Revue de Bretagne de Vendée & d'Anjou, Volume 24

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O. de Gourcuff, 1900 - Anjou (France)
 

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Popular passages

Page 340 - OH ! combien de marins, combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune...
Page 341 - Où sont-ils, les marins sombres dans les nuits noires? O flots, que vous savez de lugubres histoires! Flots profonds redoutés des mères à genoux! Vous vous les racontez en montant les marées, Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées Que vous avez le soir quand vous venez vers nous!
Page 404 - Religieux était, sans contredit, la bassinée de bouillie due par l'abbesse de Saint-Georges de Rennes au Chapitre de cette ville. Chaque mardi de Pâques, les chanoines de Rennes se rendaient en procession de la cathédrale à l'église abbatiale de Saint-Georges : après la grand'messe chantée par l'un d'eux, tous entraient dans le cloître du monastère ; ils -y trouvaient « une grande bassinée de bouillie de lait et de fleur de froment, cuite mais un peu urcée ou brûlée ». Le Chapitre...
Page 406 - Pré-aux-Bittes et celui du four à ban ; et je laisse à penser la joie de la foule, escortant à rangs pressés les deux quadrupèdes, pour voir lequel s'acquitterait le plus proprement de son rôle*.
Page 51 - ... on entrevoyait, un moment, des lointains magnifiquement vides, inondés de lumière, tout en ayant l'inquiétante impression d'avoir été porté si haut par quelque chose de fluide et d'instable, qui ne durerait pas, qui allait s'évanouir. En effet, la montagne bientôt se dérobait, avec le même glissement, la même douceur perfide, et on redescendait. Tout cela se faisait sans secousse et sans bruit, dans un absolu silence. On ne savait même pas bien positivement si l'on redescendait...
Page 51 - ... la même douceur perfide, et on redescendait. Tout cela se faisait san-s secousse et sans bruit, dans un absolu silence. On ne savait même pas bien positivement si l'on redescendait soi-même ; avec un peu de vertige, on se demandait si plutôt ce n'étaient pas les horizons qui s'effondraient par en dessous, dans des abîmes... Et maintenant, on était de nouveau au fond d'une des molles vallées, entre deux montagnes aux luisants nacrés, qui se mouvaient, — l'une en fuite, celle d'où l'on...
Page 188 - On a compris l'inconvenance de déposer dans la même piscine l'eau qui avait servi à laver les mains du prêtre avant le canon et le vin versé dans le calice après la communion , mélangé aux quelques gouttes du précieux sang qui pouvaient rester , et l'ablution des doigts auxquels quelques parceles de l'hostie avaient pu s'attacher.
Page 51 - ... à force d'indolence. Peu à peu, soulevé sans l'avoir voulu, on montait jusqu'à l'une de ces passagères cimes bleues; alors on entrevoyait, un moment, des lointains magnifiquement vides, inondés de lumière, tout en ayant l'inquiétante impression d'avoir été porté si haut par quelque chose de fluide et d'instable, qui ne durerait pas, qui allait s'évanouir. En effet, la montagne bientôt se dérobait, avec le même glissement, la même douceur perfide, et on redescendait. Tout cela...
Page 51 - ... des moirures dorées. Il y avait une houle énorme, mais molle et douce, qui passait, qui passait sous nous, toujours avec la même tranquillité, arrivant de l'un des infinis de l'horizon pour se perdre dans l'infini opposé : longues ondulations lisses, immenses boursouflures d'eau qui se succédaient avec une lenteur rythmée, comme des dos de bêtes géantes, inoffensives à force d'indolence. Peu à peu, soulevé sans l'avoir voulu, on montait jusqu'à l'une de ces passagères cimes bleues...
Page 322 - L'histoire de ces premières colonies, d'abord ébauchée par M. de la Borderie, dans la Revue de Bretagne et de Vendée de 1 86 1, a été racontée par lui de la façon la plus intéressante et avec grande abondance de curieux détails, puisés aux meilleures sources, dans le tome I

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