TABLE DES MATIÈRES. AVIS AU LECTEUR. LIVRE SEPTIÈME. (SUITE.) CHAPITRE XIV. Revirement des Girondins. Leurs tentatives pour reconquérir le ministère.Lettre secrète de Vergniaud, Guadet et Gensonné au roi. Mot remarquable de Brissot à Chabot sur le 20 juin.— Bris- sot parle contre les républicains. - Manoeuvres parlementaires de la Gironde. Le renvoi des fédérés demandé par Lasource. lomnies dirigées contre la Gironde. - État de Paris. Le cabaret du Soleil d'or. - Mallet du Pan se met en rapport avec Coblentz. -Aspect de Coblentz. - Mallet du Pan à Francfort. - Manifeste de la coalition rédigé par le marquis de Limon. - Le duc de Bruns- wick forcé de signer ce manifeste, qu'il déplore. Le duc soup- çonné par l'empereur d'Autriche et le roi de Prusse. - Le jour où le duc de Brunswick signe à Coblentz le manifeste contre la France, Carra le propose implicitement pour roi aux Français. - Comment le manifeste de la coalition est accueilli en France. - Agitation hé- roïque mêlée de désordres.. Mot prophétique de d'Epremesnil à Pétion. Le territoire français et le territoire autrichien dans le jardin des Tuileries. Arrivée des Marseillais à Paris. - Promesse de Santerre violée; pourquoi. Rixe sanglante. La cour se pré- pare au combat. ·Indomptables préventions de la reine; ses alter- natives de confiance et d'abattement; son courage: - Attitude de Danton, de Marat, de Camille Desmoulins, de Robespierre. CHAPITRE XV. RENVERSEMENT DE LA ROYAUTÉ. - Le 10 août, vraie bataille rangée. On s'y prépare ouvertement de - - château; circonstances qui marquent son départ pour l'Assemblée. Le trajet du jardin des Tuileries. - Louis XVI dans la loge du Logotachygraphe. Mort de Suleau. Effet produit sur les Suisses par le départ du roi. Le peuple devant le château. — Caractère général du mouvement du 10 août. Les Suisses veulent se rendre. -D'où vinrent les premiers coups de feu. Massacre du Vestibule. - Sortie meurtriere des Suisses. - Aspect de l'Assemblée, au bruit du canon. Louis XVI, dans la loge du Logotachygraphe, mange une pêche; Marie-Antoinette tout entière au combat. — Ordre écrit remis à d'Hervilly: particularités curieuses qui s'y rattachent. - Le cri trahison poussé dans tout Paris. Apparition des faubourgs Saint-Antoine et Saint-Marceau. Renouvellement de l'attaque. Intrépidité des assaillants, intrépidité égale des Suisses, ces derniers battent en retraite. Circonstances tragiques de cette retraite. Napoléon dans la boutique de Fauvelet, sur le Carrousel. La voiture de Mme de Staël arrêtée. Le peuple vainqueur. Scènes de rage. Scènes de désintéressement. Scènes de magnanimité. -- - Mort de Clermont-Tonnerre. — Nombre des victimes. Les Girondins, dans cette grande crise. Danton endormi; Fabre d'Églantine le réveille, pour lui apprendre qu'il est ministre. Paris, dans la soirée du 40 août. - Critique historique.... LIVRE HUITIÈME. 38 1 Danton. Mot farouché de David. Marie-Antoinette et la princesse de Lamballe. · Mort de Reine Violet. — Décret sur l'élection de la Convention nationale. - La Commune du 40 août; son caractère; ses actes. La famille royale au Temple. - Tribunal criminel du 40 août. Une circulaire de Danton. Condamnations à mort. Fin tragique du bourreau. Documents accusateurs découverts; rapport de Gohier. Actes de vigueur. Lafayette forcé d'abandonner son armée. - Dumouriez et Couthon au camp de Maulde.Reddition de Longwy.-Le divorce établi. -- Grands hommes naturalisés français. Fête funeraire. Nuit de terreur. Lutte entre la Commune et l'Assemblée........ Immensité de nos périls en septembre 1792.— Désespoir de Paris : le peuple tremble pour la liberté du monde. - Projets de fuite agités par le ministère, combattus par Danton. Joie sacrilege des royalistes. Acquittements scandaleux. - Révélations sinistres de Gorsas. - La trompette du jugement dernier sonnée en quelque sorte par les ministres eux-mêmes et les Girondins. Une grande conspiration des prisons dénoncée du haut de l'échafaud. Tableau des circonstances qui mirent Paris en délire. Coup d'œil sur l'intérieur des prisons. Les massacres ne furent point prémédités par la Commune. Un discours de Robespierre à l'Hôtel de ville. 2 septembre; on apprend que l'ennemi est aux portes de Verdun. Proclamation de la Commune. Paris saisi de fureur. - Prudhomme chez Danton. La Commune félicitée par l'Assemblée. - Harangues véhémentes de Vergniaud, de Danton. Mesures de salut public. Spontanéité de la fureur populaire. Massacre à l'Abbaye.-L'abbé Sicard. - Mlle Cazotte. Massacre aux Carmes. Prodigieux élan de patriotisme. Le comité de surveillance. La Commune. - Servan à l'Hôtel de ville. — Robespierre et BillaudVarenne le soir du 2 septembre. Arrestation de Mme de Staël. Commissaires envoyés à l'Abbaye par l'Assemblée. Manuel à l'Abbaye. Arrêté signé Sergent et Panis. Le tribunal présidé par Maillard. Scènes exécrables. - Les deux Anglais, à l'Abbaye. Compte rendu des commissaires; indifférence extraordinaire de l'Assemblée. Enthousiasme militaire; la Commune obligée de s'opposer au départ des ouvriers pour la frontière. Alternatives de rage et de pitié. Ceux qu'on acquitte portés en triomphe par les égorgeurs. Meurtre de la princesse de Lamballe. - Le Temple menacé; un ruban tricolore le protége. Weber mis en liberté. Prétendu supplice de la belle bouquetière. Le meurtre ne fut pas salarié.. Dialogue caractéristique entre un prisonnier et un égorgeur. Jourgniac de Saint-Méard devant Maillard. - Sur le verre de sang qu'on dit avoir été présenté à Mlle de Sombreuil; origine de cette fable atroce. - Rôle de Pétion, de Brissot, de la presse girondine, de Roland, de l'Assemblée, de Robespierre, de Danton. -Serment de haine éternelle à la royauté. Nouvelle de la reddition de Verdun; mort héroïque de Beaurepaire. Monstres produits par le règne du meurtre. La Salpêtrière. — Bicêtre. — Circulaire où Marat fait la propagande de l'assassinat; complicité de Danton dans cette horrible propagande. Massacre des prisonniers d'Orléans. Statistique sanglante. Accouplement de l'héroïsme et de l'assassinat ; ce qui est sorti de cet accouplement abominable. -Combien les journées de septembre ont coûté cher à la France, à la Révolution, à la liberté. — Critique historique... -- 430 CHAPITRE III. LES THERMOPYLES DE LA FRANCE. Paris, le lendemain des journées de septembre. Apparition de bandits. Vol des diamants du garde-meuble. Calomnies réciLa vérité sur l'agate de Sergent. Duport sauvé par Dénonciations furieuses de Marat. Lettre de Roland. proques. Danton. Tardive attaque de Vergniaud contre les septembriseurs. — Prodigieux élan militaire des Français. - La forêt d'Argonne. Plan de campagne de Dumouriez. - Attitude du roi de Prusse, du duc de Brunswick, des émigrés. Le cheval de bois de Thionville. - Déplorable situation des Prussiens. - Aspect du camp des Français. Mouvements militaires. - Dumouriez, ses fautes, son génie. Kellermann. Goethe dans l'armée des Prussiens. Combat de Valmy..... Personnages divers. La Montagne. Deux doctrines et deux partis en préInjustice des deux côtés. Première séance de la Con - Stratégie de Danton. - La République proclamée. Scène d'intérieur, dans la combat. Modération des Montagnards. Violence des Girondins. Inutiles conseils de Garat. Avances de la Montage injurieusement repoussées par la Gironde. - Triple dictature dénoncée. Absurdité de cette accusation, en ce qui touchait Danton et Robespierre. Profession de foi politique de ce dernier. - Buzot demande une garde départementale pour la Convention. - Défense de Danton. Défense de Robespierre. Vive sortie de Barbaroux. — Réponse Apparition de Marat à la tribune. Horreur qu'il inspire. Son attitude. Son triomphe...... de Panis. -- CHAPITRE V. LA RÉPUBLIQUE VICTORIEUSE. 244 Élan des peuples vers la Révolution et vers la France. La Savoie se donne. Le camp de Dumouriez. Missions militaires servant de voile à des négociations secrètes. Égoïsme profond des émigrés. Le roi de Prusse fait décider la bataille. - Singulier expédient du duc de Brunswick pour faire revenir sur cette décision. - Dumouriez et Danton de concert pour ménager aux Prussiens une retraite tranquille. Politique souterraine de Danton. La retraite des Prussiens est décidée. -- Tableau de cette retraite tracée par Gœthe. Dumouriez laisse échapper Brunswick et se rend à Paris. — Siége de Lille.. Héroïsme des habitants.- Cet héroïsme sauve la ville. -L'Allemagne des hommes libres appelle la France. Occupation de Mayence par Custine. Les Français dans Francfort. Évacuation de Longwy par les Prussiens. La République victorieuse. - Dépêche remarquable du comte de Mercy-Argenteau au cabinet de Vienne..... CHAPITRE VI. DUMOURIEZ EN PRÉSENCE DE MARAT. 276 Dumouriez à Paris. Il paraît à la barre de la Convention. — Sa visite aux Jacobins; allocution que lui adresse Collot d'Herbois. La maison de Talma, rue Chantereine. Fête que Talma y donne à Dumouriez. Marat s'y montre sans être attendu. Stupeur générale. Rapide dialogue entre Dumouriez et Marat. Impression sinistre laissée par Marat.. L'acteur Dugazon. Marat dénonce Dumouriez aux Jacobins. Dumouriez et Danton au spectacle. — Invincible répugnance de Mme Roland pour Danton; scène étrange qui en résulte. Dumouriez retourne à son armée.. -- 295 Puissance de la Gironde. Réélection de Pétion, comme commissaire de Paris. Attitude violente des Girondins dans l'Assemblée. Ils s'aliénent le club des Jacobins. Leur républicanisme.- Suppression du mot monsieur. Pourquoi Brissot repousse jusqu'à la qualification de citoyen.· Passion des Girondins pour les formes extérieures de l'égalité. Guerre injuste qu'ils déclarent à la Commune; elle rend ses comptes. Pièces déposées au comité de surveillance; leur histoire; Marat essaye de s'en servir contre les Girondins; violents débats à ce sujet.-Comptes du comité de surveillance rendus par Panis.-Justification de la Commune du 40 août. - Aveux du Girondin de Launay dans son rapport.- Les Girondins préparent leur attaque contre Robespierre.-Débats sur leur projet tements. d'une garde départementale pour la Convention. Les sections protestent. La Commune ordonne l'envoi de leur adresse aux déparLa Convention casse cet arrêté. Appel à la concorde par Gonchon. Arrivée à Paris des Marseillais de la seconde expédition. Leur but. - Marat dans leur caserne. Barbaroux dénonce violemment cette visite. La Gironde cherche à avilir Danton.Louvet médite sa Robespierride. Coup d'œil philosophique sur l'ensemble de la carrière de Louvet. Quel coup lui et ses amis portèrent à la République qu'ils aimaient, et à eux-mêmes. Rẻquisitoire de Louvet contre Robespierre, très-éloquent, très-vague et inique. Souvenir de Brutus invoqué par Louvet; cri de Cambon. - Robespierre obtient un délai de huit jours pour répondre. - Coup d'audace de la Commune; humilité de Chaumette. Les Girondins remplissent Paris d'hommes armés. - Louvet demande qu'on dépouille Paris de son titre de capitale. — Fédérés criant par les rues: A la guillotine Robespierre! Vive Roland! »> Extrême modération des Montagnards; mot curieux de Saint-Just; paroles touchantes de Robespierre jeune. Réponse de Robespierre à Louvet. - Tactique de Barère. — Défaite de Louvet; son désespoir. — Dévouement anonyme de Nicolas. Coup d'œil sur le club des Jacobins. Lettre de Robespierre à Pétion - Robespierre chez Duplay; vie de douce intimité; mésintelligence entre la femme du menuisier et Charlotte Robespierre. Comment la vie que Robespierre menait chez Duplay était propre à calmer son cœur, et comment cette heureuse influence fut détruite par les fureurs de la Gironde. Portée désastreuse de ces fureurs. Changement graduel qui s'opère dans Robespierre; sous le rapport des principes, du dévouement au peuple, il reste immuable, mais son humeur s'altère insensiblement. Conclusion philosophique...... 307 Pourquoi le déchaînement contre Louis XVI.-Rapports de Valazé et - de Mailhe. Dispositions des Girondins. Ce qu'était Saint-Just. Son discours dans l'affaire du roi. Discours de Robert, de Rozet, de l'abbé Grégoire - Découverte de l'armoire de fer. Révolte de la faim. - Opinions opposées de Saint-Just et de Robespierre sur la question ds subsistances. L'abolition du salaire des prêtres combattue par Bazire, par Danton, par Robespierre, par les Jacobins.. Débats sur l'inviolabilité de Louis XVI. Opinion remarquable de Faure. Louis XVI a contre lui le progrès des doctrines d'égalité. Toute-puissance militaire des idées nouvelles.- La Convention proclame solennellement le principe de la solidarité humaine. La famille royale au Temple. - La vérité à cet égard. Renouvellement de la Commune Anaxagoras Chaumette.- Eclipse du royalisme. - Les Girondins accusés et justifiés. Discours de Robespierre contre Louis XVI et contre l'idée de le juger. Violente et fausse logique de Saint-Just et de Robespierre. Les Girondins attaquent a Montagne; mauvaise foi de cette attaque. La statue ce Mirabeau voilée Le buste d'Helvétius abattu. Mme Roland devant la Convention. Artifices de Guadet.-Curieux pamphlet d'Anacharsis Clootz. — Visite au Temple. Précautions offensantes.. - Acte énonciatif des crimes |