Histoire Politique Et Anecdotique Des Prisons de la Seine: Contenant Des Renseignemens Entièrement Inédits Sur la Période Révolutionnaire |
Other editions - View all
Common terms and phrases
accusateur public août arrêté avaient avons Bicètre c'était cabanons cachots chambre Charles Pichegru chiffre chose ciergerie citoyen Clichy Comité commissaires concierge Conciergerie condamnés conspiration contrainte par corps créancier crime d'arrêt du Temple d'État date débiteur département dépôt détenus pour dettes dettiers devant dire directeur Directoire écrou enfans époque événemens exécuté femmes fesait floréal Force fructidor général gouvernement greffe guillotine heures hommes Idem idem incarcéré individus jour Journiac Journiac de Saint-Méard jugement justice l'Abbaye l'Assemblée l'écrou laisser Lamballe livre d'écrous Louis XVI madame maison d'arrêt malheureux mandat marge massacres de septembre ment ministre mis en liberté mois monsieur mort nommé ordonné passé payer Peltier peuple Pichegru politiques préfet de police premier prêtres prévenu prison prisonniers prisons de l'Abbaye registre République royalistes Sainte-Pélagie section septembre 1792 sera seul sieur Signé Sombreuil sorties surveillance Thiers tion Tour du Temple transférés tribunal criminel Tribunal Révolution tribunal révolutionnaire trouve Vincennes Voici
Popular passages
Page 424 - Real connu par son activité et sa pénétration , fut attaché au département du grandjuge ministre de la justice et spécialement chargé de l'instruction et de la suite de toutes les affaires relatives à la tranquillité et à la sûreté intérieure de la République '. Ces dispositions annonçaient un danger et que le gouvernement était sur ses gardes.
Page 210 - Liste générale et très exacte des noms, âges, qualités et demeures de tous les conspirateurs qui ont été condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire, établi à Paris par la loi du 17 août 1792...
Page 254 - ... légions de traîtres cachés dans ses murs, au moment où il allait marcher à l'ennemi; et sans doute la nation entière, après la longue suite de trahisons qui l'ont conduite sur les bords de l'abîme, s'empressera d'adopter ce moyen si nécessaire de salut public; et tous les Français s'écrieront comme les Parisiens: Nous marchons à l'ennemi, mais nous ne laisserons pas derrière nous ces brigands, pour égorger nos enfants et nos femmes.
Page 357 - ... avaient attaché cette inscription : « Citoyens , vous qui à une juste vengeance savez allier l'amour de l'ordre, respectez cette barrière nécessaire à notre surveillance et à notre responsabilité.
Page 196 - ... faveur ; soyez simples dans votre mise , laborieuses dans votre ménage; ne suivez jamais les assemblées populaires avec le désir d'y parler, mais que votre présence y encourage quelquefois vos enfants : alors la patrie vous bénira, parce que vous aurez réellement fait pour elle ce qu'elle doit attendre de vous.
Page 88 - Cette question sera examinée dans ses rapports avec la morale publique , avec les intérêts du commerce , avec ceux de la société et des familles. Les...
Page 254 - Paris se hâte d'informer ses frères de tous les départements qu'une partie des conspirateurs féroces, détenus dans les prisons, a été mise à mort par le peuple : actes de justice qui lui ont paru indispensables pour retenir par la terreur les...
Page 205 - Jamais ma tête n'a été plus à moi que dans ce moment, quoique je sois à la veille de la perdre. Défenseur officieux, je te défends de me défendre, et qu'on me mène à la guillotine.
Page 195 - La femme Roland, bel esprit à grands projets, philosophe à petits billets, reine d'un moment, entourée d'écrivains mercenaires à qui elle donnait des soupers, distribuait des faveurs, des places et de l'argent, fut un monstre sous tous les rapports. Sa contenance dédaigneuse envers le peuple et les juges choisis par lui, l'opiniâtreté orgueilleuse de ses réponses, sa gaieté ironique et cette fermeté dont elle faisait parade dans son trajet du palais de justice à la place de la Révolution...
Page 207 - Je ne fuirai point devant elle. Je meurs plein de foi, plein d'honneur; Mais je laisse ma douce amie Dans le veuvage et la douleur ; Ah ! je dois regretter la vie ! Demain mes yeux inanimés Ne s'ouvriront plus sur tes charmes ; Tes beaux yeux, à l'amour fermés , Demain seront noyés de larmes.