique de la nouvelle édition de l' « Urologie pratique et thérapeutique de M. Joulie », qui a paru dans le numéro d'avril 1907, p. 154, à la première ligne, au lieu de : « Au moment où nous publiions dans ce Recueil (avril 1907) », lire : « Au moment où nous publiions dans les Annales de chimie analytique (mars 1907) ».

Dans l'article intitulé : Sur les crayons de nitrate d'argent et l'utilité d'en vérifier le titre, qui a paru dans le numéro de juin de ce Recueil, page 245, à l'avant-dernière ligne, au lieu de: « en diluant V ×10 cc. avec quantité suffisante d'eau...», lire : « en diluant 10×100 cc. avec quantité suffisante d'eau...

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DE MM. ASTRUC, BOCQUILLON, P. CARLES, CHAMPIGNY, CROUZEL,
DOMERGUE, GÉRARD, HECKEL, JADIN,

P. LEMAIRE, PATROUILLARD, PÉGURIER, PORTES & F. VIGIER

TROISIÈME SÉRIE TOME DIX-NEUVIÈME

-

PARIS

45, RUE TURENNE, 45

1907

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Moyen de distinguer l'albumine vraie de la substance mucinoïde des urines;

Par MM. L. GRIMBERT et E. DUFAU.

Autrefois, lorsqu'une urine donnait, par addition d'acide acétique, un louche plus ou moins accentué, on concluait à la présence de la mucine, confondant sous le même terme des corps aussi différents entre eux que les alcali-albumines, les nucléoprotéides et la mucine vraie.

Lorsqu'on sut caractériser cette dernière par la propriété qu'elle a de réduire la liqueur cupro-potassique après hydrolyse, on se 'rejeta sur les nucléo-albuminoïdes; mais on reconnut bientôt que ce n'est qu'exceptionnellement que la substance précipitée par l'acide acétique renferme du phosphore; on lui donna alors le nom de pseudo-mucine, terme impropre, puisqu'il s'applique à l'ancienne parabulmine des kystes de l'ovaire, laquelle d'ailleurs n'est pas précipitée par l'acide acétique. Enfin, Mörner proposa de l'appeler corps mucoïde ou substance mucinoïde, nom qu'on peut lui laisser sans inconvénient, puisqu'il ne préjuge pas sa nature chimique.

Celle-ci a donné lieu à un grand nombre d'hypothèses.

Pour Morner, l'urine normale renfermerait toujours une petite quantité d'albumine physiologque et, dans certains cas, des substances complexes dédoublables par l'acide acétique en acides capables de précipiter l'albumine. Le plus important de ces acides serait l'acide chondroitine-sulfurique, qui formerait, avec l'albumine, une combinaison insoluble, réaction identique à celle de l'acide nucléique, qui s'unit à l'albumine pour donner une nucléine.

Dans des cas plus rares, la réaction serait fournie par l'acide nucléique lui-même, et même par l'acide taurocholique. On peut toutefois se demander comment il se fait que la soi-disant albumine naturelle de l'urine ne peut être décelée que par l'acide chondroïtine-sulfurique, alors qu'il existe tant de réactifs si sensibles qui ne permettent pas de la découvrir.

N° 1. JANVIER 1907.

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