La Lanterne, Volume 4, Issues 25-32

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1868 - France
 

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Popular passages

Page 36 - Tout individu pris construisant ou défendant une barricade, ou les armes à la main, SERA FUSILLÉ.
Page 35 - Les ennemis de l'ordre et de la société ont engagé la lutte. Ce n'est pas contre le gouvernement, . contre l'élu de la nation qu'ils combattent, mais ils veulent le pillage et la destruction. » Que les bons citoyens s'unissent au nom de la société et des familles menacées. » Restez calmes, habitants de Paris ! Pas de curieux inutiles dans les rues ; ils gênent les mouvements des braves soldats qui vous protégent de leurs baïonnettes.
Page 34 - HABITANTS DE PARIS, « Le Président de la République, par une courageuse initiative, vient de déjouer les machinations des partis et de mettre un terme aux angoisses du pays. « C'est au nom du peuple, dans son intérêt et pour le maintien de la République, que l'événement s'est accompli. « C'est au jugement du peuple que Louis-Napoléon Bonaparte soumet sa conduite. « La grandeur de l'acte vous fait assez comprendre avec quel calme imposant et solennel doit se manifester le libre exercice...
Page 38 - De la préfecture on me mande que quelques troupes trop faibles sont cernées. Comment fait-on cette faute, au lieu de laisser les insurgés s'engager tout à fait et des barricades sérieuses se former, pour ensuite écraser l'ennemi et le détruire ? Prenez garde d'user la troupe à des escarmouches et de ne l'avoir plus à l'heure décisive.
Page 37 - H n'ya qu'avec une abstention entière, en cernant un quartier et le prenant par famine, ou en l'envahissant par la terreur, qu'on fera la guerre de ville.
Page 31 - ... nombreux abus commis par l'administration de la ville de Paris, dont elles dépendent, se sont rendues à Compiègne, afin de présenter ellesmêmes leur requête à l'Empereur. On leur a répondu qu'elles pouvaient retourner à Paris, l'étiquette s'opposant à ce qu'elles fussent reçues. Comprenez-vous cette étiquette qui permet de conduire des cotillons et qui défend de redresser des abus ? Peut-être aussi at-on craint que la noblesse du nouvel Empire ne retrouvât fortuitement quelques-unes...
Page 32 - Dans ce profond cloaque, affreux, morne, béant! Et que tout ce qui rampe et tout ce qui se traîne Se mêle à son néant! Et que l'histoire un jour ne s'en rende plus compte, Et dise en le voyant dans la fange étendu : - On ne sait ce que c'est. C'est quelque vieille honte Dont le nom s'est perdu!
Page 30 - Cette précaution leur seramême d'autant plus utile que le jour où après de bons et loyaux services ils se verront mis à la retraite, il leur restera encore la ressource d'aller faire des tours à la fête de Bougival. Mercredi 18 novembre. Les dames de la Halle ayant à se plaindre de nombreux abus commis par l'administration de la ville de Paris dont elles dépendent, se sont rendues à ComP'egne, afin de présenter elles-mêmes leur requête à l'Empereur.
Page 35 - C'est au nom du peuple, dans son intérêt et pour le maintien de la République, que l'événement s'est accompli. C'est au jugement du peuple que Louis-Napoléon Bonaparte soumet sa conduite. La grandeur de l'acte vous fait assez comprendre avec quel calme imposant et solennel doit se manifester le libre exercice de la souveraineté populaire. Aujourd'hui donc, comme hier, que l'ordre soit notre drapeau; que tous les bons citoyens, animés comme moi de l'amour de la patrie, me prêtent leur concours...
Page 19 - C'est sa façon à lui de surpasser les héros de l'antiquité. L'autre soir, le prince Napoléon est entré à l'Opéra ayant à .son bras Cora Pearl. Dans la journée même, l'Empereur avait fait une promenade dans la forêt de Compiègne, sous la protection de ses agents de police ordinaires-. Chacun sa rousse.

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