Mirabeau peint par lui-même: ou, Recueil des discours qu'il a prononcʹes, des motions qu'il a faites, tant dans le sein des communes qu'à l'Assemblʹee nationale constituante, depuis le 5 mai 1789, jour de l'ouverture des Etats-gʹenʹeraux, jusqu'au 2 avril 1791, ʹepoque de sa mort, avec un prʹecis des matières qui on donnʹe lieu à ces discours et motions; le tout rangʹe par ordre cronologique, Volume 3 |
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Common terms and phrases
accusés adopté affaire article assemblée assez assignats auroit avant avez avoit avons besoin chargé choses citoyens comité commerce compte considérable contraire corps législatif côté coupable d'autres d'être dangers décider déclaration décret délibération demande députés dernier devoir dire discussion doit donner doute effet enfin étoit finances fixe fonds force forme forts fût garde générale gouvernement guerre hommes j'ai jour juges jusqu'à l'abbé Maury l'assemblée nationale l'état l'exercice l'Inde l'intérêt l'ordre liberté lieu livres manière Marseille membres ment Messieurs mesure ministres Mirabeau motion moyen municipalité n'en nation nécessaire nouveau nouvelle numéraire objet observation officiers ordre paix papier parle passer pense personnes peuple pièces place port pouvoir exécutif pré premier préparatifs présenter président projet propose propre public publique puisse qu'à qu'un question raison rapport relations rendre renvoyer répondre rien royaume s'il séance semble sentir sera seroit seul sommes sorte tion traités trouve vérité Voilà volonté vrai
Popular passages
Page 180 - Ne serait-il pas digne de nous, messieurs, de nous unir à cet acte religieux, de participer à cet hommage rendu à la face de l'univers et aux...
Page 149 - On dirait qu'on ne peut, sans crime, avoir deux avis dans une des questions les plus délicates et les plus difficiles de l'organisation sociale. C'est une étrange manie, c'est un déplorable aveuglement que celui qui anime ainsi les uns contre les autres des hommes qu'un même but, un sentiment indestructible devraient, au milieu des...
Page 171 - Je ne suivrai pas cet exemple. Je ne crois pas qu'il soit plus conforme aux convenances de la politique qu'aux principes de la morale, d'affiler le poignard dont on ne saurait blesser ses rivaux sans en ressentir bientôt sur son propre sein les atteintes. Je ne crois pas que des hommes qui doivent servir la cause publique en véritables frères d'armes, aient bonne grâce à, se combattre en vils gladiateurs, à lutter d'imputations et d'intrigues, et non de lumières et de talents ; à chercher...
Page 71 - ... nous réunir, jurer de périr plutôt que de laisser subsister un tel ordre de choses ; ce jour-là même, si nous n'étions pas Convention Nationale, nous le sommes devenus : les députés du...
Page 119 - Corps législatif, il faut écarter toutes les idées vulgaires d'incompatibilité; qu'il dépend de la nation de préférer, pour tel acte individuel de sa volonté, le délégué qu'il lui plaira; qu'il ne peut donc être question, puisque nous déterminons ce choix, que de consulter, non l'orgueil national, mais l'intérêt public, seule et digne ambition d'un grand peuple. Toutes les subtilités disparaissent ainsi pour faire place à cette question : Par qui est-il plus utile que le droit de...
Page 151 - ... véritable point de la difficulté avec toute la netteté dont je suis capable ; et je prie tous ceux de mes adversaires qui ne m'entendront pas de m'arrêter, afin que je m'exprime plus clairement ; car je suis décidé à déjouer les reproches tant répétés d'évasion 3 de subtilité , d'entortillage ; et s'il ne tient qu'à moi, cette journée dévoilera le secret de nos loyautés respectives.
Page 160 - Il a cité Périclès faisant la guerre pour ne pas rendre ses comptes : ne semblerait-il pas, à l'entendre, que Périclès ait été un roi, ou un ministre despotique? Périclès était un homme qui, sachant flatter les passions populaires, et se faire applaudir à propos en sortant de la tribune, par ses largesses ou celles de ses amis, a entraîné à la guerre du Péloponèse... qui? l'Assemblée Nationale d'Athènes.
Page 148 - Les discussions amiables valent mieux pour s'entendre que les insinuations calomnieuses , les inculpations forcenées, les haines de la rivalité , les machinations de l'intrigue et de la malveillance. On répand depuis huit jours que la section de l'assemblée nationale qui veut le concours de la volonté royale dans .l'exercice du droit de la paix et de la guerre, est parricide de la liberté publique; on répand les bruits de perfidie, de corruption; on invoque les vengeances populaires pour soutenir...
Page 141 - Je l'ai dite assez fortement peut-être, quand je parlais .contre les puissants : je serais indigne des fonctions qui me sont imposées ; je serais indigne d'être compté parmi les amis de la liberté, si je dissimulais ma pensée quand je penche pour un parti mitoyen entre l'opinion de ceux que j'aime et que j'honore, et l'avis des hommes qui ont...
Page 159 - ... système, que vous restez parfaitement dans les principes de la constitution. Le veto du roi se trouve par la nature des choses presque entièrement émoussé en fait d'exécution ; il peut rarement avoir lieu en matière de guerre. Vous parez à cet inconvénient ; vous rétablissez la surveillance, le contrôle respectif qu'a voulu la constitution, en imposant aux deux délégués de la nation, à ses représentans amovibles et à.