Souvenirs de la princesse de Tarente 1789-1792 |
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Souvenirs de la Princesse de Tarente, 1789-1792 (Classic Reprint) Louis La Tremoille No preview available - 2017 |
Common terms and phrases
10 août 20 juin Adieu aide de camp arrivée aunes taffetas avaient beau-frère billet bonheur bonne bonté c'était Chancy château cher Circello cœur Comité comte d'Artois concierge courage dames Dauphin demande dîner dire donner duchesse de Châtillon duchesse de Maillé entendre famille royale Fayette femme de chambre fenêtre garde nationale Goito heures homme interrogatoire Interrogée j'ai j'avais j'en j'étais jour l'Abbaye l'appartement l'Assemblée laisser lettre m'avait m'en m'étais madame de Lamballe madame de Tarente madame de Tourzel madame la princesse mademoiselle de Sombreuil Majesté malheureux Malines brodée matin ment mère Montmorin n'avait n'était Naples nuit officiers paire parler passer Pauline penser personnes Pétion peuple Pont Royal porte pouvait prince princesse de Lamballe princesse de Tarente prison prison de l'Abbaye prisonniers quitter Reine répondu reste rien sans-culottes sauver sentiments sera seule sœur soir sort Talmond tranquille Trémoille trouver Tuileries Vacquerie Valeggio venait vint voiture voulait
Popular passages
Page 60 - Si ceux qui veulent renverser la Monarchie ont besoin d'un crime de plus, ils peuvent le commettre. Dans l'état de crise où elle se trouve, le Roi donnera jusqu'au dernier moment, à toutes les autorités constituées, l'exemple du courage et de la fermeté, qui seuls peuvent sauver l'Empire : en conséquence, il ordonne à tous les corps administratifs et municipalités de veiller à la sûreté des personnes et des propriétés. Fait à Paris, le 22 juin 1792 , l'an 4
Page 59 - Les Français n'auront pas appris sans douleur qu'une multitude égarée par quelques factieux est venue à main armée dans l'habitation du roi , a traîné du canon jusque dans la salle des gardes , a enfoncé les portes de son appartement à coups de hache ; et là , abusant audacieusement du nom de la nation , elle a tenté d'obtenir par la force la sanction que Sa Majesté a constitutionnellement refusée à deux décrets.
Page 58 - J'ai été très- sensible au zèle que l'Assemblée nationale m'a témoigné en cette circonstance. Je laisse à sa prudence de rechercher les causes de cet événement, d'en peser les circonstances et de prendre les mesures nécessaires pour maintenir la Constitution, assurer l'inviolabilité, la liberté constitutionnelle du représentant héréditaire de la nation.
Page 59 - Majesté a constitutionnellement refusée à deux décrets. Le Roi n'a opposé aux menaces et aux insultes des factieux que sa conscience et son amour pour le bien public.
Page 59 - Le roi ignore quel sera le terme où ils voudront s'arrêter; mais il a besoin de dire à la nation française que la violence, à quelque excès qu'on veuille la porter, ne lui arrachera jamais un consentement à tout ce qu'il croira contraire à l'intérêt public. Il expose sans regret sa tranquillité , sa sûreté ; il sacrifie même sans peine la jouissance des droits qui appartiennent à tous les hommes, et que la loi devrait faire respecter chez lui comme chez tous les citoyens ; mais, comme...
Page 57 - d'entrer chez moi, armé, de briser mes portes et « de forcer ma garde? Ce qui s'est passé hier est un « vrai scandale pour tout le monde ! » «Petion reprit : « Sire, je connais l'étendue de « mes devoirs et ma responsabilité.
Page 51 - Il sortait de chez lui tranquillement ; le roi était dehors depuis environ trois heures ; il pouvait être alors six heures. Le bon Pétion parle au roi : le peuple , dit-il, s'est présenté avec dignité , le peuple sortira de même ; que votre majesté soit tranquille.
Page 57 - Je sais, sire, que la conduite de la municipalité a été calomniée ; mais sa conduite sera connue de vous. « — Elle doit, l'être de la France entière, répondit le roi. Je n'accuse personne en particulier ; j'ai tout vu.
Page 43 - ... avec cet air de bonté qui lui était si naturel, mais qu'à tous les moments elle savait rendre plus agréable : « Quel bien vous m'avez fait hier ! — J'avais si mal aux nerfs ! Vous m'avez fait pleurer ; cela m'a guérie.
Page 57 - ... l'Assemblée nationale nous députe vers Votre Majesté pour lui demander si elle a quelques craintes sur la tranquillité de sa personne , et l'assurer que si elle était troublée, elle se rendrait aussitôt auprès d'elle. — On m'assure que Paris est calme pour l'instant, répondit le Roi ; s'il cessait de l'être, j'en ferais prévenir l'Assemblée nationale. Dites-lui, messieurs, combien je suis touché de l'intérêt qu'elle me témoigne, et qu'au moindre danger qu'elle courrait, je me...