Explication Specifique des offres de la France pour la paix generale à la fatisfaction de tous les Intereffés dans la guerre prefente. P: 308 Demandes Specifiques faites au nom de fa Maj. Imp. & Catholique, & au nom de l'Empire. P.314 de fa Majefié la Reine de la Grande-Bretagne pour ce qui regarde la France. P.320 de fa Maj. le Roy de Portugal. P. 326 de fa Majefté le Roy de Pruffe. P. 331 de leurs Hautes Puiffances les Etats Géneraux des Provinces Unies. p.338 de Son Alteffe Royale de Savoye. P-351 - des Cercles confederez. P.357 Difcours fur la demande, que les Cercles de l'Empire compris dans la grande Alliance, ont faite au congres pour la paix, &c. P. 359 Demandes Specifiques du Seren. Prince EleEteur de Treves. P.452 de l'Electeur Palatin. P. 455 de l'Evêque & Prince de Munfter & de Paderborn. P. 458 du Prince Landgrave de Heffe. Duc de Wirtemberg, &c. p. 465 Reponce de la France le 30. Mars 1712. p. 469 Reprefentation de la Chambre des Commu nes à la Reine de la Gr. Br. F.470 Extrait du Regiftre des Refolutions de Leurs Hautes Puiffances les Seigneurs Etats Generaux des Provinces Unies, du Vendredy 1. Avril 1712. P. 497 Memoire fervant à montrer, que c'est à tort, qu'on impute aux Etats Generaux des Provinces Unies, par les Refolutions ou Votes de la Chambre des Communes du Parlement de la Gr. Br.& par l'Adreffe de ladite Chambre prefentée enfuite à fa Maj. la Reine de la Gr. Br. d'avoir manque pendant le cours de cette guerre, de fournir ce qu'ils doivent, fuivant leur quote on contingent, pour pouffer ladite guerre. P. 506 ACTES MEMOIRES, Et autres pieces autentiques con cernant La Paix d'UTRECHT,! TRAITÉ FONDAMENTAL Y DIE & LACT GRANDE ALLIANCE Entre l'Empereur, le Roi d'Angleterre &les Etats Généraux des Pro vinces Unies. 1997 aniq fot D 'autant que le Rois d'Espagne Charles II. de glorieufe icmoire, étant mort fans cnfars, Sa Sacrée Majefté Imperiale a affu ré que la Succeffion des Roiaumes & Pro vinces du Roi defunt appartiennent légitimement à fon Augufti Maifon; & que le Roi T. C. defirant avoir la même Susceffion pour le Duc d'Anjou fon petit Tom, I. A fils fils, & alleguant qu'elle lui vient de droit en vertu d'un certain Teftament du Roi defunt, il s'eft d'abord mis en poffeffion de tout l'heritage ou Monarchie d'Efpagne pour le fufdit Duc d'Anjou, & s'eft emparé à main armée des Provinces des Pais-Bas Espagnol, & du Duché de Milan, & qu'il tient une Flotte dans le Port de Cadix, toute prête à faire voile, & qu'il a envoyé plufieurs Vaiffeaux de Guerre aux Indes qui font foûmifes à l'Espagne, & que par ce moyen & plufieurs autres, les Roiaumes de France & d'Ef pagne font fi étroitement unis, qu'il femble qu'ils ne doivent plus être regardez à l'avenir, que comme un feul & même Roiaume, tellement que fi on n'y prend garde, il y a bien de l'apparence que Sa Majesté Imperiale ne doit plus efperer d'avoit jamais aucune fatisfaction de fa prétention; Que l'Empire Romain perdra tous fes Droits fur les Fiefs qui font en Italie, & dans le Pais-Bas Espagnol, de même que les Anglois & Hollandois perdront la li berté de leur Navigation & de leur Commerce dans la Mer Mediterranée, aux Indes & ailleurs: Et que les Provinces Unies feront privées de la feureté qu'elles avoient I avoient par l'interpofition entre elles & la France des Provinces du Païs-Bas Elpagnol, appellées communément la Barriere; Et qu'enfin les François & les Efpagnols étant ainfi unis deviendroient en peu de tems fi formidables qu'ils pourroient aifément foumettre toute l'Europe à leur obeïffance & empire. Or comme cette conduite du Roi T. C. a mis Sa Majesté Imperiale dans la neceffité d'envoyer une Armée en Italie, tant pour la confervation de fes Droits particuliers, que pour celle des Fiefs de l'Empire, de même, le Roi de la Grande-Bretagne a jugé qu'il étoît neceflaire d'envoyer fes Troupes auxiliaires aux Provinces-Unies, dont les affaires font dans le même état, que fi on en étoit déja venu à une Guerre ou verte, & les Seigneurs Etats Généraux, dont les Frontieres font prefque de toutes part ouvertes, par la rupture de la Barriere, qui empêchoit le voisinage des François, font contraints de faire, pour la feureté & pour la confervation de leur République, tout ce qu'ils auroient dû & pû faire, s'ils étoient effectivement at taquez par une Guerre ouverte. Et com me un état fi douteux & fi incertain en A 2 tou |