Le précurseurs (MM. de Châteaubriand, de Villèle, Bellart, et cie): ou, Le premier coup de tocsin de la contre-révolution |
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actes agens André Chénier aristocratique baron d'Erole bientôt Bonaparte Bourbons briand C'était calcul calomnie Carthagène Châ Chambre CHAPITRE Charte Châteaubriand chef Chénier circonstances clergé conseil conspiration constitutionnelle contre-révolution Corbière crime d'Atala Débats Decaze députés despotisme Dieu dire doctrines doit duc d'Enghien écrit enfans ennemi eût événemens faction Fiévée garanties général Génie du Christianisme gloire gouvernement guerre homme institutions intérêts Journal Journal des Débats jugement l'armée l'autre l'empereur l'esprit l'État l'homme l'Institut l'opinion législation légitimité libéraux liberté livre lois long-temps Louis XVIII madame de Staël main ment ministérielle ministre monarchie monarque morale Moreau Morillo Napoléon nation noble Olot pairs parler passions pensée peuple peut-être Pichegru plume politique pouvoir pré Premier Consul présente prêtre prince principes propriété public puissance qu'est-ce qu'un religion restauration révolution révolutionnaire royale Russie sang semble sent sentimens septennalité serait seul sion social succès système talent teaubriand teur tion tique triomphe tyrannie vérité veut Villèle voilà
Popular passages
Page 37 - Ces reptiles hideux, sifflant dans la poussière , En vain sèment le trouble entre son ombre et moi : Scélérats, contre vous elle invoque la loi. Hélas ! pour arracher la victime aux supplices, De mes pleurs chaque jour fatiguant vos complices, J'ai courbé devant eux mon front humilié : Mais ils vous ressemblaient, ils étaient sans pitié.
Page 38 - Auprès d'André Chénier avant que de descendre J'élèverai la tombe où manquera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux souvenir, Et sa gloire, et ses vers dictés pour l'avenir. Là, quand de thermidor la septième journée Sous les feux du Lion ramènera l'année, O mon frère, je veux, relisant tes écrits, Chanter l'hymne funèbre à tes mânes proscrits.
Page 177 - Nous l'as-tu donnée cette monarchie ? Qu'as-tu fait pour nous ? que devons-nous à ton règne ? qui est-ce qui a assassiné le duc d'Enghien, torturé Pichegru, banni Moreau, chargé de chaînes le souverain pontife, enlevé les princes d'Espagne, commencé une guerre impie? C'est toi. Qui est-ce qui a perdu nos colonies, anéanti notre commerce, ouvert l'Amérique aux Anglais, corrompu...
Page 177 - C'est toi. Qui est-ce qui a perdu nos colonies, anéanti notre commerce, ouvert l'Amérique aux Anglais, corrompu nos mœurs, enlevé les enfants aux pères, désolé les familles, ravagé le monde, brûlé plus de mille lieues de pays, inspiré l'horreur du nom français à toute la terre? C'est toi. Qui est-ce qui a exposé la France à la peste, à l'invasion, au démembrement, à la conquête? C'est encore toi. Voilà ce que tu n'as pu demander au Directoire, et ce que nous te demandons aujourd'hui.
Page 183 - Et depuis quand, Monsieur, lui dit-il avec sévérité, l'Institut se permet-il de devenir une assemblée politique ? Qu'il fasse des vers, qu'il censure les fautes de la langue; mais qu'il ne sorte pas du domaine des Muses, ou je saurai l'y faire rentrer. Est-ce bien vous, Monsieur, qui avez voulu autoriser une pareille diatribe ? Que M. de Chateaubriand ait de l'insanité ou de la malveillance, il ya pour lui des Petites-Maisons...
Page 134 - Le général de l'armée d'Italie eût pu sans doute mettre le comble à l'enthousiasme de la Corinne genevoise, disait l'Empereur; mais il redoutait ses infidélités politiques et son intempérance de célébrité; peut-être eut-il tort. Toutefois l'héroïne avait fait trop de poursuites, elle s'était vue trop rebutée pour ne pas devenir une chaude ennemie.
Page 255 - C'est en effet un grand gagneur de batailles ; mais hors de là, le moindre général est plus habile que lui. Il...
Page 134 - Staël], déterminée à lutter avec le vainqueur de l'Italie, l'interpella au milieu d'un grand cercle, lui demandant quelle était à ses yeux la première femme du monde, morte ou vivante. Celle qui a fait le plus d'enfants, lui répondit-il.
Page 183 - ... opinion, et il n'en doit pas le sacrifice à ma politique, qu'il ignore, comme vous, qui la connaissez si bien. Il peut avoir son excuse ; vous ne sauriez avoir la vôtre, vous qui vivez à mes côtés , qui savez ce que je fais , ce que je veux. Monsieur, je vous tiens pour coupable, pour criminel. Vous ne tendez à rien moins qu'à ramener le désordre , la confusion, l'anarchie , les massacres.
Page 36 - S'ils s'étaient rencontrés au moment suprême, avant de confondre leur sang, ils nous auraient crié sans doute : « Cessez vos guerres intestines, revenez à des sentiments d'amour et de paix; la mort frappe également tous les partis, et vos cruelles divisions nous coûtent la jeunesse et la vie.