Examen critique des "Considérations de Mme la baronne de Staël, sur les principaux événements de la révolution française", Volume 1 |
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14 juillet 23 juin absolu accusation Angleterre arbitraire aristocratie Assemblée nationale assemblées aurait avaient c'était cardinal de Retz cardinal de Richelieu cause chambre chambre des pairs chapitre circonstances citoyens clergé conduite conseil conséquent conspiration corps privilégiés députés despotisme devait dire élémens ennemis époque erreurs esprits États-Généraux eût événemens factieux faction des privilégiés fallait Fayette féodalité force fût gouvernemens gouvernement Henri IV hommes idées individus intérêts j'ai jacobinisme jamais l'Assemblée constituante l'autorité royale l'esprit l'état l'opinion légiés liberté lois Louis XIV Mallouet ment ministre Mirabeau Mme de Staël monarchie moyens n'avait n'était nation nationale Necker nobles noblesse noms historiques non-seulement opinions ordre de choses parlemens parler patrie peuple politique populaire position pouvait pouvoir présente principes priviléges publique puissance qu'un raison reproche révolution révolution française Richelieu rien rois seigneurs sentimens sentiment serait seul Stael talent tiers-état tion tout-à-fait trompe trône trouve vérité voeux Voilà voulait
Popular passages
Page 32 - Il importe de répéter à tous les partisans des droits qui reposent sur le passé , que c'est la liberté qui est ancienne, et le despotisme qui est moderne.
Page 31 - ... pendant l'espace de huit siècles, vingt-cinq ans durant lesquels, ou les grands vassaux armés contre les rois, ou les paysans soulevés contre les seigneurs , ou les réformés se défendant contre les catholiques, ou les parlements se prononçant contre la cour, n'aient essayé d'échapper au pouvoir arbitraire, le plus insupportable fardeau qui puisse peser sur un peuple. Les troubles civils, aussi bien que les violences auxquelles on a eu recours pour les étouffer...
Page 218 - Le parti populaire ne sait point encore positivement quelle est la disposition de cette armée; servez -vous de cette incertitude même pour maintenir votre autorité dans l'opinion ; car si le fatal secret de l'insubordination des troupes était connu , comment serait-il possible de contenir les esprits des factieux?
Page 285 - Rien n'est plus aisé que de saisir, par le mot salutaire, les esprits peu attentifs, ou même les bons citoyens qui ont plus de qualités morales que de connaissance des affaires, plus de zèle que de prévoyance ; car le vœu de tous les cœurs...
Page 303 - ... monarchie? La constitution anglaise offrait le seul exemple de ce problème résolu. Mais une manie de vanité presque littéraire inspirait aux Français le besoin d'innover à cet égard. Ils craignaient, comme un auteur, d'emprunter les caractères ou les situations d'un ouvrage déjà existant. Or, en fait de fictions, on a raison d'être original; mais quand il s'agit d'institutions réelles , l'on est trop heureux que l'expérience les ait garanties.
Page 268 - ... que ses étonnantes facultés devaient lui valoir. Il était difficile de ne pas le regarder longtemps , quand on l'avait une fois aperçu : son immense chevelure le distinguait entre tous ; on eût dit que sa force en dépendait...
Page 101 - XV fût doué , il était difficile qu'il ôtât de l'esprit des hommes sérieux l'idée que des institutions fixes devaient mettre la France à l'abri des hasards de l'hérédité du trône. Plus cette hérédité même est nécessaire au bien-être général, plus il faut que la stabilité des lois , sous un gouvernement représentatif, préserve une nation des changements dans le système politique , inséparables du caractère de chaque roi , et encore plus de celui de chaque ministre.
Page 4 - Qui peut donc écrire la vérité , que ceux qui l'ont sentie ? Le président de Thou a eu raison de dire qu'il n'ya de véritables histoires que celles qui ont été écrites par des hommes qui ont été assez sincères pour parler véritablement d'euxmêmes.
Page 273 - de France est une des grandes époques de l'ordre social. Ceux qui la considèrent comme un événement accidentel n'ont porté leurs regards ni dans le passé , ni dans l'avenir. Ils ont pris les acteurs pour la pièce; et, afin de satisfaire leurs passions , ils ont attribué aux hommes du moment ce que les siècles avaient préparé.
Page 261 - Il était difficile de ne pas le regarder longtemps, quand on l'avait une fois aperçu : son immense chevelure le distinguait entre tous; on eût dit que sa force en dépendait comme celle de Samson; son visage...