Histoire de la révolution française, Volume 2Langlois et Leclercq, 1847 - France |
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allait assemblée avaient Barère baron de Besenval Bastille Bertier Besenval bourgeoisie bruit c'était Cagliostro cahier Calonne cardinal chap château citoyens clergé cœur comité comte d'Artois comte de Mirabeau comte de Saint-Priest coup cour Courrier de Versailles déclaration délibération devant duc d'Orléans Essais historiques états généraux foule Foullon gardes françaises Hist hommes Ibid jour juillet L'Ami l'assemblée des électeurs l'Assemblée nationale l'hôtel Lafayette Lally-Tollendal Launey lettre du comte liberté Louis XVI madame Campan Madame de Staël Marie-Antoinette marquis de Luchet Mémoires de Bailly Mémoires de Ferrières Mémoires de madame menace ment mille ministre monarchie Moniteur Motte Mounier multitude n'avait n'était nation Necker nobles noblesse ordres Palais-Royal parlement paroles passer peuple place de Grève porte prince Procès-verbal de l'assemblée reine reste Révolution Robespierre Rohan royale royauté s'était Saint-Priest salle des états séance secret sentiments seul Sièyes soldats sorte tiers état tion trône venait voilà voix
Popular passages
Page 241 - ... quelle combinaison de la fortune, il s'en est élevé quelqu'un dans leur sein, c'est celui-là surtout qu'ils ont frappé, avides qu'ils étaient d'inspirer la terreur par le choix de la victime. Ainsi périt le dernier des Gracques de la main des patriciens; mais, atteint du coup mortel, il lança de la poussière vers le ciel, en attestant les dieux vengeurs; et de cette poussière naquit Marius, Marius, moins grand pour avoir exterminé les Cimbres que pour avoir abattu dans Rome l'aristocratie...
Page 172 - Les abus ont pour défenseurs l'intérêt, le crédit, la fortune et d'antiques préjugés, que le temps semble avoir respectés : mais que peut leur vaine considération contre le bien public et la nécessité de l'État?
Page 321 - Les mouvements de votre cœur, sire, voilà le vrai salut des Français. Lorsque des troupes s'avancent de toutes parts, que des camps se forment autour de nous, que la capitale est investie, nous nous demandons avec étonnement : Le roi s'est-il méfié de la fidélité de ses peuples? S'il avait pu en douter, n'aurait-il pas versé dans notre cœur ses chagrins paternels?
Page 130 - Madame , nous sommes au comble du bonheur d'oser penser que les derniers arrangements qui nous ont été proposés, et auxquels nous nous sommes soumis avec zèle et respect, sont une nouvelle preuve de notre soumission et dévouement aux ordres de Votre Majesté, et nous avons une vraie satisfaction de penser que la plus belle parure de diamants qui existe servira à la plus grande et à la meilleure des reines '. « Les joailliers ne lurent pas les seuls que le cardinal entretint du rabais que...
Page 305 - Généraux, vous qui n'avez ici ni place ni droit de parler, vous n'êtes pas fait pour nous rappeler son discours. Cependant, pour éviter toute équivoque et tout délai, je vous déclare que si l'on vous a chargé de nous faire sortir d'ici, vous devez demander des ordres pour employer la force, car nous ne quitterons nos places que par la puissance de la baïonnette.
Page 303 - C'est moi jusqu'à présent qui fais tout pour le bonheur de mes peuples, et il est rare peut-être que l'unique ambition d'un souverain soit d'obtenir de ses sujets qu'ils s'entendent enfin pour accepter ses bienfaits.
Page 395 - Sire , j'apporte à votre majesté les clefs de sa bonne ville de Paris ; ce sont les mêmes qui ont été présentées à Henri IV. Il avait reconquis son peuple : ici c'est le peuple qui a reconquis son roi.
Page 240 - Dans tous les pays , dans tous les âges , les aristocrates ont implacablement poursuivi les amis du peuple; et si, par je ne sais quelle combinaison de la fortune , il s'en est élevé quelqu'un dans leur sein, c'est à celui-là surtout qu'ils ont frappé, avides qu'ils étaient d'inspirer la terreur par le choix de la victime.
Page 6 - Réduits à vivre absolument seuls, et néanmoins hors d'état de nous passer du service d'autrui, il ne nous reste, dans les infirmités et l'abandon , qu'un seul moyen de soutenir nos vieux jours, c'est de...
Page 232 - Une infinité de présents , des pensions , des réparations de chemins et de villes , quinze ou vingt grandes tables, un jeu continuel, des bals éternels, des comédies trois fois la semaine, une grande braverie * ; voilà les états.