Mémoires de la Société des sciences morales des lettres et des arts de Seine-et-Oise [afterw. Académie de Versailles].1880 |
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Affaires de Siam ambassade ambassadeurs André Theuriet Archives des Colonies avaient Bangkok barcalon Bibrax Cébéret château Chaumont chevalier de Chaumont Choisy choses chrétiens cœur Colbert commerce Compagnie des Indes comptoir confrère Constance Constantin Phaulkon cour d'or Desfarges Deslandes devant directeurs donner écrit élèves envoyés évêques Ferté-Alais Forbin française Gaulois Histoire Hollandais homme jésuites jour Journal Juthia l'abbé l'ambassade l'auteur l'Ecole l'École de Mars l'évêque de Métellopolis laissé lettre livres Loubère Louis XIV Louvo maître Majesté mandarins marine Mé-Nam mémoire ment Mergui Messieurs militaire ministre mission missionnaires n'avait n'était officiers palais parler passé peuple Phaulkon Pitracha poète Pondichéry Pont-Arcy porte premier présents président prince privilège religieux religion Rocquencourt romaine roy de Siam royale royaume de Siam saint séance secrétaire Seignelay seigneur Seine-et-Oise sentiments serait seulement Siamois sieur Société soldats Suessions suivant surtout Tachard talapoins Theuriet tion titre troupes trouve vaisseaux Vaudricourt Véret Versailles voyage XVIIIe siècle
Popular passages
Page 90 - C'est la faute des dieux, et non pas des mortels. De toute la vertu sur la terre épandue, Tout le prix à ces dieux, toute la gloire est due. Ils agissent en nous quand nous pensons agir. Alors qu'on délibère, on ne fait qu'obéir; Et notre volonté n'aime, hait, cherche, évite, Que suivant que d'en haut leur bras la précipite.
Page 104 - Il ya des choses que tout le monde dit , parce qu'elles ont été dites une fois. On croit qu'Annibal fit une faute insigne de n'avoir point été assiéger Rome après la bataille de Cannes.
Page 69 - Que direz-vous, race future. Lorsque vous apprendrez la flétrissante injure Qu'à ces arts désolés font des hommes cruels? Ils privent de la sépulture Celle qui dans la Grèce aurait eu des autels. Quand elle était au monde ils soupiraient pour elle ; Je les ai...
Page 125 - Car elle me fut montrée longue pièce avant que je l'eusse veu, et me donna la première connoissance de son nom, acheminant ainsi cette amitié que nous avons nourrie, tant que Dieu a voulu, entre nous, si entière et si parfaite que certainement il ne s'en lit guiere de pareilles, et, entre nos hommes, 233 Essais (1).
Page 126 - Ce n'est pas une spéciale considération, ny deux, ny trois, ny quatre, ny mille : c'est je ne sçay quelle quinte essence de tout ce meslange, qui, ayant saisi toute ma volonté, l'amena se plonger et se perdre dans la sienne; qui, ayant saisi toute sa volonté, l'amena se plonger et se perdre en la mienne, d'une faim, d'une concurrence pareille. Je dis perdre, à la vérité, ne nous reservant rien qui nous fut propre, ny qui fut ou sien, ou mien.
Page 90 - D'un astre impérieux doit suivre les caprices, Et Delphes, malgré nous, conduit nos actions Au plus bizarre effet de ses prédictions? L'âme est donc tout esclave: une loi souveraine Vers le bien ou le mal incessamment l'entraîne; Et nous ne recevons ni crainte ni désir De cette liberté qui n'a rien à choisir, Attachés sans relâche à cet ordre sublime, Vertueux sans mérite, et vicieux sans crime.
Page 91 - Que ce héros les tourne ailleurs que contre nous. Je l'ai vu, tout couvert de poudre et de fumée, Donner le grand exemple à toute son armée, Semer par ses périls l'effroi de toutes parts. Bouleverser les murs d'un seul de ses regards, Et sur l'orgueil brisé des plus superbes têtes De sa course rapide entasser les conquêtes.
Page 91 - Louis lui succède ; la première idée qui vient à l'esprit de son historien est celle-ci : Louis , devenu roi des Français par la grâce de Dieu , ne perdit pas l'habitude qu'il avait contractée dans son adolescence , de protéger les églises , de soutenir les pauvres et les malheureux , et de veiller à la défense et à la...
Page 126 - Nous nous cherchions avant que de nous estre veus, et par des rapports que nous oyions l'un de l'aultre, qui faisoient en nostre affection plus d'effort que ne porte la raison des rapports; je croys par quelque ordonnance du ciel. Nous nous embrassions par nos noms...
Page 355 - Ils croissoient pres» qu'à l'insu des pères, au milieu des discordes » civiles , et ils sont absous par les malheurs » publics , car tout leur a manqué , l'instruction , » les remontrances, les bons exemples, et ces » douceurs de la maison paternelle qui disposent » les enfants aux sentiments vertueux , et lui » mettent sur les lèvres un sourire qui ne s'efface