De la Révolution françoise, Volume 2

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Impr. J. Drisonnier, 1796 - Equality - 352 pages
 

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Popular passages

Page 283 - Je prie MM. de Malesherbes, Tronchet et Desèze, de recevoir ici tous mes remercîments, et l'expression de ma sensibilité, pour tous les soins et les peines qu'ils se sont donnés pour moi. « Je finis en déclarant devant Dieu, et prêt à paraître devant lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi.
Page 253 - En vous parlant peut-être pour la dernière fois, je vous déclare que ma conscience ne me reproche rien , et que mes défenseurs ne vous ont dit que la vérité. Je n'ai jamais craint que ma conduite fût examinée publiquement ; mais mon cœur est déchiré de trouver dans...
Page 126 - Et quel titre plus puissant pouvait assurer la France de votre dévouement le plus absolu! » Peut-il donc être offert à la nation un présage plus certain de bonheur que la réunion des volontés d'un roi prêt à tout sacrifier pour l'avantage de son peuple, d'une Assemblée nationale qui fait à la...
Page 126 - ... le Roi de votre retour, les mouvemens que fait naître votre présence dans cette salle où votre éloge étoit, il ya quelques jours, prononcé avec tant d'éloquence, et entendu avec tant d'émotion, tout vous est garant des sentimens de la France entière.
Page 124 - Monsieur, vous aviez, en vous éloignant des affaires, « emporté l'estime et les regrets de l'assemblée natio« nale : elle l'a consigné dans ses arrêtés; et en expri« /fiant ainsi les sentimens dont elle étoit pénétrée , elle « n'a été que l'interprète de la nation. « Le moment de votre retraite a été celui d'un deuil
Page 63 - Je ne m'explique point sur votre déclaration des droits de l'homme et du citoyen : elle contient de très bonnes maximes, propres à guider vos travaux; mais des principes susceptibles d'applications et même d'interprétations différentes, ne peuvent être justement appréciés et n'ont besoin de l'être qu'au moment où leur véritable sens est fixé par les lois auxquelles ils doivent servir de première base.
Page 264 - Je dois à mon honneur, je dois à ma famille de ne point souscrire à un jugement qui m'inculpe d'un crime que je ne puis me reprocher; en conséquence je déclare que j'interjette appel à la nation elle-même du jugement de ses, représentants; je donne, par ces présentes, pouvoir spécial à mes défenseurs officieux, et charge...
Page 282 - Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés involontairement (car je ne me souviens pas d'avoir fait sciemment aucune offense à personne) de me pardonner le mal qu'ils croient que je puis leur avoir fait... Je prie tous ceux qui ont de la charité d'unir leurs prières aux miennes... Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont faits mes ennemis, sans que je leur en aie donné aucun motif, et je prie Dieu de leur pardonner, de même qu'à ceux qui, par un faux zèle ou par un...
Page 250 - C'était l'abolition do la royauté que j'avais en vue en faisant déclarer la guerre... Les hommes éclairés m'entendirent le 30 décembre 1791 , quand, répondant à Robespierre, qui me parlait toujours de trahisons à craindre, je lui disais : Je n'ai qu'une crainte, c'est que nous ne soyons point trahis. Nous avons besoin de trahisons; notre salut est là; car il existe encore de fortes doses de poison dans le sein de la...
Page 125 - ... à vous, vous n'avez pensé qu'à nos malheurs; vous vous êtes rappelé ce que vous deviez à la France pour l'attachement et la confiance qu'elle vous donne ; vous n'avez plus pensé à votre repos, et, d'après vos propres expressions, vous avez sans hésiter préféré le péril aux remords...

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