Histoire des institutions religieuses, politiques, judiciaires et littéraires de la ville de Toulouse, Part 83, Volume 2

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Page 28 - Nos désirs les plus ardents sont de nous réjouir en récitant nos chants poétiques.... Puisque vous avez le savoir en partage, et que vous possédez l'art de la gaie science, venez nous faire connaître vos talents.... Nous sept, qui avons succédé au corps des poètes qui sont passés, nous avons à notre disposition un jardin merveilleux et beau, où nous allons, tous "les dimanches, lire des ouvrages nouveaux, et, en nous communiquant nos lumières mutuelles, nous en corrigeons les défauts.
Page 84 - Finalement les François furent déconfits et mis en chasse et ceux tous heureux qui purent partir, monter à cheval et aller leur voie. Là furent pris le comte de Narbonne, messire Guy d'Azay , le comte d'Uzès, le sire de Montmorillon , le sénéchal de Carcassonne, le sénéchal de Beaucaire et plus de cent chevaliers, que de France que de Provence, que des marches de là environ, et maints écuyers et maints riches hommes de Toulouse et de Montpellier ; et encore eussent-ils plus pris, s'ils...
Page 106 - St-Bernard, natif du diocèse de Toulouse, et docteur en théologie, qui ne put résister à une si juste compassion , et qui entreprit généreusement le voyage de la cour pour la délivrance de sa patrie. Les créatures du duc de Berri firent tout ce qu'ils purent pour lui fermer toutes les entrées ; mais il ne fut que plus animé de tant d'obstacles ; et sans se soucier de la présence même de ce duc , il aborda hardiment le roi, et lui parla de tant de maux , sans rien retenir de tout ce qui...
Page 169 - ... jour contre les abus de ses doctrines et contre le despotisme absolu auquel elle tendait depuis les édits de Constantin. Elle s'opposa ouvertement à la propagation de l'imprimerie dans certaines localités ; mais , plus sage dans d'autres , elle en profita elle-même pour propager ses principes. Le clergé de Toulouse se rangea du parti de l'opposition et parvint presque à paralyser entièrement l'imprimerie dans cette ville , si bien que dans le quinzième siècle, à la fin duquel elle avait...
Page 385 - Je vous conjure, par le repos de mon âme, que j'espère estre bien tostau ciel, de modérer vos ressentimens et de recevoir de la main de notre doux Sauveur cette affliction. Je reçois tant de grâces de sa bonté que vous devez avoir tout sujet de consolation. Adieu, encore une fois, mon cher cœur...
Page 185 - Vos uffriretz a manhs dictators gay del gay saber las flors molt agradivas. Reyna d'amors, poderosa Clamensa, A vos me clam per trobar lo repaus, Que si de vos mos dictatz an un laus Aurey la flor que de vos pren naysensa.
Page 317 - Doncques nous pouvons tous confesser avec la verité , qu'il n'y a ville qui aye combattu et couru fortune comme celle-là, ayant vertueusement repoussé les Huguenots qui s'estoient saisis de la maison de ville et tenoient des portes par lesquelles ils pouvoient faire venir secours de Montauban. Je fus conseillé d'aller devant...
Page 100 - Si le prioient ainsi, pourtant que ils le sentoient juste homme , droiturier et fort justicier, et moult redouté de ses ennemis et bien fortuné en ses besognes. Et aussi ceux de Toulouse l'ont toujours grandement aimé, car il leur a été moult propice et bon voisin. Si emprit la charge de ce gouvernement ; et jura à tenir et à garder le pays en son droit contre tout homme qui mal y voudrait et ferait ; mais il réserva tant seulement la majesté royale du roi de France.
Page 108 - ... fief de lui vint à Toulouse , et il le recevrait , et puisque le roi » reçu ses hommages , et le pays reformé en bon état , par le » conseil de ses oncles, les ducs de Berry et de Bourbon lui fit la » cité de Toulouse de grands dons de vaisselle , et donna le pays » de Languedoc au roi trois cent mille francs de bonne mon
Page 332 - Paris; et en la presence des cardinaux de Bourbon, de Vendosme, de Guise et de Lenoncourt, et de plusieurs seigneurs, leur fit entendre qu'il étoit en la résolution de faire la guerre à toute outrance à ceux de la nouvelle opinion , tant qu'il en eût le bout, qu'il esperoit avoir dans deux ans; et ajoute qu'il s'y vouloit trouver en personne, et mourir si besoin étoit. Surquoy Sa Majesté ayant fait une pause, sa harangue fut reçûe avec l'acclamation d'un chacun. Pourtant le Roy, se tournant...

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